L'essentiel Mardi 04 Février @ VIPress.netLe marché mondial des semiconducteurs a progressé de 4,8% en 2013
Selon le bilan définitif du WSTS, le marché mondial des semiconducteurs a atteint le niveau record de 305,6 milliards de dollars en 2013, en progression de 4,8% par rapport aux ventes de 291,6 milliards de 2012. A 26,6 milliards de dollars, décembre 2013 enregistre également un record pour un mois de décembre, permettant aux ventes du quatrième trimestre de progresser de 7,7% par rapport aux trois derniers mois de 2012. Exprimé en dollars, le marché européen a progressé, quant à lui, de 5,2% en 2013, à 34,88 milliards de dollars …
Le marché des circuits logiques a constitué la première famille de semiconducteurs en 2013, progressant de 5,2%, à 85,9 milliards de dollars. Il devance le marché des mémoires (67 milliards de dollars) et celui des microprocesseurs et microcontrôleurs (58,7 milliards). La plus forte croissance incombe sans surprise au marché des mémoires (+17,6%), grâce à la progression du marché des mémoires Drams (+33,3%) tirée par la hausse des prix et, dans une moindre mesure, par celui des mémoires flash NAND (+8,1%). Le marché des circuits analogiques a progressé pour sa part de 2,1%, à 40,1 milliards de dollars, tandis que celui des circuits optoélectroniques a crû de 5,3%, à 27,6 milliards.
Par régions, l’année 2013 a été celle du continent américain dont la consommation de semiconducteurs a bondi de 13,1%, à 61,5 milliards. Le marché américain continue sur sa lancée puisqu’au quatrième trimestre, déjouant la saisonnalité des ventes, il a progressé séquentiellement de 4,5% par rapport au troisième trimestre.
Exprimé en dollars, le marché européen progresse de 5,2%, à 34,88 milliards de dollars. Quant au marché de l’Asie-Pacifique, il progresse de 7%, à 174,41 milliards. Seule fausse note, liée en partie à la dépréciation du yen face au dollar, le marché japonais des semiconducteurs a reculé de 15,2%, pour passer derrière le marché européen (34,8 contre 34,88 milliards de dollars).
La profession veut croire que tous les indicateurs sont au vert pour amplifier cette croissance mondiale en 2014.
La France et le Royaume-Uni officialisent leur engagement de développer en commun des drones de combat
Dans le cadre du sommet franco-britannique du 31 janvier 2014, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et son homologue britannique ont conclu différents accords permettant l’engagement d’importants programmes de défense conduits en coopération franco-britannique. En particulier, ils ont signé une lettre d’intention pour le lancement d’une nouvelle phase de travaux dans le domaine des drones de combat …
Ces travaux porteront sur les architectures des systèmes, sur certaines technologies-clés et sur la définition des moyens de simulation. La France et le Royaume-Uni s’engagent conjointement à hauteur de 120M£ (145M€) sur ce programme qui durera 2 ans. Ils confirment ainsi la phase préparatoire décidée en juillet 2012 et qui a impliqué Dassault-Aviation et BAE Systems comme chefs de file du projet, Thales et Selex ES pour l’électronique embarquée et les capteurs, ainsi que Safran et Rolls-Royce pour la propulsion.
Dassault Aviation s’est réjoui de cette décision officialisant le lancement d'études de faisabilité communes dans le domaine des drones de combat (UCAS - Unmanned Combat Air Systems), saluant « une avancée majeure en matière de coopération aéronautique militaire franco-britannique ». Cette décision valorise également les investissements nationaux réalisés ces dernières années, notamment dans le démonstrateur de drone de combat nEUROn.
Les deux ministres ont également signé un Memorandum of Understanding permettant le lancement de la phase de développement et de production du missile Anti navire léger (ANL). Le missile ANL apporte aux hélicoptères une capacité permettant de détruire les patrouilleurs et vedettes rapides, dans des situations de crise ou pour faire face aux actes de piraterie, de narcotrafic et de terrorisme en mer. Ce développement commun sera décisif pour engager la consolidation de l’industrie missilière franco-britannique sous l’égide de MBDA et de ses sous-traitants, assurent les deux partenaires.
Enfin, un Memorandum of Understanding a été signé, permettant de lancer le développement d’un prototype de drones de surface et sous-marins destinés à détecter et neutraliser les mines navales sur les fonds marins. Ce système s’inscrit dans le projet de coopération dans la guerre des mines « Maritime Mine Counter Measures (MMCM) ». Ce projet permettra le développement des savoir-faire industriels en matière de détection sous-marine et de robotique.
Bouygues Telecom et SFR finalisent l’accord de partage d’une partie de leurs réseaux d’accès mobiles
Bouygues Telecom et SFR viennent de signer un accord de mutualisation d’une partie de leurs réseaux d’accès mobiles, à la suite des négociations annoncées en juillet 2013. Les deux opérateurs vont déployer sur une zone correspondant à 57% de la population (soit l’ensemble du territoire en dehors des 32 plus grosses agglomérations de plus de 200 000 habitants et des zones blanches) un nouveau réseau partagé. Cet accord permettra aux deux opérateurs d’améliorer leur couverture mobile et de réaliser des économies significatives, ce qui ne fait pas l’affaire de leurs fournisseurs …
L’accord de mutualisation entre en vigueur dès sa signature et devrait aboutir à la finalisation du réseau cible fin 2017. Dans la pratique, les deux opérateurs exploitent actuellement plus de 18 000 antennes dans la zone de mutualisation. Ce parc devrait être réduit de 7000 antennes d’ici à 2017. A partir de 2017, cette mutualisation permettrait à Bouygues Telecom d’économiser 100 millions d’euros par an en frais de fonctionnement et en investissements, et SFR plus de 200 millions d’euros.
L’accord repose sur deux principes : d’une part, la création d’une société ad-hoc commune, qui gèrera le patrimoine des sites radio mis en commun ; d’autre part, la prestation de service de RAN-sharing que se rendront mutuellement les opérateurs en 2G, 3G et 4G sur le territoire partagé.
Chaque opérateur conservera une capacité d’innovation autonome ainsi qu’une indépendance commerciale et tarifaire, et continuera de proposer des services différenciés grâce à la maîtrise de son cœur de réseau et de ses fréquences.
Zones bleues et rouges : zones opérées par Bouygues Telecom - SFR
Zones grises : zones très denses non concernées par l'accord
Nouvelle direction pour Wurth Elektronik France
L’Allemand Wurth Elektronik vient de se doter d’une nouvelle direction en France en nommant Thomas Loos au poste de président et Romain Jugy à celui de directeur général. Cette nouvelle organisation de la direction fait suite au passage de Wurth Elektronik France en SAS (Société par Actions Simplifiées) la dotant ainsi d’une structure visant à soutenir la forte croissance du groupe Wurth Elektronik en France. La filiale française a en effet quadruplé son chiffre d’affaires en 8 ans pour atteindre 43 M€ en 2013 …
Sur un nouveau site de 16500m2 situé à Meyzieu et construit en 2012, Wurth Elektronik France pilote les activités de développement, de logistique et de qualité de la gamme de connecteurs à l’échelle mondiale pour le groupe Wurth Elektronik.
Wurth Elektronik, fabricant de composants électroniques, a connu en France cette ascension en proposant initialement des composants CEM (ferrites, inductances, varistances, blindages) et de puissance (selfs de stockage, transformateurs) puis des connecteurs. En 2012 le centre de développement international en connectique en France a été conforté avec la construction d’un nouveau bâtiment à Meyzieu, tandis que Wurth Elektronik affirmait continuer à prendre des parts de marché. Depuis 2013, d’autres produits sont venus compléter la gamme tels les DEL et les modules de puissance intégrés.
Outre le département composants, le groupe est également présent en France avec des équipes dans les départements circuits imprimés et ICS (Intelligent Systems) qui offre des solutions de puissance à base de technologie PressFit.
Thomas Loos, 40 ans, a démarré sa carrière en 1996 au siège en Allemagne , puis en tant que premier commercial sur le terrain en France, il a développé et structuré la présence commerciale en France de Wurth Elektronik, dont il était le directeur général depuis 2006.
Romain Jugy, 38 ans, a rejoint Wurth Elektronik en 2005 afin d’y créer une division connectique et d’en prendre la responsabilité internationale. En plus de sa responsabilité de directeur Product management connecteur (2007), il a par la suite été nommé à la direction internationale de la division connectique du groupe Wurth Elektronik en 2009. Depuis le 1er Janvier 2014 il cumule cette fonction avec celle de directeur général de Wurth Elektronik France SAS.
Filiale du groupe familial allemand Würth, Würth Elektronik emploie 6000 personnes dans le monde pour un chiffre d’affaires de 678 M€.
Saft fournit des batteries militaires au lithium à l’armée de terre française
Saft, spécialiste mondial de la conception et de la fabrication de batteries de haute technologie pour l’industrie, a signé un contrat de plusieurs millions d’euros avec Ineo Support Global, filiale de GDF Suez, afin de fournir des éléments et des batteries au lithium à l’armée de terre française. Dans le cadre de ce contrat de cinq ans, Saft livrera des dizaines de milliers d’éléments et de batteries primaires et rechargeables au lithium de quelque 70 modèles différents …
L’objectif est de fournir une alimentation fiable, légère et de longue durée au matériel de terrain sophistiqué de l’armée française, comme les systèmes de communication, d’imagerie thermique, GPS et les marqueurs de cible aux lasers.
Ce contrat doit jouer un rôle déterminant dans la réalisation de la stratégie d’Ineo Support Global, qui entend devenir le premier opérateur logistique dans le domaine de l’externalisation militaire en France.
Automobile : Mentor Graphics se renforce en logiciels de développement Autosar
Numéro trois mondial de la CAO électronique, l’Américain Mentor Graphics vient de muscler son activité d’outils logiciels pour l’automobile, un de ses axes de développement stratégique, en rachetant les actifs du Suédois Mecel dans les outils de développement au standard Autosar. Mentor acquiert notamment la suite de développement Autosar Mecel Picea …
Les solutions de développement de Mentor pour l’automobile permettent de concevoir des sous-systèmes pour l’automobile et notamment des calculateurs sécurisés mono-cœur ou multi-cœurs.
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