L'essentiel Lundi 26 Mai @ VIPress.netL’activité trimestrielle des sous-traitants progresse de 7% sur un an
La sous-traitance électronique entre dans sa neuvième année de croissance continue. Au premier trimestre 2014, le chiffre d’affaires des sous-traitants français a en effet progressé de 1,98% par rapport au quatrième 2013 et de 7,29% par rapport au premier trimestre 2013, selon l’indicateur de conjoncture du SNESE …
L’effectif de la profession a progressé de 4,13% en trois mois et de 6,64% sur un an. Les perspectives d’évolutions des commandes sont quasi-stables en trois mois (indice +0,22), les perspectives d’investissement progressent davantage (indice 0,7 contre 0,273 lors du trimestre précédent), dans un contexte de confiance pour l’avenir plus affirmé (indice de confiance de 58,9% contre 51,5% au trimestre précédent). « Cette augmentation de la croissance des investissements est de bon augure pour l’activité qui continue de croître, avec des carnets de commande qui se remplissent petit à petit », se réjouit le Snese.
« Cette croissance est portée par l’activité transports (aéronautique et ferroviaire) et l’industrie, mais surtout par la « nouvelle demande » des PME et des start-up qui intègrent une fonction électronique – très souvent à vocation numérique, à leurs nouveaux produits, aux produits et système d’éclairage avec l’explosion de la demande produits à DEL et les objets connectés , dont le nombre devrait être multiplié par 50 en France d’ici 2020 », commente le syndicat professionnel.
Le SNESE représente les fabricants d'électronique et services associés – près de 550 entreprises, principalement des PME (80% des entreprises du secteur emploient entre 20 et 99 salariés), réalisant un CA de 4300 M € avec un effectif de 24 000 personnes.
Circuits Bluetooth : Microchip acquiert ISSC pour 328,5 M$
L’Américain Microchip, spécialisé dans les microcontrôleurs, les circuits analogiques et mixtes et les solutions à base de blocs d’IP de mémoire flash, vient de signer un accord définitif pour le rachat en numéraire du Taïwanais ISSC Technologies, un fournisseur de circuits Bluetooth basse consommation et de solutions sans fil avancées pour le marché de l’Internet des objets. Il s’agit de la première acquisition majeure pour Microchip en dehors des Etats-Unis …
Fondé en 1999, ISSC Technologies a réalisé un chiffre d’affaires de 69,2 M$ en 2013, avec une marge d’exploitation de 18,9%. Outre son implantation à Taïwan, ISSC a des centres de développement en Chine et en Californie.
Le montant de l’acquisition en numéraire est d’environ 328,5 millions de dollars, soit une valeur d’entreprise de 294,3 M$ nette de la trésorerie reprise.
Microchip a clos son exercice 2014 fin mars sur un chiffre d’affaires annuel de 1,931 milliard de dollars, en hausse de 22,1% par rapport à l’exercice précédent. Son bénéfice net a bondi de 210,3%, à 395,3 M$, contre 127,4 M$ lors de l’exercice 2013. Rappelons que début avril, Microchip avait finalisé le rachat de son compatriote Supertex, un spécialiste des circuits analogiques et mixtes haute tension. Le montant de l’acquisition en numéraire est de 394 millions de dollars, soit une valeur d’entreprise de 246 M$ nette de la trésorerie reprise.
Thales va acquérir les activités cybersécurité et sécurité des communications d’Alcatel-Lucent
Dans le cadre d’un partenariat stratégique conclu entre Thales et Alcatel-Lucent, Thales est entré en négociations exclusives pour acquérir les activités services de cybersécurité et les activités sécurité des communications d'Alcatel-Lucent, ce qui lui permettra d’offrir des solutions de bout en bout pour la sécurisation des réseaux de télécommunications …
Les activités Services de cybersécurité et les activités sécurité des communications d'Alcatel-Lucent sont principalement basées en France - à Villarceaux en région parisienne, à Toulouse et à Orvault près de Nantes -, ainsi que dans trois autres pays européens.
Une fois l’acquisition réalisée, Thales s'engagera à fournir ses services et donner un accès aux autres produits et services de son offre cybersécurité à Alcatel-Lucent pour les besoins des clients d'Alcatel-Lucent. L’équipementier continuera à développer des fonctionnalités de sécurité avancées dans son portefeuille de produits stratégiques.
Le partenariat entre les deux entreprises répond à l'objectif stratégique, affiché par Alcatel-Lucent dans le cadre de son plan de transformation Shift, de renforcer le volet cybersécurité de son offre pour les réseaux de télécommunication. Pour Alcatel-Lucent, il s'agit d'offrir des solutions de bout en bout hautement sécurisées, alliant son expertise des fonctionnalités de sécurité intégrée dans les produits de télécommunication et les services proposés par Thales.
Pour Thales, il s'agit de faire croître ses activités dans les secteurs porteurs de la cybersécurité et de consolider le savoir-faire et l'expertise de ses équipes.
« Venant après les partenariats passés avec Qualcomm et Intel, ce nouveau partenariat stratégique avec Thales vient illustrer une nouvelle fois la stratégie d'Alcatel-Lucent visant à se repositionner comme spécialiste des réseaux IP, du cloud et des technologies d'accès à très haut débit sécurisés. La cybersécurité est un sujet stratégique pour les réseaux et nos clients : Alcatel-Lucent se renforce en tant qu'acteur majeur des réseaux sécurisés. En nous alliant avec Thales pour les services associés, nous allons offrir à nos clients une expertise globale de classe mondiale dans les domaines de la cybersécurité et de la sécurité des communications », commente Michel Combes, directeur général d'Alcatel-Lucent.
« Avec ce partenariat stratégique, Thales se renforce dans la cybersécurité et consolide sa place de leader européen dans un secteur stratégique. Cet investissement répond à l'ambition de Thales de croître dans les secteurs porteurs de la sécurité, afin de proposer des solutions qui garantissent l'intégrité et la résilience des systèmes d'information de nos clients», indique Jean-Bernard Lévy, p-dg de Thales.
Ce partenariat ne deviendra effectif qu'après la consultation des instances représentatives du personnel, la signature des accords définitifs et l'obtention des autorisations nécessaires.
Wurth Elektronik acquiert le fabricant italien de connecteurs Stelvio Kontek
Le groupe allemand Wurth Elektronik eiSos, un fournisseur de composants électroniques et électromécaniques, vient de racheter 100% de la holding du fabricant italien de connecteurs Stelvio Kontek. Le fabricant italien emploie 380 personnes pour un chiffre d’affaires de 21 millions d’euros en 2013 …
Le portefeuille de produits de Stelvio Kontek comprend des composants standards et sur mesure dans les domaines des borniers, des connecteurs carte à fil, des connecteurs I/O, des câbles plats flexibles, des porte-fusibles et des capteurs à lames souples.
« Avec l’acquisition de Stelvio Kontek, nous accueillons une société hautement spécialisée dans les domaines de l’ingénierie électromécanique et des connecteurs dans le groupe Wurth Elektronik eiSos, renforçant de cette manière nos capacités de production tout en élargissant notre portefeuille de produits dans le secteur des connecteurs », ont déclaré Oliver Konz et Thomas Schrott, CEO Wurth Elektronik eiSos.
« En rachetant cette entreprise, nous allions le savoir-faire de Stelvio Kontek dans la R&D et la production à la force de Wurth Elektronik pour le service et la logistique à l’échelle mondiale. Un des domaines dans lequel le groupe Wurth Elektronik eiSos s’est construit une solide réputation est la disponibilité des produits directement en stock. Avec cette fusion, nous nous estimons très bien parés pour affronter les défis à venir », ont poursuivi les deux dirigeants de Wurth Elektronik.
Wurth Elektronik eiSos fait partie du groupe Wurth (5000 employés pour un chiffre d’affaires de 335 millions d’euros en 2013). Son portefeuille de produits comprend des composants EMC, des inducteurs, des transformateurs, des composants HF, des varistances, des blocs de puissance, des DELs, des connecteurs, des éléments de blocs d’alimentation, des interrupteurs et des solutions de technologie de connecteurs. Le groupe Allemand est déjà présent dans 50 pays dans le monde avec 13 sites de production répartis sur tous les principaux marchés mondiaux.
Stelvio Kontek emploie 380 personnes et a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 21 millions d’euros. Le siège de Stelvio Kontek est basé à Oggiono, dans la région de Lecco en Lombardie. La société a également des sites de production et de R&D à Tab (Hongrie), à Blaj (Roumanie) et à Santeny (France).
De gauche à droite : Oliver Konz (Würth Elektronik), Marco Crippa (Stelvio Kontek), Thomas Schrott (Würth Elektronik), Luca Brigatti (Stelvio Kontek)
Atos compte racheter Bull pour 620 millions d’euros
Atos, société internationale de services informatiques dirigée par Thierry Breton annonce son intention de lancer une offre publique d’achat sur Bull, qui valorise le champion français de l’informatique à 620 millions d’euros. Avec un chiffre d’affaires 2013 de 1,262 milliard d’euros, des activités dans plus de 50 pays, Bull est aujourd’hui l’un des principaux acteurs dans le cloud, la cybersécurité et le big data et revendique le rang de leader européen des supercalculateurs (HPC) …
Le conseil d’administration de Bull a exprimé à l’unanimité son soutien plein et entier à la transaction.
Cette alliance renforcera la position d’Atos en tant que N°1 du cloud européen avec près de 400 millions de chiffre d’affaires dans les services du cloud. Atos a l’intention de créer une entité dédiée au Big Data et à la cybersécurité sous la marque Bull avec un chiffre d’affaires d’environ 500 million d’euros. L’objectif est, dans ces secteurs, de faire bénéficier les opérations existantes d’Atos de l’expertise de Bull dans les solutions de sécurité et des supercalculateurs (HPC).
« Je salue ce rapprochement comme une étape majeure pour ancrer notre leadership en Europe dans le cloud, le big data, et la cybersécurité et nous permettre de réaliser notre ambition de devenir un acteur de premier plan et la marque préférée de l’IT en Europe à l’horizon 2016. Les équipes de Bull dont la compétence est hautement reconnue dans des technologies de pointe, tels que la puissance de calcul, la gestion et l’analyse des données, et la cybersécurité complètent les capacités d’Atos de déploiement à très grande échelle. Grâce à notre expérience d’intégration et notre culture d’efficience opérationnelle, cette transaction bénéficiera grandement aux clients, collaborateurs et actionnaires de Bull et d’Atos », a déclaré Thierry Breton, p-dg d’Atos.
Equipements pour SC : la hausse par rapport à 2013 se maintient en avril
En avril, les prises de commandes et les facturations en équipements de production de semiconducteurs d’origine américaine et japonaise sont restées très largement supérieures à celles d’avril 2013, même si elles semblent avoir atteint un palier pour les matériels japonais. SEMI souligne une conjoncture favorable pour les investissements des fabricants de mémoires, des fondeurs et des entreprises d’encapsulation en boîtiers …
Selon SEMI, les prises de commandes en équipements US pour la fabrication des semiconducteurs ont ainsi représenté 1,44 milliard de dollars en avril 2014, soit 10,8% de plus qu’en mars 2014 et 22,5% de mieux qu’en avril 2013. Les facturations ont pour leur part augmenté de 14,1% en un mois, à 1400 M$, et ont été supérieures de 28,7% à celles de mars 2013. Le book-to-bill (rapport commandes sur facturations) des fabricants d’équipements américains est descendu à 1,03 en avril contre 1,06 en mars, 1,01 en février, 1,04 en janvier, 1,02 en décembre et 1,11 en novembre 2013.
Selon la SEAJ (Semiconductor Equipment Association of Japan), les commandes en équipements pour SC japonais ont représenté 115,851 milliards de yens en avril (1136 M$), en baisse de 2,1% par rapport à mars 2014, et supérieures de 19,3% à celles d’avril 2013. Les facturations ont, pour leur part, reculé de 3% en un mois, à 139,751 milliards de yens (1370 M$) et ont été supérieures de 59,8% à celles d’avril 2013. Le book-to-bill japonais a légèrement remonté à 0,83, contre 0,82 en mars, 1,10 en février, 1,07 en janvier, 1,35 en décembre et 1,39 en novembre 2013.
Infrastructures numériques : Legrand acquiert SJ Manufacturing à Singapour
Le Limougeaud Legrand poursuit son développement dans le marché des infrastructures numériques du bâtiment et annonce le rachat de SJ Manufacturing, acteur de premier plan à Singapour des baies, armoires voix-données-images et produits associés pour les centres de données…
SJ Manufacturing emploie environ 130 personnes à Singapour, en Malaisie et au Vietnam et réalise un chiffre d’affaires annuel de près de 10 M€.
Legrand est un spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment. Legrand a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de près de 4,5 milliards d’euros.
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