L'essentiel Mardi 24 Septembre @ VIPress.netL’Etat de New-York envisage trois « fabs » 450 mm
En septembre 2011, Andrew Cuomo, gouverneur de l’état de New York, annonçait un projet d’investissement de 4,4 milliards de dollars sur cinq ans associant les ténors mondiaux de l’industrie du semiconducteur (Intel, Samsung, TSMC, IBM et Globalfoundries) pour développer une filière de production de semiconducteurs sur tranches de silicium de 450 mm de diamètre . Deux ans plus tard, l’Etat de New York revient à la charge localisant le projet de ce nanocentre dans la ville de Marcy et évoquant la possibilité d’y construire jusqu’à trois unités de production sur tranches de 450 mm de diamètre, chaque projet nécessitant entre 10 et 15 milliards de dollars d’investissement public et privé …
Ce sont donc potentiellement jusqu’à 45 milliards de dollars qui pourraient être investis sur le site, permettant, selon le communiqué des parties prenantes, d’y créer 5000 emplois directs et 15 000 emplois indirects. Parallèlement, on apprend que le budget d’investissement initial pour le « Global 450 Consortium » a été porté à 4,8 milliards de dollars.
[L]http://www.sunycnse.com/Newsroom/NewsReleases/Details/13-09-12/SUNY_College_of_Nanoscale_Science_and_Engineering_to_develop_Marcy_Nanocenter_site_for_450mm_computer_chip_manufacturing.aspx|Plus d’infos[/L]
Le marché des infrastructures LTE a bondi 119% sur un an
Selon Infonetics Research, le marché mondial des infrastructures de réseaux mobiles 4G au standard LTE a représenté 3,3 milliards de dollars au deuxième trimestre, en progression de 17% par rapport aux trois premiers mois de 2013 et en hausse de 119% par rapport au deuxième trimestre 2012. L’Europe a rejoint le trio de tête, pour devenir la troisième région de déploiement des réseaux LTE derrière l’Amérique du Nord et le Brésil …
Le LTE a ainsi représenté lors du trimestre près d’un tiers des investissements dans les réseaux mobiles. Globalement les investissements dans les réseaux 2G/3G/4G ont en effet représenté 10,3 milliards de dollars, en hausse séquentielle de 4% grâce aux déploiements de réseaux LTE en Amérique du Nord, au Brésil et en Europe. Par rapport au deuxième trimestre 2012, les investissements dans les réseaux mobiles sont toutefois en recul de 5%, en raison de la faiblesse des investissements dans la 2G et la 3G.
Ericsson, le Chinois Huawei, Alcatel-Lucent et Nokia Solutions and Networks (NSN) sont les quatre premiers fournisseurs de réseaux LTE, selon Infonetics Research.
Freescale et Oracle s’allient pour standardiser l’Internet des Objets
Décrit par beaucoup comme la quatrième révolution industrielle, l’Internet des Objets (IoT en anglais) promet de défricher de nouveaux marchés, mais se heurte encore au manque d’un modèle d’infrastructure ouverte et standardisée pour la fourniture de services IoT qui freine son essor. Forts de ce constat, Oracle et Freescale Semiconductor viennent de passer une alliance pour définir rapidement une plate-forme de services sécurisée autour de l’Internet des Objets pour les marchés du résidentiel, de l’industriel et de l’automatisation de production …
Cette solution est basée sur le langage Java (propriété d’Oracle depuis le rachat de SunMicrosystems) via Java SE Embedded et sur les processeurs à haut niveau de sécurité de Freescale pour l’embarqué.
Cette solution de plate-forme “one box” unifiée compte ainsi proposer un environnement standard et sécurisé pour développer et gérer des services autour de l’’Internet des Objets, dans un premier temps pour des applications résidentielles (compteurs intelligents, télé-santé, et autres services domotiques autour de la maison intelligente).
Des précisions sur cette approche seront sans doute apportées à Paris le 15 octobre prochain à l’occasion d’une table-ronde organisée par Freescale et intitulée « Internet des Objets : opportunités et défis pour les industriels ». Cette table ronde se déroulera en parallèle au [L]http://www.freescale.com/webapp/sps/site/overview.jsp?code=DESIGNTECHDAYS|Designing with Freescale[/L], événement conçu afin d’apporter aux ingénieurs développant des applications, une vision globale et technique des dernières solutions proposées par Freescale et ses partenaires pour les marchés de l’automobile, de l’industrie, des télécoms et de l’électronique grand public.
La technologie VDSL2 commencera à être déployée le 1er octobre
Comme annoncé au printemps, le VDSL2 sera déployé dans toute la France à partir du 1er octobre, souligne l’Arcep. Déjà disponible dans les départements de la Dordogne et de la Gironde, le VDSL2 est une technologie applicable aux lignes de cuivre qui permet d'augmenter le débit par rapport à l'ADSL pour 16% des lignes (environ 5 millions), et de façon significative pour 6% d’entre elles, selon l’autorité de régulation des télécoms. En raison de contraintes physiques inhérentes à cette technologie, le gain de performance du VDSL2 se limite aux lignes de cuivre dont la longueur n'excède pas 1 km, rappelle l’Arcep …
Qui pourra bénéficier du VDSL2 ? Quelles performances en attendre ? Le VDSL2 va-t-il être proposé par tous les opérateurs ? Dans quels délais ? L’Arcep donne rendez-vous le 1er octobre à 17h sur son [L]http://arcep.canalchat.fr/2013/1/|site web[/L] pour un "chat" en direct sur le VDSL2, afin de répondre à ces interrogations.
Les performances réelles du VDSL2 sur le territoire seront inférieures aux performances théoriques maximales de la technologie. En effet, alors que les performances théoriques maximales du VDSL2 peuvent permettre d'atteindre jusqu'à 100Mbit/s (débit descendant), compte tenu des contraintes d'introduction, le débit réel maximum observé sur le territoire devrait se situer autour de 50 Mbit/s (débit descendant) pour les lignes les plus courtes, souligne l’autorité de régulation.
Comme l'indique le tableau ci-dessous, les logements et locaux professionnels qui pourraient bénéficier d'un service haut débit plus performant grâce à l'utilisation du VDSL2 représentent environ 16% des lignes et sont principalement concentrés dans les zones qui ne feront pas l'objet de déploiements de la fibre optique (FttH) à court terme.
Blackberry ne vaut plus que 3,5 milliards d’euros
Le fabricant canadien de smartphones Blackberry mord la poussière. Quelques jours après avoir présenté un plan de restructuration qui condamne 40% de son effectif, le fabricant annonce qu’il va se retirer de la Bourse en acceptant une offre de rachat de 9 dollars par action du fonds d’investissement Fairfax, qui détient déjà 10% de son capital. La transaction valorise celui qui a popularisé la réception d’emails sur les mobiles à 4,7 milliards de dollars, soit moins de 3,5 milliards d’euros …
Après Motorola et Nokia, BlackBerry tombe à son tour de son piédestal. Premier fabricant de téléphones mobiles à avoir conçu des appareils qui servaient à autre chose qu’à téléphoner (quel dirigeant n’a pas à un moment ou à un autre possédé un Blackberry pour consulter ses emails ?), le Canadien n’a pas su par la suite rester dans la course à l’innovation des smartphones tactiles que se livrent Apple et Samsung. Au deuxième trimestre, Blackberry n’a ainsi vendu que 3,7 millions de smartphones, quand en fin de semaine dernière en trois jours Apple a écoulé 9 millions de nouveaux modèles (pourtant sans innovation majeure, selon les observateurs). Ce revers se paie cash : au deuxième trimestre, Blackberry anticipe une perte d’exploitation de 950 M$ à 995 M$ sur un chiffre d’affaires de 1,6 milliards de dollars… réalisé pour moitié dans les services.
Pour éviter la disparition, Blackberry a alors décidé son retrait du marché grand public et la contraction de sa gamme de 6 à 4 modèles pour se recentrer sur le marché de l’entreprise et des professionnels. Une restructuration qui le conduira à réduire son effectif de 40%, -soit 4500 suppressions de postes, - pour le ramener à 7000 personnes. Faixfax trouvera-t-il cela suffisant ? Dans l’industrie des mobiles, on s’interroge déjà pour savoir quel sera le prochain maillon faible.
Khaled Draz nommé directeur général de CS SI
Pour poursuivre et accélérer la transformation de CS, Yazid Sabeg a demandé à Khaled Draz de rejoindre le groupe pour en assurer la direction opérationnelle en qualité de directeur général de CS Systèmes d'Information. Il remplace Laurent Giovachini qui quitte le groupe après l’avoir redressé. Avec 1750 salariés dans le monde, CS propose son expertise de concepteur, intégrateur et opérateur de systèmes critiques dans les domaines de la défense et de la sécurité, de l’espace, de l’aéronautique, de l’énergie et de l'industrie …
CS entame ainsi une nouvelle phase de son développement qui prévoit d’intensifier les actions de transformation pour bénéficier de relais de croissance, grâce à la consolidation et à l’élargissement de sa base de clientèle ainsi qu’à l’acquisition de positions significatives sur les marchés IT à forte valeur ajoutée. Outre le pilotage opérationnel, Khaled Draz aura donc en charge la mise en œuvre de cette stratégie de développement qui vise à améliorer significativement les performances de CS. Il doit proposer dans les prochaines semaines une organisation opérationnelle en ligne avec ces objectifs.
Khaled Draz, âgé de 54 ans, diplômé de l ́École Polytechnique et de l ́École Nationale Supérieure des Télécommunications, a débuté sa carrière en 1984 chez Alcatel comme ingénieur de développement logiciel. De 2007 à 2011, en tant que p-dg d’Euriware, il a conduit un programme de transformation stratégique de l’entreprise avant d’être nommé directeur d’Areva Moyen-Orient.
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