L'essentiel Jeudi 17 Novembre @ VIPress.netAvago, Vishay, Silicon Labs, TI, Panasonic, Alpha Wire, Honeywell et Emerson remportent les 16e trophées du SPDEI
Hier soir à Paris, fabricants de composants, représentants, distributeurs, présidents de syndicats et personnalités de la filière électronique, ont assisté à la 16e édition des Trophées du SPDEI, cérémonie qui récompense les meilleurs fabricants de composants durant l’année écoulée ; Avago, Vishay, Silicon Labs, TI, Panasonic, Alpha Wire, Honeywell et Emerson ont remporté les trophées décernés par les distributeurs.
Pour cette seizième édition, les 29 distributeurs franchisés adhérents du SPDEI ont décerné leurs trophées dans huit catégories de produits, distinguant à chaque fois trois nominés dont le lauréat. Les fabricants de composants sont notés de 0 à 5 sur cinq critères : partenariat avec le distributeur ; innovation, prix, qualité et pérennité des produits ; rentabilité pour le distributeur ; ressources allouées pour le support du distributeur ; protection et traçabilité des designs.
Pour cette 16e édition, il y a eu 76% de votants, 187 fiches d’évaluation et 120 fabricants de composants notés.
Voici les résultats dans les quatre familles de semiconducteurs :
Optoélectronique, écrans, LED : Lauréat : Avago ; nominés : Toshiba, Vishay
Semiconducteurs standards : Lauréat : Vishay ; nominés : Maxim, Texas Instruments
Analogique, RF, Microwave : Lauréat : Silicon Labs ; nominés : Gennum, Semtech
High and Digital, processeurs, FPGA, circuit dédiés ASSP : Lauréat : Texas Instruments ; nominés : Freescale, Microchip.
Pour les quatre familles de composants passifs et produits d’énergie :
Composants passifs : Lauréat : Panasonic ; nominés : Bourns, Vishay
Connectique et câbles : Lauréat : Alpha Wire ; nominés : FCI, TE Connectivity
Composants électromécaniques (relais, boutons-poussoirs, commutateurs, claviers, etc) : Lauréat : Honeywell ; nominés : Alps, Eledis
Energie (alimentations, piles, batteries, panneaux PV, etc.) : Lauréat : Emerson; nominés : Lineage Power, Vicor.
Cette année, le prix spécial du SPDEI n’a pas été attribué.
Commandes en baisse sur le marché français de la distribution au 3e trimestre
A l’occasion de la cérémonie des 16e Trophées du SPDEI, François Kurek, président du syndicat des distributeurs français de composants, a fait le point sur la conjoncture en distribution : si la France a constaté, comme partout en Europe, une baisse d’activité à partir du troisième trimestre, notre pays s’en sort un peu mieux que l’ensemble de l’Europe de l’Ouest en terme de book-to-bill.
Ainsi, sur les neuf premiers mois de l’année, les ventes des adhérents du SPDEI ont progressé de 10% par rapport à janvier-septembre 2010, alors que les prises de commandes ont reculé de 13%. « 2011 sera donc un bon cru, même si 2012 s'annonce plus incertaine à cause d'un début d'année qui manquera de visibilité et sera marqué par la baisse de la prise de commande amorcée au troisième trimestre de 2011 », a commenté François Kurek.
Sur les neufs premiers mois de 2011, les ventes des adhérents ont représenté 377 M€, dont 233 M€ dans les semiconducteurs, 57 M€ dans les composants passifs et 87 M€ dans les connecteurs et composants électromécaniques. Ces chiffres sur neuf mois concernent uniquement et les ventes des adhérents du SPDEI et non pas l’ensemble du marché français de la distribution (DTAM). L’an passé, le DTAM français a représenté 934 M€, à comparer à 3965 M€ en Allemagne. Depuis le départ d’Arrow du SPDEI, le syndicat représente entre 50% et 60% de l’activité de la profession.
Globalement, le book-to-bill (rapport commandes sur facturations) du troisième trimestre a été de 0,88 dans les pays d’Europe pris en compte par l’IDEA (France, Allemagne, Royaume-Uni, pays nordiques), dont 0,89 en Allemagne et 0,81 en Italie, alors qu’en France il a atteint 0,91. Pour chaque famille de composants, la France a fait un peu mieux que l’Europe : 0,89 contre 0,85 en semiconducteurs, 1 contre 0,87 en composants passifs, 0,95 contre 0,94 pour les composants électromécaniques. François Kurek tente une explication : « nous sommes moins concernés par la baisse des marchés des énergies renouvelables et plus impliqués dans les marchés des transports hors automobile, que sont l'avionique et le ferroviaire ».
Nous reviendrons dans notre édition de demain sur le détail des statistiques pour le troisième trimestre que vient de nous communiquer l’IDEA.
Le CIEN, Mesurexpovision, Opto et RF&Hyper wireless se tiendront conjointement en octobre 2012
Les quatre salons Carrefour de l’électronique, Mesurexpovision, Opto et RF&Hyper wireless, se tiendront conjointement les 23, 24 et 25 octobre 2012 à Paris expo Porte de Versailles, a annoncé hier, lors des trophées du SPDEI, René Pérès, directeur général de GL events, l’organisateur de la manifestation.
Le CIEN, le salon des composants, de la production, de la fabrication et du test, Mesurexpovision, le salon de la mesure, de l’instrumentation et de la vision, Opto, le salon de toutes les solutions optiques, photoniques et laser, RF&Hyper Wireless, le salon des radiofréquences, des hyperfréquences, de la fibre optique et du wireless, se sont tenus cette année à des dates distinctes. Ils étaient 8380 visiteurs professionnels à sillonner en 2011 les allées des quatre salons qui rassemblaient 573 exposants français et internationaux.
« Grâce à cette nouvelle dynamique dans le développement des salons les visiteurs découvriront en une seule visite des offres complémentaires et en parfaite synergie : capteurs, CEM, composants et sous-ensembles, équipements de production, fibre optique, instrumentation de mesure et de contrôle, laser, métrologie, photoniques, fabrication électronique, RF et hyperfréquences, solutions de vision, solutions optiques/optroniques, test & mesure, wireless », a souligné l’organisateur.
« L’édition 2012 bénéficiera d’un accroissement des budgets promotionnels et marketing pour pérenniser le succès des ces salons », a promis hier soir René Pérès. A l’instar du président du SPDEI, les professionnels de l’électronique présents dans la salle ont pris acte avec satisfaction de cet engagement.
Investissements d’avenir : 32 millions d’euros pour 6 projets de logiciel embarqué
Le gouvernement annonce l’investissement de 32 millions d’euros dans 6 projets de recherche et développement en logiciel embarqué suite à l’appel à projets « briques génériques du logiciel embarqué » dans le cadre du volet « économie numérique » des investissements d’avenir.
En France, les systèmes numériques embarqués (automobile, gestion de l’énergie, télécommunications…), représentent 30 milliards d’euros de chiffres d’affaires annuel et 220 000 emplois.
En réponse à cet appel, 16 projets de recherche et développement ont été déposés et 6 projets ont été retenus. Ils bénéficieront d’un soutien public de 32 millions d’euros pour un investissement total en recherche et développement de 72 millions d’euros.
Les projets retenus sont les suivants :
- la « Plateforme partagée de services sur réseau domestique » (OpenTheBox) porte sur les logiciels pour la domotique utilisant les box d’accès à Internet ;
- le projet « ManyCoreLabs » veut optimiser les performances et la consommation énergétique des systèmes numériques embarqués ;
- le projet « certification des environnements de confiance » (CEEC), compte améliorer la sécurité informatique des systèmes embarqués ;
- le projet « d’atelier pour le co-développement matériel/logiciel des systèmes
embarqués » (ACOSE) ;
- l’« Atelier de Génie Système » (AGeSys), par son ouverture à l’open-source, a le potentiel pour devenir un atelier de référence pour le génie système ;
- l’« Atelier de développement et noyau pour systèmes embarqués » (ADN4SE) doit permettrz de réduire de manière importante les coûts de conception des logiciels embarqués.
Les acteurs impliqués dans ces projets appartiennent à différents secteurs industriels, couvrant non seulement les domaines automobile et sécurité/défense, moteurs traditionnels de l’industrie du logiciel embarqué en France, mais aussi de nouveaux domaines tels que le multimédia.
Un deuxième appel à projets sur le logiciel embarqué a été lancé le 21 juillet dernier dans le cadre des Investissements d’avenir. Les résultats seront communiqués début 2012.
La production d’afficheurs LCD pour téléviseurs va reculer de mois en mois
Après être remontée à 18,8 millions d’unités en octobre, la production mondiale d’afficheurs LCD pour téléviseurs devrait reculer de mois en mois pour tomber à 14,9 millions d’unités en janvier 2012, avertit DisplaySearch.
Au cours des derniers mois, les fabricants de LCD n’ont eu de cesse de contrôler leur production pour minimiser les stocks et réduire les pertes. Mais, en octobre, le taux d’utilisation de leurs capacités de production est remonté à 75%, contre 68% en septembre. Il devrait atteindre 74% en novembre, 72% en décembre et 74% en janvier 2012. L’étude constate une disparité importante suivant les fabricants : en octobre, les fabricants coréens ont fait tourner leurs usines à 84-85%, quand celles des producteurs taïwanais n’a pas dépassé 65%, et celles des Japonais a continué de baisser.
Le CNRS facilite l'accès à ses brevets pour les PME
Renforcer les capacités d’innovation et donc la compétitivité des petites et moyennes entreprises et industries françaises en leur cédant des brevets non exploités : tel est l’objectif du programme PR2 (Partenariat renforcé PME-Recherche) que lance le CNRS.
Ce dispositif a été présenté pour la première fois mardi dernier par le président du CNRS, Alain Fuchs, à l’occasion des journées « Contacts innovation » organisées par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Le CNRS dispose aujourd’hui d’environ 4500 familles de brevets (Une famille de brevets est constituée du brevet national et de ses déclinaisons internationales) dont certaines, pourtant très proches de la maturité, ne sont pas exploitées. L’organisme dépense chaque année près de 17 millions d’euros pour entretenir ses 4500 brevets. Alors plutôt que de laisser ces inventions en sommeil, le CNRS a décidé de les céder aux PME/PMI dans le cadre d’un véritable partenariat, indique le communiqué du CNRS. « Une entreprise intéressée par l’un de nos brevets devra s’engager à mener à bien, avec nos laboratoires, le programme de recherche de quelques mois qui permettra de transférer les savoir-faire et d’adapter l’invention à ses besoins spécifiques », explique Pierre Gohar, à la tête de la Direction de l’innovation et des relations avec les entreprises (DIRE) du CNRS.
Selon les estimations de la DIRE, environ 1000 familles de brevets, déjà proches d’un transfert, sont éligibles.
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