L'essentiel Mardi 25 Février @ VIPress.net

Hausse de 2,6% du marché européen de la distribution de semiconducteurs en 2013

Semiconducteurs>Distribution>Europe>Conjoncture>Etude de marché
25/02/2014 17:27:06 :


Le marché européen de la distribution de semiconducteurs a représenté 1,46 milliard d’euros au quatrième trimestre 2013, soit un recul de 3,4% par rapport au troisième trimestre 2013, mais une hausse de 11,1% par rapport au quatrième trimestre 2012, selon la DMASS, Distributors’ and Manufacturers’ Association of Semiconductor Specialists. Sur l’ensemble de l’année, le marché européen de la distribution de semiconducteurs affiche ainsi une hausse de 2,6%, à 5,87 milliards d’euros …

« Après la déconvenue de 2012, la profession a retrouvé un rythme de croissance normal en 2013, en ligne avec le redressement de l’ensemble de l’industrie en Europe. Malheureusement, les distributeurs ont été confrontés à une baisse des prix moyens de vente, que confirme le différentiel avec des volumes de livraisons en plus forte hausse », a commenté Georg Steinberger, chairman of DMASS.

Pour le seul quatrième trimestre, le marché français de la distribution de semiconducteurs a bondi de 17,9%, à 109 millions d’euros, par rapport au quatrième trimestre 2012. Quant au marché allemand de la distribution de semiconducteurs qui représente près d’un tiers du marché européen, il a progressé de 11,5% sur un an, à 433 M€. Le marché italien a progressé de 14,1%, à130 M€ ; au Royaume-Uni, les ventes trimestrielles n’ont progressé que de 8% sur un an, à 121 M€. L’Europe de l’Est a progressé de 13%, les pays scandinaves de 11,6% et Israël de 21%. Seuls les pays baltes, la Russie et la Hongrie ont enregistré des croissances négatives. Sur une base annuelle, la croissance a été ralentie par les contreperformances du Royaume-Uni, de la Russie et de l’Allemagne, dont les ventes ont régressé en 2013.

Par types de produits, la plupart des grandes familles de produits ont enregistré une croissance au quatrième trimestre, à l’exception des capteurs (-2,2%). Les plus faibles hausses ont été enregistrées par les circuits logiques programmables (+4,1%, à 117 M€, par rapport au quatrième trimestre 2012), les discrets (+6,9%, à 72 M€) et les circuits analogiques (+9,8%, à 396 M€). Par produits, les plus fortes croissances ont été le lot des mémoires Drams (+40,4%), des microcontrôleurs 32 bits (+35,7%) et des mémoires flash NAND (+33,9%), alors que les plus fortes baisses ont concerné les mémoires Eproms (-34,7%) et les discrets RF (-8,1%). Sur une base annuelle, toutes les grandes familles de produits ont renoué avec la croissance à l’exception des circuits logiques programmables et des circuits MOS Micro, sauvé en partie par les ventes de microcontrôleurs haut de gamme.



Fondée en 1989, la DMASS compte à ce jour 34 membres actifs (dont, pour les distributeurs, Anglia, Arrow, Avnet et ses filiales, dont Silica, Avnet Memec, Avnet SCS, Avnet Abacus et Avnet Israel, Digi-Key, EBV Elektronik, Farnell, Future Electronics, Mouser Electronics, MSC Gleichmann et Rutronik) et représente, suivant les pays, entre 80% et 85% du marché européen de la distribution. L’organisation professionnelle, - rappelons-le-, ne prend en compte que les semiconducteurs hors composants pour PC.


RFMD et Triquint fusionnent pour créer un géant de 2 milliards de dollars dans les composants RF

Semiconducteurs>Etats Unis>Fusions Acquisitions>Stratégie
25/02/2014 17:26:08 :


Les fabricants de composants et de solutions RF américains Triquint Semiconductor et RF Micro Devices ont annoncé hier un accord définitif de fusion entre égaux qui verra leurs anciens actionnaires posséder chacun 50% d’une nouvelle entreprise dont le nom reste à trouver et qui réalisera 2 milliards de dollars de chiffres d’affaires dans les solutions RF. La nouvelle entreprise, organisée autour de trois marchés : les terminaux mobiles, les infrastructures de réseaux et la défense et l’aéronautique, vise 150 M$ d’économies annuelles deux ans après la fusion …

La nouvelle entreprise combine des portefeuilles de produits complémentaires : amplificateurs de puissance, circuits intégrés de gestion de puissance, solutions de contrôle d’antennes, commutateurs, filtres, etc. Elle s’adresse au marché des fabricants de terminaux mobiles, mais également aux fabricants d’équipements d’infrastructure de réseaux et aux industriels de la défense et de l’aéronautique où elle proposera notamment ses solutions GaN (nitrure de gallium). Sur ses deux milliards de dollars de chiffre d’affaires, la nouvelle entreprise réalisera notamment 500 M$ sur les marchés des infrastructures et de la défense, où elle proposera, outre son catalogue de produits, des prestations de fonderie pour les marchés des radars, des stations de base de prochaine génération, des communications optiques et de l’Internet des Objets.

Pour bien marquer le caractère de fusion entre égaux, les postes de direction de la nouvelle entreprise seront répartis entre les deux géniteurs. Le CEO de Triquint sera le chairman non-exécutif de la nouvelle entité, tandis que le p-dg de RFMD deviendra CEO du nouvel ensemble. Un comité directeur de dix personnes sera constitué de cinq dirigeants de chaque firme.

Créé en 1991, RF Micro Devices, spécialisé dans les circuits RF et notamment les circuits en arséniure de gallium (GaAs), emploie 3500 personnes pour un chiffre d’affaires de 1,173 milliard de dollars en 2013. De son côté, Triquint, spécialisé dans les circuits RF et les services de fonderie, notamment en circuits GaAs, a été fondé en 1985. L’entreprise emploie aujourd’hui 2900 salariés pour un chiffre d’affaires de 893 M$ en 2013.


[L]http://files.shareholder.com/downloads/ABEA-2ZH3FY/2983513945x0x728004/0e2df9d5-2902-4751-b14e-edd5ad1604e0/RFMD%20%20TQNT%20Investor%20Presentation.pdf|Présentation de la fusion[/L]


Orange soutient les start-up de l’Internet des objets pour leur production d’objets connectés

Filière électronique>Télécoms>France>Stratégie
25/02/2014 17:28:03 :


Orange propose une offre complète pour les start-up qui se lancent dans le secteur de l’Internet des objets : choix d’un partenaire industriel pour la production de leurs objets connectés, modules de communication à intégrer, réseau de distribution, etc. L’objectif : les aider à accélérer leur développement et leur mise sur le marché. Par son soutien aux créateurs d’entreprises, Orange entend ainsi accompagner la forte croissance du marché de l’Internet des objets, qui touche les domaines de la personne, de la santé, de la maison, de la communauté ou de la ville …

Orange propose aux start-up qui auront été sélectionnées :
• l’ouverture de ses canaux de distribution en ligne, habituellement dédiés aux fabricants de grandes marques, en France, dans 19 pays d’Europe et en Afrique du Sud
• la mise en relation avec les industriels du marché mondial, afin de permettre aux start-up ayant un prototype d’objet connecté de trouver son partenaire d’industrialisation
• l’aide à la localisation afin d’être prêts à être distribués dans un grand nombre de pays européens rapidement
• enfin l’accès à différents modules de communications à intégrer dans son objet

Cette offre modulable s’adresse aux start-ups du monde entier ayant un prototype ou étant en phase de lancement d’un objet connecté, en 2G/3G/4G, Wi-Fi ou Bluetooth.

« Nous avons la conviction que les objets connectés constituent l’un des piliers de l’Internet de demain. En accompagnant les start-up du monde de l’internet des objets, Orange simplifie le parcours des PME innovantes pour distribuer leurs objets connectés et leur permet d’accélérer leur développement », commente Stéphane Richard, p-dg d’Orange.

L’opérateur a déjà mis en œuvre un éventail de mesures pour soutenir les entrepreneurs innovants, par le biais de son accélérateur de start-ups Orange Fab, déjà déployé en Asie du Sud-Est, en France, dans la Silicon Valley et bientôt en Israël et en Pologne, le programme Orange Partner, sa participation au NUMA – un haut lieu de l'innovation et du numérique établi à Paris – et Iris Capital, une société de capital-risque dont Orange est actionnaire.

Rendez-vous sur [L]http://iot.orangepartner.com/index-fr.html|http://iot.orangepartner.com/index-fr.html[/L] pour communiquer votre projet.




Sagemcom sera le principal fournisseur de compteurs Gazpar

Industriel>France>Contrats
25/02/2014 17:29:15 :


A la suite de la sélection vendredi dernier par GrDF des industriels pour la fourniture des compteurs intelligents Gazpar dans le cadre d’un contrat de 600 millions d’euros (voir notre [L]http://europelectronics.vipress.net/?id=adtpvvbvnfffvpapfq|article[/L]), le Français SagemCom assure qu’il sera le principal acteur à fournir du matériel sur l’ensemble de la chaine de valeur du comptage gaz en France. A la suite d’un appel d’offres, Sagemcom assurera la fourniture de 4,7 millions de compteurs, modules radio et concentrateurs dans le cadre du projet Gazpar (dont 2,5 millions en tranche ferme) …

250 personnes sont employés sur le site de Rueil-Malmaison (siège de Sagemcom) à la recherche, au développement, à la conception, au marketing des compteurs, des data concentrateurs et des logiciels pour la gestion du gaz, de l’électricité et de l’eau. La fabrication de ces produits communicants sera assurée en France, au cœur d’un écosystème adapté à l’assemblage de compteurs communicants en grande série.

« Nous sommes particulièrement fiers d’avoir été retenus par GrDF. De la conception jusqu’à la production, nous allons ainsi grâce à Gazpar participer activement au développement d’une filière française de l’énergie, capable d’exporter dans le monde entier des solutions innovantes et robustes » précise Eric Rieul, Directeur général délégué de Sagemcom Energy & Telecom.

Implanté à Rueil Malmaison, Sagemcom, détenu à 30% par ses salariés, est un groupe français qui conçoit et fabrique des terminaux communicants notamment dans les domaines de l’énergie et des télécoms. Avec un chiffre d’affaires de près de 1,2 milliard d’euros, Sagemcom emploie 4 200 personnes sur les cinq continents.

Rappelons que trois lauréats ont remporté à eux seuls 90% de l’appel d’offres. Il s'agit d'un consortium rassemblant le Français Sagemcom et le Roumain AEM, de l'Américain Itron et d'un groupement réunissant General Electric (marque Dresser) et l'Allemand Sappel. Les autres lauréats sont l'Allemand Elster, les Français Gazfio et Kerlink et le néo-zélandais Metrix.


Equipements pour SC : les commandes ont fléchi en janvier

Semiconducteurs>Production>Monde>Conjoncture>Etude de marché
25/02/2014 17:30:00 :


Malgré un démarrage poussif, SEMI veut croire que 2014 sera une année de croissance pour le marché mondial des équipements pour la fabrication des semiconducteurs : les fabricants de semiconducteurs s’équipent pour fabriquer des circuits avancés avec le 20nm en ligne de mire et les spécialistes de l’encapsulation et du test investissent dans le flip-chip et le packaging au niveau de la tranche et 3D …

Selon SEMI, les prises de commandes en équipements US pour la fabrication des semiconducteurs ont ainsi représenté 1,28 milliard de dollars en janvier 2014, soit 7,2% de moins qu’en décembre 2013, mais 19,1% de mieux qu’en janvier 2013. Les facturations ont pour leur part reculé de 8,3% en un mois, à 1240 M$, et ont été supérieures de 27,9% à celles de janvier 2013. Le book-to-bill (rapport commandes sur facturations) des fabricants d’équipements américains est remonté 1,04, contre 1,02 en décembre, 1,11 en novembre, 1,05 en octobre, 0,97 en septembre et 0,98 en août 2013.

Selon la SEAJ (Semiconductor Equipment Association of Japan), les commandes en équipements pour SC japonais ont représenté 100,418 milliards de yens en janvier (980 M$), en baisse de 6,8% par rapport à décembre 2013, et supérieures de 35,1% à celles de janvier 2013. Les facturations ont, pour leur part, progressé de 15,2% en un mois, à 91,675 milliards de yens (895 M$) et ont été supérieures de 45,6% à celles de janvier 2013. Le book-to-bill japonais est descendu à 1,10, contre 1,35 en décembre, 1,39 en novembre, 1,59 en octobre, 1,25 en septembre et 1,15 en août 2013.





Capitale européenne de l’innovation : Grenoble reste parmi les trois finalistes

Filière électronique>France>Europe>R&D>Politique
25/02/2014 17:30:45 :


Barcelone (Espagne), Grenoble (France) et Groningue (Pays-Bas) sont les trois finalistes pour le premier prix de la capitale européenne de l’innovation, ou iCapital. Paris, Espoo et Malaga n’ont donc pas été retenues. Le nom de la ville lauréate, qui remportera un prix de 500 000 euros, sera annoncé lors de la cérémonie de clôture de la [L]http://ec.europa.eu/research/innovation-union/ic2014/index_en.cfm|«convention de l’innovation 2014»[/L], principal événement consacré à l’innovation en Europe, qui aura lieu à Bruxelles les 10 et 11 mars …

Les trois finalistes ont été choisis sur une liste de six villes candidates établie par un groupe d'experts indépendants sur la base des principales initiatives déjà prises et des politiques mises en œuvre pour construire le meilleur «écosystème d'innovation».

Barcelone s'est distinguée par «l’introduction de nouvelles technologies permettant de rapprocher la ville des citoyens», Grenoble, par ses «investissements dans des projets ayant permis des avancées scientifiques et technologiques grâce à des synergies locales établies» et Groningue par «l’utilisation de nouveaux concepts, outils et procédés en vue de créer un écosystème énergétique intelligent centré sur l’utilisateur».




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