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Pierre Gattaz veut un allégement de charges de 100 milliards pour créer des emplois

Filière électronique>France>Politique
04/07/2013 13:34:02 :

Comment générer de la croissance en France ? Comment rendre nos entreprises plus compétitives ? Et comment développer des emplois en France ? Voilà les trois questions que Pierre Gattaz, élu hier à la présidence du Medef, s’engage à se poser tous les matins dans le cadre sa mission à la tête de l’organisation patronale. Inquiet devant la situation économique de la France et persuadé que « l’entreprise est en danger dans notre pays », le président du Medef a proposé solennellement un « pacte de confiance » au gouvernement, un engagement réciproque entre les entreprises, les partenaires sociaux et les pouvoirs publics. Extraits de son discours d’investiture …

« Vous me permettrez d’emprunter à notre ami Xavier Fontanet une formule qui me semble parfaitement résumer notre situation : « la France est un jardin envahi par les ronces – la réglementation –, et par les cailloux – les charges et les prélèvements. » …

« Le rapport Gallois a souligné que nous avions 12 points de marge de différence entre la France et la moyenne européenne. Une marge de 28% pour les entreprises françaises contre 40 % pour la moyenne européenne et 41% pour les entreprises allemandes. Cela signifie que nos entreprises payent 100 milliards d’euros de plus en charges et impôts que leurs homologues européennes ou allemandes. On recense jusqu’à 147 taxes qui pèsent sur nos entreprises. Et entre 2006 et 2012, ces taxes sont passées en moyenne de 8,5% à 12,5% de la Valeur Ajoutée des entreprises : soit 4 points grignotés en 6 ans. » …

« Je veux aujourd’hui proposer solennellement un « pacte de confiance » au gouvernement, un engagement réciproque entre les entreprises, les partenaires sociaux et les pouvoirs publics. C’est de la responsabilité du gouvernement de bâtir un environnement économique, législatif et réglementaire qui soit favorable à nos entreprises par la baisse de nos charges et par l’allègement des contraintes administratives qui pèsent sur nos entreprises. Il reviendra aux partenaires sociaux d’assumer, comme nous, leur responsabilité face à la crise en privilégiant toujours le dialogue de terrain sur le conflit social. Nous devons imaginer ensemble les contours d’un contrat économique et social rénové et plus adapté aux défis et aux changements que nous impose la mondialisation. »…

« Nous, entrepreneurs de notre côté, nous nous engageons à construire un avenir pour notre pays, une France qui gagne à l’horizon 2020 avec des entreprises compétitives créatrices d’emplois et des jeunes accueillis et intégrés dans nos entreprises. Des entreprises innovantes, conquérantes à l’international, qui chassent en meute et font rayonner l’image et le savoir-faire français. »…

« Je suis convaincu qu’avec ce « Pacte de confiance », nous parviendrons à faire baisser le chômage en dessous de 7%. »

« En premier lieu, nous voulons un transfert sur 5 ans de 50 milliards d’euros de cotisations sociales qui pèsent sur le travail vers des mécanismes de type TVA et CSG. Ensuite, une baisse sur 5 ans des prélèvements obligatoires de l’ordre de 50 milliards d’euros, en impôts divers et taxes qui pèsent sur nos marges.
On nous dira « c’est impossible » ! Mais 100 milliards d’économie sur 5 ans, c’est moins de 2% d’économie par an sur un budget global de 1200 milliards. C’est ce que nous, entreprises, savons réaliser sans drame lorsque le contexte économique nous impose des réformes. En troisième lieu, une démarche de simplification du code du travail, non pas pour diminuer les droits des salariés, simplement pour le rendre opérant et compréhensible pour tous. » …

« Je veux que, d’ici un an, nous puissions présenter à notre pays, une vision consolidée d’un futur possible à l’horizon 2020, une ambition collective. Ce projet France 2020 portera cette vision du futur et décrira aussi l’environnement législatif, social et réglementaire dont nous avons absolument besoin pour réaliser cette ambition. Par ce pacte de confiance, il s’agit de répondre à quatre défis, que nous, entrepreneurs seront à même de relever si le terreau France est favorable » …

« Le premier défi à relever pour nous entrepreneurs français est la construction du futur. Cela traitera de l’énergie, du tourisme, de la santé, du développement durable, de la sécurité des biens et personnes, du numérique, des matériaux, des technologies, des procédés, de la gestion de l’information, … et bien d’autres sujets qui sont autant d’opportunités, de marchés et d’emplois. » …

« Mais je veux aussi que le MEDEF réfléchisse et propose dans ce cadre les grands aménagements et équipements structurants qui nous feront défaut en termes d'aménagement du territoire : les canaux, les liaisons autoroutières, les lignes à grande vitesse, les réseaux haut débits numériques et les réseaux électriques intelligents »...

« Cette vision du futur, nous devons la décliner à court terme de manière très opérationnelle en accompagnant nos PME et ETI à l’international et à l’export. Car la mondialisation est notre deuxième grand défi à relever et le MEDEF doit agir sur ces sujets de manière plus concrète. Ce sera le rôle de Jean-Claude Volot dans mon équipe ».…

« De même, notre mouvement a un rôle déterminant à jouer dans la construction d’une Europe économique et sociale. C’est notre 3ème défi : construire l’Europe. Une Europe mieux intégrée économiquement et socialement pour éviter les effets de « dumping social » que l’on peut constater. » …

« L’audace créatrice sera le quatrième défi à relever : pour que la France redevienne une terre de créateurs d’entreprises, d’entrepreneurs, de développeurs et de bâtisseurs dans la durée. » …

L’intégralité du discours d’investiture de Pierre Gattaz est disponible [L]http://www.medef.com/medef-corporate/salle-de-presse/declarations/declarations/back/104/article/discours-dinvestiture-de-pierre-gattaz-president-du-medef-1.html|ICI[/L].


Alcatel-Lucent repousse les limites de l’accès ultra-haut débit sur les réseaux cuivre existants

Télécoms>Europe>R&D>Stratégie
04/07/2013 13:36:06 :


Alcatel-Lucent et Telekom Austria viennent d’accomplir le premier essai au monde, depuis les Bell Labs d’Alcatel-Lucent, d’une innovation permettant de moderniser les réseaux de télécommunication cuivre existants et de les transformer en systèmes d’accès ultra haut débit capables de fournir des vidéos, données et informations à plus de 1 Gbit/s. Ils ont fait appel à une technologie de transmission appelée G.fast qui n’est pas encore normalisée, et qui ne sera pas disponible sur le marché avant plusieurs années. Elle incarne toutefois une évolution possible des réseaux VDSL2, qui, avec la technologie de vectorisation, permettent aux fournisseurs de services de proposer une offre plus économique et un débit pouvant aller de plusieurs centaines de Mbit/s à un 1 Gbit/s sur de courtes distances …

Alcatel-Lucent a adapté des techniques de vectorisation des Bell Labs, déjà répandues sur le marché grâce à la commercialisation des réseaux VDSL2, afin de les associer à cette technologie de transmission appelée G.fast, qui utilise une large bande de fréquences afin d’atteindre des débits très élevés sur des lignes cuivre pour de très courtes distances.

La technologie G.fast est typiquement conçue pour des applications avec un débit de 500 Mbit/s à 100 mètres maximum. Au cours de tests récents dans des conditions de laboratoire, Alcatel-Lucent a réussi à atteindre un débit de 1,3 Gbit/s sur 70 mètres, ce qui fait de G.fast une technologie prometteuse pour les fournisseurs de services, en complément des réseaux fibre.

« Dans tout projet FTTH (fiber-to-the-home), une part conséquente du coût par abonné réside dans les derniers mètres entre la baie réseaux la plus proche et le domicile. Ces coûts peuvent être évités grâce au recours à la technologie G.fast sur des lignes téléphoniques cuivre existantes ; cela permet en outre d’éviter d’avoir à creuser des routes ou à déterrer des maisons pour installer un nouveau réseau en fibre optique », commente l’équipementier.

L’essai, qui a été réalisé en utilisant un prototype des Bell Labs, a permis de tester pour la première fois la technologie G.fast sur un simple câble de bonne qualité pour atteindre un débit maximum de 1,1 Gbit/s sur 70 mètres et 800 Mbit/s sur 100 mètres.


7 axes pour le contrat de filière "infrastructures numériques"

Filière électronique>France>Politique
04/07/2013 13:36:56 :


Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, de l’innovation et de l’économie numérique, ont réuni hier dans le centre de Villarceaux d’Alcatel-Lucent, à Nozay, le Comité stratégique de filière (CSF) numérique. Ce Comité a rassemblé, autour des ministres, les professionnels du secteur et les organisations syndicales représentant les personnels de la filière. Les ministres ont demandé que la filière se rassemble autour d’un "contrat de filière" concernant les infrastructures numériques, permettant une mobilisation des acteurs autour d’actions concrètes pour garantir l’avenir de nos entreprises et de notre outil industriel …

Ce contrat de filière "infrastructures numériques" se décompose en sept axes, déclinés en mesures concrètes et opérationnelles :
• Définir une stratégie de filière concernant l’emploi, les compétences et les métiers. La première étape dans cette direction consistera à définir un tableau de bord emplois/compétences.
• Développer l’alternance dans la filière et la formation aux métiers du très haut débit. L’objectif est notamment de porter le nombre d’alternants de 3 à 10% des effectifs du secteur informatique et logiciels d’ici 3 ans, soit environ 40 000 alternants, et de répondre au besoin en personnel qualifié lié au déploiement de la fibre optique, évalué à 10 000 personnes dans les cinq ans à venir.
• Développer la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) dans la filière, grâce à la conclusion d’un accord RSE de filière, signé par les entreprises volontaires et d’accords de branche RSE entre représentants des salariés et entreprises de la filière ; les actions transversales seront complétées par des actions plus spécifiques portant sur le développement du réemploi des téléphones mobiles et les services à valeur ajoutée.
• Améliorer durablement les relations entre entreprises dans la filière. Pour cela, l’Etat et les entreprises de la filière faciliteront le recours à la médiation, notamment en créant une instance de médiation de filière numérique. L’Etat soutiendra également la conclusion, à l’initiative des entreprises de la filière, de partenariats verticaux de recherche et développement à même de nous redonner une primauté en matière d’innovation, de normalisation et de standardisation.
• Développer l’activité à l’export des entreprises françaises du numérique.
• Accélérer le développement du sans contact mobile, en facilitant le passage à une masse critique d’utilisateurs et en promouvant le modèle centré sur la carte SIM.
• Ouvrir le chantier des villes et territoires numériques.


28 M€ pour tester un réseau électrique intelligent en Vendée

Industriel>France>R&D>Grands Programmes
04/07/2013 13:37:57 :


Le projet Smart Grid Vendée vient d'être lancé officiellement aux Sables d'Olonne, associant autour d’ERDF, Alstom, Actility, RTE, Cofely-Ineo, Legrand et le CNAM. Pendant 5 ans, ce « laboratoire à ciel ouvert » va embarquer plus de 150 collectivités locales, des industriels, start-up, chercheurs, ingénieurs, enseignants afin de tester de nouvelles solutions pour créer des solutions informatiques, des outils d'aide à la décision, et installer plus de 300 capteurs, nécessaires pour développer l'intelligence du réseau électrique vendéen …

Doté d’un budget d'un montant de 28 millions d'euros, le projet Smart Grid Vendée vise à expérimenter à l'échelle du département de la Vendée, de nouvelles solutions pour gérer et moderniser la distribution de l'électricité à l'heure de la transition énergétique.

Le réseau de distribution d'électricité doit aujourd'hui s'adapter dans le cadre de la transition énergétique à de nouveaux défis tels que l'augmentation de la production d'énergie décentralisée à partir d'énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque) ou le développement des véhicules électriques. Pour accompagner ces changements ainsi que le développement de nouveaux usages de l'électricité marqués par la recherche d'une plus grande sobriété énergétique, il est nécessaire de poursuivre la modernisation du réseau électrique, en y mettant toujours plus «d'intelligence ». L'entrée dans l'ère des smart grids (réseaux intelligents) marque ainsi une étape décisive dans la modernisation des réseaux.

Pour accomplir cette rupture technologique, les solutions suivantes seront développées pendant le projet Smart Grid Vendée : mise en place de capteurs télécommandés sur 100 bâtiments publics (mairies, piscines, écoles...) pour renforcer l'intelligence et la réactivité du réseau électrique et pour favoriser la maîtrise de la demande en énergie (MDE) ; développement de solutions informatiques de simulation et de prévision de l'état du réseau électrique, de la consommation et de la production ; mise en place de nouveaux automatismes sur le réseau pour gérer de façon dynamique les moyens de production d'origine renouvelable ; création d'outils d'aide à la décision et au pilotage actif de la consommation et de la production.

Ce projet est mené par le SyDEV, Syndicat Départemental d'Energie et d'Equipement de la Vendée, et ERDF, gestionnaire du réseau public de distribution d'électricité, auxquels sont associés, dans le cadre d'un consortium, 6 autres partenaires : Alstom Actility, RTE, Cofely-Ineo, Legrand et le CNAM.

Le projet a été conçu en réponse à l'Appel à Manifestation d'Intérêt (AMI) de l'ADEME sur les réseaux électriques intelligents lancé dans le cadre du programme des investissements d'avenir en 2011. Il bénéficie d'un soutien financier de l'ADEME à hauteur de 9,5 M€.

[L]http://www.datapressepremium.com/RMDIFF/2007730//ERDF_DOSSIERPRESSE_SMARGRIDVENDEE_VDEF.pdf|Plus d’informations[/L]


Circuits LTE : Altair Semiconductor lève 25 M$

Télécoms>Semiconducteurs>Europe>Financement
04/07/2013 13:39:29 :


La start-up israélienne Altair Semiconductor, spécialisée dans les jeux de circuits LTE simple mode, vient de lever 25 M$ auprès de ses investisseurs existants : Bessemer, BRM, Giza, JVP et Pacific Technology. Altair va utiliser ces fonds pour accompagner sa croissance et la montée en volume de ses livraisons de circuits LTE auprès de ses clients qui déploient leurs réseaux …

A ce jour, les circuits d’Altair ont été intégrés dans plus d’une centaine de produits différents (tablettes, PC ultrabooks, hotspots, dongles USB et routeurs), des produits développés par plus de 30 clients. Altair a livré son premier jeu de circuits LTE en 2009.


Sandisk acquiert Smart Storage Systems

Semiconducteurs>Sous systèmes>Etats Unis>Fusions Acquisitions
04/07/2013 13:40:03 :


Le fabricant américain de solutions de stockage à mémoires flash Sandisk vient de signer un accord définitif pour le rachat de Smart Storage Systems, qui développe des disques durs à état solide d’entreprise (SSD) basés sur les protocoles de stockage SATA et SAS. Le montant de l’acquisition est d’environ 307 millions de dollars …

Pour son dernier trimestre fiscal, Smart Storage Systems a réalisé un chiffre d’affaires de 25 M$. Environ 250 salariés de Smart Storage Systems devraient rejoindre Sandisk à la clôture de la transaction.

Cette acquisition permet à Sandisk d’adresser le marché de 1,6 milliard de dollars des produits de stockage SATA pour l’entreprise et renforce son portefeuille de produits SAS. C’est la quatrième acquisition de SanDisk dans le marché du stockage d’entreprise.




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