L'essentiel Mardi 19 Novembre @ VIPress.netAmphenol rachète la division « capteurs avancés » de General Electric pour 318 M$
Deuxième fabricant mondial de connecteurs, l’Américain Amphenol vient de signer un accord définitif pour le rachat de la division « capteurs avancés » de General Electric. Généralement adepte des petites acquisitions ciblées dont il fait peu de publicité, Amphenol déroge ainsi à la règle puisque le montant de l’acquisition atteint 318 millions de dollars. Amphenol souligne que le porte-feuille de capteurs et d’instruments à base de capteurs d’Advanced Sensors complète son offre en produits d’interconnexion …
Implantée en Pennsylvanie, Advanced Sensors (AS) est une division de GE spécialisée dans les capteurs et les instruments à base de capteurs pour les marchés des transports, de l’automobile, du médical et de l’industriel. L’entreprise, présente en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, emploie environ 1600 personnes.
Spécialisé dans les connecteurs pour applications électroniques et électriques, les connecteurs à fibre optique, les systèmes d’interconnexion, les antennes, les câbles coaxiaux et les câbles spéciaux haute vitesse, Amphenol a publié pour le troisième trimestre 2013, un chiffre d’affaires trimestriel de 1153 M$, en hausse de 5% par rapport au troisième trimestre 2012, pour un bénéfice net de 160,8 M$, contre 147,5 M$ un an plus tôt. Sur les neuf premiers mois de l’exercice, les ventes d’Amphenol atteignent ainsi 3369 M$, en hausse de 7% par rapport à janvier-septembre 2012.
Amphenol table pour le quatrième trimestre sur un CA compris entre 1146 M$ et 1171 M$. Pour l’ensemble de 2013, l’Américain a relevé sa prévision de chiffre d’affaires entre 4,515 et 4,540 milliards de dollars, soit une hausse de 5% à 6% par rapport à 2012.
La France reste le cinquième marché mondial pour les achats de semiconducteurs pour applications industrielles et professionnelles
En dehors des produits de masse dans l’informatique, les télécoms et l’électronique grand public, la France tient son rang. Alors que la Chine tente de disputer aux Etats-Unis, -à ce jour encore sans succès-, le titre de premier acheteur mondial de semiconducteurs pour applications industrielles et professionnelles (commande-contrôle des bâtiments et des résidences, génération et distribution de l’énergie, automatisation des procédés de production, électronique médicale, défense et aéronautique, test et mesure), une étude publiée par IHS montre que la France se situe au cinquième rang mondial pour les achats de semiconducteurs dans ces domaines, juste derrière l’Allemagne (4°), mais loin devant le devant le Royaume-Uni (11e rang mondial) …
Notre pays doit ce bon résultat à la présence sur son sol de grands groupes tels Schneider Electric, Thales, Alstom et le groupe européen EADS. La France peut ainsi se targuer de représenter encore 5,7% de la consommation mondiale de semiconducteurs pour applications industrielles et professionnelles, contre 6% en 2011. Elle devance ainsi dans l’ordre, la Suisse, Taïwan, l’Inde, le Canada et la Corée du Sud. Le Royaume-Uni, avec peu de grands groupes nationaux d’électronique, est relégué au 11e rang mondial.
Au quatrième rang mondial, l’Allemagne bénéficie de la présence de Bosch, Thyssenkrup, Osram, Siemens et Hauser pour représenter 9,7% de la consommation mondiale, contre 9,6% en 2011.
Globalement, la part de la zone EMEA devrait reculer de 30,4% à 29,3% d’ici à 2017.
Malgré ses déboires, le Japon tient son rang de troisième pays consommateur de semiconducteurs pour applications industrielles et professionnelles avec une part qui recule toutefois à 11,5%. Les principaux acheteurs du pays sont : Panasonic, Mitsubishi, Toshiba et Hitachi. Sa part devrait tomber à 8,2% en 2017.
Moins connus sont les grand OEM industriels chinois : Dahua, Ningbo Water Meter et Midea. Avec l’appui des multinationales implantées dans le pays (Siemens, ABB, GE Healthcare notamment), ils permettent à la Chine d’absorber 15,7% de la consommation mondiale de semiconducteurs pour applications industrielles et professionnelles en 2012, contre 12,9% en 2011.
Mais, malgré sa percée, la Chine reste encore loin des Etats-Unis, dont la consommation de puces pour ces marchés représente encore 31,6% du total mondial. Et même si la part du continent américain dans son ensemble devrait baisser de 36,3% à 35,5% entre 2012 et 2017, IHS prétend que les Etats-Unis garderont leur premier rang mondial. Des groupes aussi solides que General Electric, Honeywell, Halliburton, Johnson & Johnson, Boeing, Raytheon et Agilent plaident en faveur du maintien de la prédominance des Etats-Unis pour les achats de semiconducteurs pour applications industrielles et professionnelles.
Faurecia et Magneti Marelli s’allient dans les applications automobiles d'interface homme-machine
Faurecia et Magneti Marelli annoncent la signature d'un accord de coopération pour la conception, le développement et la fabrication de produits d'interface homme-machine (IHM) pour l'intérieur véhicule. Grâce à cet accord, Faurecia et Magneti Marelli ambitionnent d'élargir leur offre de systèmes d'intérieur, en y ajoutant des solutions d'interface homme-machine à une gamme de produits tels que des façades centrales, commandes de plafonnier et écrans tactiles rétractables ou à l'intégration physique d'appareils nomades tels que smartphones et tablettes numériques …
Le partenariat s'appuie sur l'expertise combinée de Faurecia et de Magneti Marelli. Faurecia apporte son expertise dans les architectures et solutions d'intérieur véhicule, tandis que Magneti Marelli apporte ses compétences étendues dans les domaines des écrans, de l'électronique, des commutateurs et des fonctions tactiles. En joignant leurs compétences et leur savoir-faire les partenaires comptent fournir une large gamme de solutions avec des matériaux innovants, de la mécatronique et des interfaces naturelles.
« Cet accord conduit à une nouvelle ère de solutions intégrées d'interface homme-machine, dans laquelle l'expérience de l'utilisateur de recevoir, gérer et partager des informations à l'intérieur de la voiture, se déplace vers une interface unique, interactive et élargie, où la fusion entre les plastiques et l'électronique est cruciale », souligne Eugenio Razelli, Directeur Général de Magneti Marelli.
« Il s'agit d'une étape importante dans l'évolution de notre offre de systèmes d'intérieur afin de répondre aux besoins des constructeurs automobiles pour une connectivité accrue et une utilisation intelligente de l'architecture intérieure », a déclaré Yann Delabrière, Président-directeur général de Faurecia.
Faurecia vise à renforcer son leadership mondial dans l'intérieur véhicule en proposant l'intégration physique des appareils mobiles, tels que les smartphones, tablettes et autres appareils. Faurecia propose déjà des composants de recharge sans-fil grâce à son partenariat avec PLDS (Philips & Lite-On Digital Solutions).
Magneti Marelli vise à renforcer sa position de leader dans l'électronique automobile grâce à sa capacité à mettre en œuvre des solutions complètes d'IHM (voix, toucher, affichage) capables d'accompagner les constructeurs automobiles en termes de style, de fonctionnalités et d'intégration physique des appareils grand-public.
Faurecia est le sixième équipementier automobile mondial dans quatre activités clés : sièges d'automobile, technologies de contrôle des émissions, systèmes d'intérieur et extérieurs d'automobile. Le groupe a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de 17,4 milliards d'euros. Au 31 décembre 2012, Faurecia employait 94 000 personnes dans 34 pays sur 320 sites, dont 30 centres de R&D.
L’Italien Magneti Marelli est un groupe international engagé dans la conception et la production de systèmes et de composants de haute technologie pour le secteur automobile. Avec environ de 37 000 employés, 86 usines, 12 centres de R & D et 26 centres d'application, le groupe est présent dans 19 pays.
Rambus ouvre un centre de recherche sur la sécurité à Paris
L’Américain Rambus, l'une des principales sociétés de licences de technologie, vient d’annoncer l'ouverture d'un centre de recherche à Paris, spécialisé dans la sécurité des circuits intégrés. L'antenne européenne des Laboratoires Rambus s'intéressera aux exigences de sécurité complexe et développera notamment des recherches sur l'intégration de cœurs d’IP de semiconducteurs. « Paris est un lieu idéal pour établir un centre de recherche au vu de la qualité et du nombre de ses experts en technologie et en sécurité », a déclaré Dr. Marin Scott, Directeur Technique de Rambus …
« Etant donné que la sécurité est de plus en plus prise en considération dans les circuits intégrés, nous allons dédier des ressources à ce centre de recherche pour tirer parti du meilleur de notre expertise, tant dans le domaine de la sécurité que dans celui des matériels embarqués, afin de développer et de commercialiser des solutions innovantes », a-t-il poursuivi.
« Je me réjouis que Rambus ait choisi Paris pour cet investissement stratégique. Avec une demande grandissante en Europe pour des solutions de sécurité alliées à un système de crédit impôt recherche et à des personnes hautement qualifiées, Rambus trouvera en France tout ce dont la société a besoin pour développer son entreprise avec succès », a affirmé David Appia, président de l’Agence Française pour les Investissements Internationaux (AFII).
Rambus, surtout réputé au départ pour ses technologies d’interfaces de puce haut débit et ses architectures mémoires, s’est également spécialisé dans la sécurité en rachetant en 2011 son compatriote Cryptography Research, une société de licence spécialisée dans les solutions de sécurité pour les semiconducteurs. Le montant de l’acquisition avait alors atteint 342,5 millions de dollars, dont 167,5 millions de dollars en numéraire.
C’est d’ailleurs, un ancien de Cryptography Research, Craig Hampet, qui dirigera initialement le centre de recherche parisien. Le centre de recherche développera des solutions incluant logiciels, cœurs, interfaces, ainsi que des outils facilitant l’intégration de la sécurité matérielle dans des systèmes sur une puce.
Enfin, le centre offre à Rambus l’opportunité de nouer des liens avec les établissements de recherche universitaires et académiques de la région parisienne.
Hausse de 9% du marché des Drams au troisième trimestre
Malgré une hausse des prix qui ralentit, la consommation mondiale de mémoires Drams a progressé de 9% en trois mois au troisième trimestre, à 9,3 milliards de dollars, selon DramExchange. Le prix moyen des Drams aurait dû baisser en raison d’une plus faible demande, mais l’incendie qui a eu lieu dans l’usine chinoise de SK Hynix a finalement permis une poursuite de la hausse du prix moyen. Cette année, le marché des Drams devrait ainsi progresser de 40% par rapport à 2012 …
Le marché des Drams est désormais aux mains de trois acteurs (les Coréens Samsung et SK Hynix et l’Américain Micron Technology), alors que les fabricants taïwanais (Nanya, Windbond, Powerchip) deviennent de plus en plus marginaux.
Du trio, Samsung est celui dont les ventes ont progressé le plus vite par rapport au deuxième trimestre (+23,4%), alors que les ventes de SK Hynix n’ont progressé que de 3,7% et celles de Micron (qui a repris Elpida) de 1,6%. Samsung détenait ainsi 32,7% du marché des Drams au troisième trimestre, contre 30% pour SK Hynix et 28,1% pour Micron.
Les actionnaires de Molex approuvent le rachat par Koch Industries
A plus de 85% les actionnaires de Molex ont approuvé le projet de rachat de leur entreprise par le géant industriel Koch Industries. Le montant de l’acquisition devrait atteindre 7,2 milliards de dollars pour le troisième fabricant mondial de connecteurs dont le chiffre d’affaires annuel du dernier exercice clos fin juin a atteint 3,6 milliards de dollars …
Parallèlement, Molex indique avoir reçu à ce jour toutes les autorisations par les juridictions des pays concernés à l’exception de la Chine et de l’Ukraine. Ahhh, l’Ukraine !
Fondé il y a 75 ans et dirigé par la famille Krehbiel, Molex réalise plus de 70% de ses ventes à l’extérieur des Etats-Unis. Molex possède 41 usines dans 15 pays et emploie globalement plus de 35 000 personnes. Son catalogue produits comprend environ 100 000 références.
Le groupe Koch Industries est l’une des plus grosses sociétés non cotées aux Etats-Unis. Les domaines d’activités du conglomérat sont extrêmement variés : génie pétrolier, génie chimique, finance, courtage de matières premières, élevage, etc. A priori donc aucune synergie avec Molex. Koch Industries revendique un chiffre d’affaires global de plus de 115 milliards de dollars. Présent dans près de 60 pays, Koch Industries emploie 60 000 personnes, dont près de 50 000 salariés aux Etats-Unis. Depuis 2003, Koch Industries a dépensé environ 50 milliards de dollars en acquisitions et investissements.
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