L'essentiel Mardi 13 Mars @ VIPress.netComposants passifs : Kemet prend le contrôle du Japonais NEC Tokin
Amorce d’une concentration majeure dans l’industrie mondiale des composants passifs : le fabricant américain de condensateurs Kemet prend une participation de 34% dans NEC Tokin, avec une option pour racheter 100% du capital de la filiale du groupe NEC qui réalise 755 M$ de CA dans les composant passifs.
Lors de son dernier exercice fiscal clos fin mars 2011, NEC Tokin a en effet réalisé un chiffre d’affaires de 64,77 milliards de yens (755 M$), dont 40% dans les condensateurs, 35% dans les composants électromécaniques, 11% dans les composants électromagnétiques, 7% dans les composants piézoélectriques et 6% dans les composants d’accès.
Dans un premier temps, Kemet a signé un accord pour prendre 34% du capital de NEC Tokin, pour 50 millions de dollars, et détenir 51% des droits de vote du fabricant japonais. Puis, Kemet doit effectuer un second paiement de 50 M$ en août 2014 pour porter sa participation de 34% à 49%, tout en conservant 51% des droits de vote du fabricant japonais. Enfin, Kemet a une option pour acquérir 100% de NEC Tokin sur la base d’un multiple de six fois le bénéfice (EBITDA) de NEC Tokin amputé des versements initiaux.
NEC Tokin a des usines au Japon, en Chine, au Vietnam, aux Philippines et en Thaïlande, ainsi que dix bureaux de ventes aux Etats-Unis, en Europe et en Asie.
L’année dernière, une usine de condensateurs a été endommagée suite aux inondations en Thaïlande. En janvier, le Japonais a annoncé l’abandon de cette usine et la construction d’une usine flambant neuve dans une autre région du pays. Cette nouvelle usine doit entrer en production en mai prochain.
Répartition des ventes annuelles de NEC Tokin
La maison-mère du sous-traitant MSL Circuits rachète l’activité de services industriels et de fabrication de Sagemcom
Maison-mère du sous-traitant de fabrication de produits de grandes séries de Meung-sur-Loire MSL Circuits, AIAC (American Industrial Acquisition Corporation) a finalisé l’acquisition de l’activité de services industriels et de fabrication de petites et moyennes séries de Sagemcom ; cette activité regroupe un site industriel basé à Bayonne de 264 salariés, un site de production à Tunis comptant 644 salariés, ainsi que des fonctions support dédiées, basées à Rueil-Malmaison comprenant 18 salariés.
Avec cette acquisition, AIAC renforce sa position sur le marché de la sous-traitance électronique en élargissant son offre industrielle aux petites et moyennes séries et revendique ainsi le troisième rang français sur le marché de la sous-traitance en électronique en termes de chiffre d’affaires.
Déjà la tête de MSL Circuits, Bruno Racault prend la direction de l’activité transférée. « L’activité de services industriels et de fabrication de petites et moyennes séries de Sagemcom permet à AIAC de consolider sa présence dans le secteur de la sous-traitance électronique en Europe et de se hisser parmi les leaders du secteur », commente le dirigeant.
Les deux nouvelles entités s’appellent désormais Bayonne Manufacturing and Services Circuits (BMS Circuits) et Tunis International Subcontracting Circuits (TIS Circuits).
AIAC est un investisseur industriel spécialisé dans la reprise d’activités générant un chiffre d’affaires compris entre 30 et 200 millions de dollars. Il regroupe 17 sociétés, avec un total de 38 usines et 5300 salariés répartis entre 13 pays (Amérique du nord et Europe principalement), pour un chiffre d’affaires total d’environ 1 milliard de dollars. AIAC a notamment repris des activités industrielles auprès des groupes tels que Boeing, Siemens, Northrop, Grumman, Lockheed Martin, Kodak, Ahlstrom, Novelis, Jabil circuits.
Sagemcom opère sur les marchés du haut-débit (maison numérique, décodeurs, box Internet, téléphonie et terminaux multimédia), des télécoms et de l’énergie (M2M, infrastructures télécoms, compteurs communicants et management de l’énergie), et de la gestion de documents (terminaux d’impression, logiciels et solutions, dématérialisation). Avec un chiffre d’affaires de près de 1,5 milliard d’euros, Sagemcom emploie 6000 personnes sur les cinq continents.
Orange, Publicis et Iris créent un fonds d’investissement de 300 M€ pour l’économie numérique
France Télécom-Orange et Publicis Groupe annoncent un partenariat avec Iris Capital Management pour constituer l'un des plus importants acteurs européens de capital risque en économie numérique ; Orange et Publicis Groupe apporteront ensemble 150 millions d'euros à cette initiative.
Avec les engagements déjà pris par les investisseurs actuels, dont le Fonds Européen d'Investissement et CDC Entreprises (groupe Caisse des Dépôts), la capacité d'investissement totale dépassera les 300 millions d'euros.
Trois fonds seront créés et investiront uniquement dans des entreprises créatrices de valeur dans l'économie numérique. OP Ventures Growth ciblera les sociétés établies, en France et en Europe, avec des investissements allant jusqu'à 15 millions d'euros par projet. OP Ventures Global investira dans des start-up hors d'Europe, également jusqu'à 15 millions d'euros. OP Ventures Early Stage fournira à de jeunes entreprises de France et d'Europe le capital et les investissements de lancement, et investira jusqu'à 3 millions d'euros par projet.
OP Ventures Growth et OP Ventures Global sont opérationnels dès aujourd'hui, tandis qu'OP Ventures Early Stage démarrera son activité dans le courant du second trimestre 2012.
« Cette initiative vient compléter les importants efforts d'Orange en matière de recherche et développement, et permettra de favoriser l'émergence de futurs leaders de l'économie numérique en apportant des financements à différents stades de leur développement », déclare Stéphane Richard, p-dg de France Télécom-Orange.
Concrètement, Orange et Publicis Groupe prendront chacune 24,5% de participation minoritaire dans la société de gestion Iris basée à Paris. La direction d'Iris conservera une participation majoritaire de 51%. Toutes les décisions d'investissements et de cessions seront prises par un comité d'investissement indépendant.
Le marché européen des équipements pour SC a bondi de 80% en 2011
Selon la dernière étude de SEMI, les ventes mondiales d’équipements pour la fabrication des semiconducteurs ont finalement totalisé 43,53 milliards de dollars en 2011, en hausse de 9% par rapport à 2011 ; les ventes d’équipements pour le traitement de la tranche ont augmenté de 15%, tandis que celles de machines d’assemblage ont reculé de 14% et celles d’équipements de test ont baissé de 9%.
L’an passé, l’Amérique du Nord est redevenue le premier marché pour les équipements pour SC grâce à un bond des ventes d’équipements pour SC de 61%, à 9,26 milliards de dollars. En Europe, les ventes d’équipements pour SC ont bondi de 80%, à 4,22 milliards, pour représenter 9,7% des dépenses mondiales.
Bel Fuse rachète un fabricant suédois de composants d’interconnexion pour fibre optique
Spécialisé dans les composants passifs, les composants magnétiques de protection, d'interconnexion et de conversion d'énergie, l’Américain Bel Fuse annonce l’acquisition du Suédois Gigacom Interconnect, un fournisseur de composants d’interconnexion pour fibre optique pour des applications dans l’aéronautique civile notamment.
L’acquisition de Gigacom Inteconnect permettra à Bel Fuse de compléter l’offre de sa filiale Cinch Connectors (rachetée à Safran en 2010) pour les marchés de l’aéronautique et du militaire. Fondé en 1996, Gigacom Interconnect est une division du groupe suédois Gigacom, un fournisseur de composants à fibre optique.
En 2011, Bel Fuse a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 295,1 millions de dollars contre 302,5 millions en 2010, pour un bénéfice net de 3,8 M$, contre 13,6 M$ en 2010.
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