L'essentiel Mercredi 12 Février @ VIPress.net20 millions d’euros pour l’expérimentation de 3000 véhicules communicants sur 2000 km de routes connectées
La voiture connectée sort des cartons des laboratoires et des graphiques des sociétés d’étude de marché. Le ministre des transports Frédéric Cuvillier a annoncé hier, lors de la conférence nationale autour des transports intelligents (*), le déploiement expérimental de plus de 3000 véhicules communicants sur 2000 km de routes connectées. La France lance ainsi la plus large expérimentation dans le cadre de l’appel à projets européen SCOOP@F …
L’expérimentation portera sur 5 ou 6 sites pilotes, notamment en Ile-de-France, sur la rocade bordelaise et sur les routes départementales de l’Isère. Les routes et les véhicules communiqueront grâce à des bornes en bord de route et des récepteurs Wifi dans les véhicules, via les réseaux publics de téléphonie mobile. Les voitures envoient leur position, leur vitesse et peuvent signaler des obstacles (objets sur la chaussée, véhicule à contre-sens). Les routes informent les automobilistes via une tablette connectée fixée sur le tableau de bord (vitesse autorisée, chantiers en cours, accidents signalés). Ce projet mobilisera environ 20 millions d’euros, notamment autour de partenaires publics (Etat et collectivités territoriales) et de constructeurs automobiles.
Cette annonce a été faite lors de la conférence nationale autour des transports intelligents organisée par le ministère des transports. A cette occasion, le ministre a annoncé trois autres mesures concrètes pour assurer le développement des transports intelligents en France : la mise en place de la « fabrique de la mobilité 2.0 », le lancement de la construction d’un grand calculateur d’itinéraire national multimodal et le lancement du débat national sur l’ouverture des données publiques.
La mise en place de la « fabrique de la mobilité 2.0 » effectuera dès mars 2014, un regroupement des acteurs du secteur afin de mettre en synergie les industriels, les acteurs publics et les organismes de recherche du secteur. Ensemble, ils auront notamment pour objectifs : de prioriser les services pour lesquels des développements sont souhaitables ; de définir les évolutions réglementaires nécessaires au développement de la filière ; d’identifier les besoins de formation et de sensibilisation aux transports intelligents ; d’établir les besoins d’observation statistique du marché français.
Le lancement de la construction d’un grand calculateur d’itinéraire national multimodal s’effectuera également à partir de mars 2014 : sur une seule application smartphone, les usagers pourront organiser leurs trajets en consultant les horaires et la fréquentation en temps réel. L’Agence française pour l'information multimodale et la billettique (AFIMB) aura le soin de conduire ce projet et de trouver les solutions adaptées et réalistes avec les autorités publiques (Etat, GART, ARF) et les entreprises concernées (dont la SNCF), avec pour objectif de mettre en application ce nouveau service en 2015.
Le lancement du débat national sur l’ouverture des données publiques (open data) dans le domaine des transports doit permettre de définir des recommandations qui seront remises en octobre 2014. Rassemblant l’ensemble des parties prenantes du secteur, ce débat sera animé par Francis Jutand, membre du conseil national du numérique.
(* )Filière d’excellence en France, les transports intelligents représentent un marché annuel de 4,5 milliards d’euros, 45 000 emplois directs dans le secteur privé et entre 500 et 1000 entreprises, principalement des PME. Les transports intelligents sont des dispositifs innovants appliquant les nouvelles technologies aux transports. Les véhicules automatisés sans conducteurs, les voitures et les routes qui s’échangent des informations sur la sécurité ou les conditions de circulation, le covoiturage et l’autopartage, les applications smartphone d’aide à la mobilité sont autant de déclinaisons concrètes des transports intelligents.
Télécharger le [L]http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DP_Mobilite2-0_110214.pdf|dossier du ministère[/L] qui énumère les différentes initiatives concernant les transports intelligents en démonstration lors de l’événement Mobilité 2.0 : Co-Drive : des véhicules communicants sur une route intelligente, Trans’Yves : le valet de parking intelligent, KIMSI : un véhicule adapté aux personnes à mobilité réduite, VIPA : la mobilité autonome au service du grand public, Projet ABV : une voiture automatisée pour évoluer en milieu urbain, Link&Go : une navette automatisée en conduite manuelle ou automatique, INRIA : le véhicule automatique pour fluidifier la circulation autour des parkings, un modèle de communication véhicule / infrastructure proposé par Orange, IVECO : le mini bus hybride rechargeable, Fly’n Sense : la sécurité et l’inspection des infrastructures grâce aux drones.
Recharge sans fil : deux consortiums s’allient pour assurer l’interopérabilité de leurs standards
Jusqu’ici concurrent, deux consortiums industriels créés pour développer des technologies de recharge sans fil viennent de signer un accord pour assurer l’interopérabilité de leurs standards et accélérer l’adoption de la recharge sans fil pour les terminaux mobiles. Le marché des émetteurs-récepteurs pour la recharge sans fil pourrait ainsi passer de 25 millions d’unités actuellement à 1,7 milliard d’unités en 2018, selon IHS …
L’alliance A4WP (Alliance foo Wireless Power) et l’alliance PMA (Power Matters Alliance) joignent ainsi leurs forces pour assurer une totale interopérabilité de leurs standards de recharge sans fil. L’alliance [L]http://www.rezence.com|A4WP[/L] est emmenée par Broadcom, Gill Electronics, Integrated Device Technology, Intel, Qualcomm, Samsung Electronics, Samsung Electro-Mechanics et WiTricity. L’alliance [L]http://www.powermatters.org|PMA[/L] associe notamment Starbucks, Procter & Gamble et Powermat Technologies. Reste désormais à convaincre la troisième assoccation, le consortium Wireless Power Consortium ([L]http://www.wirelesspowerconsortium.com|WPC[/L]), qui fait pour l’instant cavalier seul.
Elco Group reprend PCB Ramaer
Le fabricant de circuits imprimés italien Elco Group vient de prendre le contrôle de son homologue néerlandais PCB Ramaer, nous apprend la presse transalpine. PCB Ramaer emploie une centaine de personnes à Helmond, aux Pays-Bas, pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 20 M€ …
Le nouvel ensemble devrait réaliser un chiffre d’affaires de l’ordre de 45 M€ avec un effectif de 450 personnes. En France, Elco Group s’était fait connaître en rachetant l’ancienne usine de Bull Circuits Imprimés à Angers. Le groupe italien a ainsi des usines en Italie, en France, en Espagne, en Chine et maintenant aux Pays-Bas.
Chiffre d’affaires en baisse de 9,7% pour Cofidur
Le groupe de sous-traitance Cofidur a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 82,06 millions d’euros, en retrait de 9,7% par rapport au chiffre d’affaires de 2012 à périmètre comparable …
« Le contexte industriel actuel toujours aussi peu favorable et à l’origine du recul du chiffre d’affaires de l’exercice, ne remet nullement en cause la perspective de résultat positif pour 2013 », assure l’avis financier du groupe. Les résultats du groupe seront publiés le 31 mars. En 2012, Cofidur avait réalisé un chiffre d’affaires de 90,88 M€, pour un bénéfice net de 2,233 M€.
Actia Group dépasse les 300 M€ de chiffre d’affaires
Le Toulousain Actia Group, spécialiste mondial des systèmes embarqués électroniques à haute valeur ajoutée, principalement pour l’automobile, a réalisé sur l’année 2013 un chiffre d’affaires consolidé de 303,7 M€, en hausse de 5,0 % par rapport à 2012. Avec de bonnes performances sur le marché Nord-Américain et en Chine, et des résultats satisfaisants en Europe malgré un environnement tendu, les ventes réalisées par les filiales d’Actia à l’international ont augmenté de 7,1% pour représenter 46% du chiffre d’affaires du groupe …
Globalement, les deux branches du groupe ont participé à la croissance de l’activité : L’Automobile (89% des ventes) dont la facturation progresse de 4,2% à 270,2 M€, confirme sa dynamique grâce au succès de ses innovations dans les systèmes embarqués. L’activité a été particulièrement soutenue dans les secteurs des bus et cars, des engins spéciaux et des camions. Parallèlement, les ventes liées aux voitures électriques Autolib s’effectuent désormais à un rythme plus régulier, commente l’industriel. Les Télécommunications (11% des ventes) avec un chiffre d’affaires en croissance de 12% à 33,3 M€ se redressent après avoir atteint un point bas en 2012. La branche bénéficie de projets pluriannuels dans les stations terriennes et les infrastructures pour la gestion des réseaux d’énergie électrique moyenne tension.
Pour le quatrième trimestre 2013, période d’activité traditionnellement plus soutenue, Actia Group a enregistré un chiffre d’affaires de 86,0 M€ en hausse de 8,9%. Sur la période, les ventes de la branche Automobile ressortent à 74,7 M€, soit +8,4%, et celles de la branche Télécommunications atteignent 11,2 M€, en augmentation de 12,2%.
« Ces dernières années ont été marquées par notre volonté de maintenir nos investissements en R&D et de monter en gamme, malgré un environnement particulièrement dégradé. Cette stratégie porte ses fruits. Notre clientèle internationale s’étoffe régulièrement et élargit ses demandes, convaincue des atouts concurrentiels qu’offrent nos innovations comme nos nouveaux portails télématiques. Nous sommes résolument confiants pour poursuivre en 2014 notre croissance rentable», a déclaré Christian Desmoulins, président du directoire d’Actia.
Synopsys acquiert le Belge Target Compiler Technologies
Pas de trêve pour le rachat de start-up par les trois leaders mondiaux de la CAO électronique : après les emplettes ces derniers jours de Mentor Graphics et de Cadence, c’est au tour de Synopsys de sortir du bois. L’Américain, leader mondial des logiciels et IP utilisés dans la conception, la vérification et la fabrication des composants et systèmes électroniques, vient en effet de racheter, pour un montant non dévoilé, le Belge Target Compiler Technologies. Implanté à Louvain, Target est spécialisé dans les logiciels pour concevoir et programmer les ASIP (pour application-specific instruction-set processors) …
Les ASIP se distinguent des architectures de processeurs standards par la possibilité pour les développeurs d’implémenter dans le circuit leur propre engin logiciel programmable pour optimiser le traitement intensif du signal et des données. Avec l’acquisition de Target Compiler Technologies, Synopsys complète son offre d’outils logiciels pour ASIP et intègre une équipe expérimentée dans ce domaine.
Rappelons que Synopsys a clos son exercice fiscal 2013 sur un chiffre d’affaires annuel de 1,962 milliard de dollars, en hausse de 11,7% par rapport à l’année précédente. Son bénéfice net atteint 247,8 millions de dollars, contre 182,4 M$, un an plus tôt.
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