L'essentiel Mercredi 20 Juin @ VIPress.netEvaluation des pôles de compétitivité : bilan globalement positif, mais…
Le rapport de l’évaluation de la deuxième phase de la politique des pôles de compétitivité vient d’être remis au gouvernement ; cette évaluation, conduite entre décembre 2011 et juin 2012 et qui porte sur la mise en oeuvre des pôles de compétitivité de 2009 à 2012, a mis en évidence l’efficacité de l’action des pôles de compétitivité, « relevant des résultats positifs générés par les dynamiques de coopération développées par les pôles de compétitivité en faveur de leurs membres ».
La majorité des entreprises membres des pôles déclarent en effet avoir augmenté leurs investissements et effectifs en R&D depuis leur adhésion. Près de 66% des entreprises membres affirment avoir créé des emplois et plus de 80% en avoir maintenu. Enfin, un tiers des entreprises membres indiquent que leur appartenance à un pôle leur a permis d’augmenter leur chiffre d’affaires et d’améliorer leur capacité à exporter.
Toutefois, le rapport pointe quelques faiblesses. La classification des pôles en 3 catégories – mondiaux, à vocation mondiale, nationaux – apparaît obsolète. Elle ne promeut pas des priorités (secteurs, filières et technologies stratégiques) de l’État qu’il pourrait initier à travers la politique des pôles de compétitivité. Les collaborations initiées entre pôles d’un même secteur ne suffisent pas à faire naître une approche stratégique de la filière ou du secteur au niveau national.
L’intégration de nombreux acteurs au processus de sélection ainsi que la phase de labellisation auprès des pôles complexifie et allonge la procédure de sélection qui dépasse souvent 12 mois. Il en résulte que le Fonds unique interministériel (FUI) n’est pas adapté aux projets collaboratifs de petite taille.
Sur la base des conclusions de ce rapport, une phase de concertation sera ouverte dans les prochaines semaines par le gouvernement avec les principaux acteurs publics et privés de la politique des pôles de compétitivité. À l’issue de ces échanges, il décidera des orientations de la politique des pôles de compétitivité pour les années à venir.
Parallèlement, les évaluateurs ont réalisé une analyse de la performance et des résultats atteints par chaque pôle de compétitivité depuis leur création. Ces évaluations individuelles, qui demeurent confidentielles, seront transmises, pour observations éventuelles, aux pôles concernés et à leurs principaux financeurs. Un dialogue associant les principaux financeurs publics sera ensuite engagé avec chacun des pôles de compétitivité sur les conditions de leur développement.
Le rapport souligne que le budget moyen des pôles s’élève à 1,09 M€ en 2011. La part d’autofinancement, constituée des seules cotisations et prestations, est de 28%. Elle est en croissance notable par rapport à 2008 en proportion (20%) comme en valeur absolue (10,3 M€ en 2008 ; 22,8 M€ en 2011). Les prestations représentent cependant moins de 30% des revenus issus du secteur privé dans les pôles. L’augmentation sur la période des ressources d’origine privée se fonde en majorité sur un accroissement du nombre et du niveau des cotisations.
Sur la période 2008 à 2011, l’effort de R&D des partenaires des projets soutenus, qu’ils soient académiques ou entrepreneuriaux, s’élève à plus de 3 milliards d’euros. Au total, ce sont donc 5,7 milliards d’euros qui ont été investis dans les projets de R&D labellisés par les pôles de compétitivité en 4 ans ce qui correspond à 4,5% des dépenses nationales de R&D sur la période.
1 042 projets ont été financés entre 2005 et 2011 pour un montant global de 1,25 milliard d’euros de soutien de l’Etat par le FUI. Une diminution significative des financements accordés a été observée au cours de cette deuxième phase de la politique des pôles : 256 M€ ont été accordés en 2008, contre 154 en 2010 et 149 en 2011. Cette diminution s’est traduite à la fois par un nombre de projets financés moindre (222 en 2008 contre 156 en 2011) et par une baisse du montant moyen de financement alloué à chaque projet retenu (0,96 M€ en 2011 contre 1,15 M€ en 2008). Le nombre de projets labellisés par les pôles de compétitivité et soumis à l’appel à projets FUI a aussi diminué passant de 400 à 320 projets environ.
[L]http://competitivite.gouv.fr/l-evaluation-de-la-2e-phase-de-la-politique-des-poles/le-rapport-complet-de-l-evaluation-888.html|Téléchargez le rapport complet de l’évaluation[/L]
L’évaluation a été pilotée conjointement par la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS) et par la Délégation interministérielle à l’aménagement et à la compétitivité des territoires (DATAR).
382,6 millions de PC vendus cette année ?
Selon IDC, le marché mondial des PC devrait progresser de 5% cette année, à 382,6 millions d’unités ; les incertitudes macro-économiques, la concurrence croissante des tablettes et le manque de visibilité sur la date de commercialisation de Windows 8 pèseront sur la croissance en 2012, mais à terme, la croissance du marché des PC n’est pas remise en cause avec 528,5 millions d’unités de prévu pour 2016.
Les ventes de PC sur les marchés matures devraient progresser de 1,7% en 2012, à 158,2 millions d’unités, tandis qu’elles devraient croître de 7,4% dans les marchés émergeants, à 224,5 millions d’unités.
Par type de produits, les ventes de PC de bureau devraient être quasi-stables cette année, à 157,9 millions d’unités (+1,8%), tandis que les ventes de PC portables devraient progresser de 7,3%, à 224,8 millions de pièces.
SK Hynix se renforce dans les technologies Flash
Le Coréen SK Hynix vient de signer un accord pour le rachat de Link_A_Media Devices, une entreprise californienne fondée en 2004 pour développer des contrôleurs de mémoire Flash ; le montant de l’acquisition n’a pas été révélé.
LAMD va rejoindre SK Hynix en tant qu’unité d’affaires focalisée sur les solutions de stockage spécifiques à base de mémoires flash. L’essor des smartphones et des tablettes électroniques, ainsi que le déploiement des applications de cloud computing nécessitent des solutions évoluées de stockage à mémoire flash avec contrôleur pour accélérer la vitesse et la fiabilité des dispositifs de stockage, commente le fabricant de mémoires coréen.
IDT prolonge son offre de rachat sur PLX Technology
Le fabricant américain de circuits mixtes IDT, qui avait signé début mai un accord définitif pour le rachat en numéraire et par échange d’actions du Californien PLX Technology dans une transaction qui avoisine 330 millions de dollars, vient de prolonger au 12 juillet son offre d’échange d’actions qui devait prendre fin aujourd’hui.
Au 18 juin, les actionnaires de PLX avaient apporté 5,8 millions d’actions représentant environ 13% du capital de l’entreprise. Le projet d’acquisition de PLX Technology vise à renforcer l’offre de solutions d’IDT d’interconnexion de centres de données dans un environnement de cloud computing, en particulier de produits d’interface et de commutation série.
IDT a réalisé lors de son exercice clos le 1er avril annuel, un chiffre d’affaires annuel de 526,7 millions de dollars pour un bénéfice net de 58,5 M$, contre un CA de 605,4 M$ pour un bénéfice net de 69,7 M$ lors de l’exercice précédent. Au dernier trimestre, IDT a réalisé un chiffre d’affaires de 119,1 M$, contre 120 M$ trois mois plus tôt et 144,7 M$ un an plus tôt. Son bénéfice net trimestriel atteint 12,8 M$, contre une perte de 6,2 M$ il y a trois mois et un bénéfice de 30,9 M$ un an plus tôt.
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