L'essentiel Jeudi 25 Septembre @ VIPress.netLe marché français des semiconducteurs a progressé de 1,2% au deuxième trimestre
Au deuxième trimestre 2014, le marché français des semiconducteurs affiche en euros une hausse de 1,2% sur le trimestre précédent, à 450,9 M€, selon les statistiques d’Acsiel. De ce fait, les ventes du premier semestre 2014 avec un total de 897 M€, s’avèrent sensiblement supérieures à celles du premier semestre 2013 (890 M€). L’automobile, la distribution et les puces pour encarteurs continuent de tirer la croissance du marché français (TAM France) pour ce deuxième trimestre 2014 …
La répartition des ventes du deuxième trimestre en France entre les « ventes directes aux OEMs » et les « ventes de la distribution » a été respectivement de 72,9% et de 27,1%, chacun enregistrant une légère hausse voire un maintien par rapport au trimestre précédent. En particulier, bien qu’enregistrant une certaine stabilité sur le trimestre précédent, le canal de vente que représente la distribution continue sa progression et se place juste derrière le segment automobile en affichant pour ce deuxième trimestre, un total de 122 M€ s’alignant ainsi sur son meilleur chiffre depuis le deuxième trimestre 2011.
Pour ce qui concerne les prises de commandes OEMs déclarées par les membres du club semiconducteurs d’Acsiel (156,0 M€), le book-to-bill s’établit à 0,96. « Après un premier trimestre assez exceptionnel réalisé essentiellement grâce aux MOS Micro et aux produits analogiques, il convient toutefois de noter que ce deuxième trimestre reste supérieur aux 3ème et 4ème trimestres 2013 », souligne l’organisation professionnelle.
Les principaux facteurs explicatifs de cette croissance du marché proviennent des secteurs d’application les plus représentatifs des ventes directes aux OEMs, dont le premier reste encore pour ce trimestre l’automobile (29,1% du total). Les nouvelles fonctionnalités de la voiture passant par l’électronique et les logiciels embarqués, celles-ci continuent de jouer un rôle moteur pour l’automobile du futur avec notamment la gestion de la recharge électrique, le contrôle moteur, la connectivité du véhicule à son environnement extérieur ou encore les systèmes d’assistance à la conduite.
Le secteur des puces pour encarteurs reprend la seconde place en augmentant sa représentativité à 21,1% du marché total (contre 19 % au trimestre précédent) et en enregistrant la plus forte hausse d’un trimestre sur l’autre, soit +12,5%. L’expansion de ce domaine « très français » est principalement due au développement des smartphones et des tablettes auxquels il convient désormais d’ajouter le marché des phablets, ainsi qu’à l’élargissement des moyens de paiements « sans contact » (bancaire, transports, passeport, etc) auprès des populations.
Le segment regroupant l’industriel et l’aéronautique-défense voit sa part de marché passer de 20,4% à 18,8%. Cependant, malgré des fluctuations dues aux programmes initiés dans les domaines de l’aviation civile, du spatial ou de la défense – et après une excellente année 2013 -, ce secteur reste un domaine « phare » pour l’industrie du semiconducteur français.
Altran veut transformer le big data du monde industriel en nouveau business
Comment transformer le big data du secteur industriel en nouveau business ? Dans les secteurs industriels tels que l’automobile, la santé, le ferroviaire ou encore l’énergie, les machines, de plus en plus connectées, donneront en effet progressivement accès à leurs données. Ces données de masse sont issues des nombreux capteurs installés au cœur des voitures, trains, avions, appareils médicaux. On estime à plusieurs dizaines de milliards le nombre de machines connectées d’ici 2020 …
Le groupe Altran a développé pour le monde industriel une solution complète, VueForge, permettant de collecter, transporter, transformer en informations puis en services ces données, afin d’ouvrir la voie vers de nouveaux marchés.
Le monde industriel fait face aux enjeux de la connectivité avec une double difficulté : celle de collecter les données au meilleur coût et avec une architecture adaptée, mais aussi celle d’analyser ces données recueillies afin de créer de la valeur pour les industries et générer de nouveaux services pour les utilisateurs finaux.
Evoluant au cœur d’un environnement technologique complexe, VueForge se compose d’une plateforme qui collecte les données issues des systèmes embarqués, les transporte et les stocke dans le cloud, les analyse en toute sécurité pour finalement leur donner du sens grâce à l’informatique décisionnelle. VueForge va au-delà d’une simple solution technologique : elle inclut la création de nouveaux services grâce à des techniques d’idéation et de prototypage rapide. Afin de transformer ces nouveaux services en revenus, VueForge inclut aussi l’exploration de nouveaux modèles économiques et la mise en place d’écosystèmes (partenariats, stratégies make or buy, etc.).
« C’est grâce à une profonde connaissance du monde industriel et à une expertise pointue en systèmes d’informations que le groupe Altran est à même d’accompagner les industries dans le virage incontournable vers l’Internet des machines », déclare Pascal Brier, directeur général adjoint du groupe Altran. « Tous savent qu’il faut y aller, tous se questionnent sur la façon de le faire, qu’il s’agisse du standard technologique à adopter ou du modèle économique vers lequel se diriger. Nous leur proposons une solution de bout-en-bout pour leur permettre de se concentrer sur l’essentiel : la définition d’une stratégie et la vision à se forger des prochaines générations de services et de produits », poursuit-il.
Plus d’infos en [L]https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=o5emYqHJe-k|vidéo[/L]
Chiffre d’affaires annuel en baisse de 8,2% pour Jabil Circuit
Alors que le quotidien régional Le Télégramme nous apprend que l’Américain Jabil Circuit a recapitalisé fin août Jabil Brest à hauteur de 25 M€ pour permettre à l’entité française de financer sa restructuration incluant 70 licenciements, le quatrième sous-traitant mondial publie des résultats annuels en baisse. Jabil vient en effet de clore son année fiscale sur un chiffre d’affaires de 15,8 milliards de dollars, en baisse de 8,2% par rapport à l’exercice précédent. Son bénéfice net recule à 241,3 M$, contre 371,5 M$ un an plus tôt …
Rappelons que durant l’exercice, Jabil a cédé ses activités de service-après-vente et de réparation à iQor Holdings. Le montant de la transaction a atteint 725 millions de dollars pour cette activité qui a représenté un chiffre d’affaires annuel de 1,1 milliard de dollars.
Pour son quatrième trimestre fiscal 2014, Jabil a réalisé un chiffre d’affaires trimestriel de 4,1 milliards de dollars, en baisse de 8,9% par rapport au CA de 4,5 milliards du même trimestre de l’exercice précédent, pour une perte nette de 26,2 M$, contre un bénéfice 127 M$ un an plus tôt.
Pour le premier trimestre de son nouvel exercice, Jabil vise un CA compris entre 4,2 et 4,4 milliards de dollars. Son bénéfice d’exploitation pour ces activités « cœur » devrait se situer entre 135 M$ et 165 M$, contre 79,5 M$ pour le trimestre qui vient de s’achever.
A Brest, si les salariés sont satisfaits de cette recapitalisation « qui permet à l'usine d'afficher un niveau de fonds propres de nature à permettre la confiance de futurs nouveaux clients et des fournisseurs », ils restent néanmoins vigilants et n’oublient pas les difficultés du passé, ont-ils confié au quotidien régional. Rappelons que Jabil avait été contraint de reprendre son site de Brest début 2011, après l’avoir cédé, ainsi que deux autres usines au fonds d’investissement américain Mercatech. Jabil avait alors expliqué qu’il comptait établir des activités viables sur ces sites, accusant les repreneurs de malversations et de détournement de fonds qui étaient spécifiquement alloués au fonds de roulement. Jabil avait acquis pour la première fois cet ancien site d’Alcatel en 2002.
Infineon rachète les brevets de Qimonda
Michael Jaffé, l’administrateur judiciaire de Qimonda, l’ancienne filiale mémoires d’Infineon dont la liquidation avait été prononcée début 2009, vient de trouver un accord avec Infineon concernant le règlement à l’amiable de la quasi-totalité des différends judiciaires entre les deux parties. Infineon va verser 260 millions dans le cadre de cet accord …
135 millions d’euros ont trait au règlement à l’amiable de toutes les actions en cours, à l’exception d’une opération de réduction de capital décidée par Infineon sur Qimonda. 125 millions d’euros concernent l’acquisition par Infineon des brevets de Qimonda. En novembre 2012, Michael Jaffé avait démarré le processus de mise en vente des 7500 brevets et applications de brevets de l’ancien fabricant allemand de mémoires Drams. Ces brevets concernent la propriété intellectuelle dans les semiconducteurs, l’informatique et les télécommunications.
Bon mois de juillet pour l’industrie allemande du circuit imprimé
En juillet, les facturations de l’industrie allemande des circuits imprimés ont enregistré leur meilleur niveau depuis juillet 2011, grâce à la demande de l’industrie automobile, selon les statistiques du Zvei. Avec un rapport commandes sur facturations (book-to-bill) de 1,17, -soit le plus haut niveau depuis 18 mois-, juillet 2014 laisse augurer un bon cru pour l’ensemble de l’année 2014 …
L’effectif de la profession a progressé de 2,1%, la période estivale étant favorable à l’embauche d’intérimaires, note le Zvei.
Le président du directoire de Saft est décédé
Le groupe Saft a l’immense tristesse d’annoncer la disparition soudaine de John Searle, président du directoire de Saft, survenue hier matin. Bruno Dathis, directeur financier du groupe depuis 2008, assurera la présidence du directoire par intérim …
Agé de 60 ans, John Searle avait rejoint Saft en 1990 en tant que directeur commercial de Saft UK. Il avait ensuite assuré diverses fonctions de direction au sein du groupe avant d’être nommé en 2002, Président du Directoire. Sous son impulsion, le groupe s’est fortement développé, notamment en menant à bien son entrée en bourse, en accélérant son expansion à l’international, et en déployant la technologie lithium-ion pour les marchés industriels.
Saft, leader mondial de la conception et de la fabrication de batteries de haute technologie pour l’industrie, a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 624,2 millions d’euros, soit une augmentation de 4,4% en données publiées par rapport à 2012. A périmètre et taux de change constants, la croissance en 2013 a été de 7,5 %. Son bénéfice net a atteint 36,5 millions d’euros, en hausse de 5,2 % par rapport à l’exercice 2012.
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