L'essentiel Lundi 10 Novembre @ VIPress.netTop20 du semiconducteur en 2014 : avantage à TSMC, MediaTek , SK Hynix, Infineon et NXP
Il faudra cette année dépasser les 4,2 milliards de dollars de ventes pour faire partie du classement des 20 premiers acteurs mondiaux de l’industrie des semiconducteurs, selon le classement annuel préliminaire d’IC Insights. Avec des croissances supérieures à 20%, TSMC, MediaTek et SK Hynix sont les grands vainqueurs de ce classement 2014, suivis des Européens Infineon et NPX (+17% de croissance chacun en 2014) …
A contrario, STMicroelectronics et Renesas devraient enregistrer les plus mauvaises performances du Top20 avec une baisse de chiffre d’affaires attendue de 8% chacun. Toshiba (-6%) est également à la peine.
Collectivement, les 20 premiers fabricants de semiconducteurs devraient voir leur ventes progresser de 9% cette année, soit 1 point de plus que la croissance de 8% envisagée par IC Insights pour l’ensemble du marché des semiconducteurs. Mais en ne tenant pas compte des deux fondeurs taïwanais TSMC et UMC, la croissance du Top18 est ramenée à 8%, une performance identique à celle de l’ensemble du marché.
Le Top20 du semiconducteur en 2014 distingue 8 entreprises américaines, trois japonaises, trois européennes (ST, Infineon et NXP), trois taïwanaises et deux coréennes et une entreprise qui a son siège à Singapour (Avago). Deux entreprises sont de « purs » fondeurs (TSMC et UMC) et six entreprises sont fabless. Globalfoundries devrait sortir du Top20 cette année au profit de Nvidia. Mais le rachat de l’activité d’IBM Microelectronics devrait faire revenir très vite le fondeur dans le classement.
Si les cinq premières entreprises gardent le même classement qu’en 2013 (Intel, Samsung, TSMC, Qualcomm et Micron), parmi les quatorze entreprises suivantes, dix changent de rang, NXP gagnant notamment deux places en 2014.
Un rapport sur la transformation numérique de l’économie française
Vendredi dernier, Philippe Lemoine a remis au gouvernement son rapport sur « la transformation numérique de l’économie française ». À l’issue de 9 mois de travaux, le Président de la Fondation internet nouvelle génération (Fing) préconise le lancement de 9 projets emblématiques dont un sur la voiture connectée, ainsi que la mise en place de 53 mesures accompagnées de 118 recommandations …
Ce rapport que nous vous proposons de télécharger égrène ses recommandations au fil de 277 pages (365 pages avec les annexes). Autant dire qu’il devient rapidement indigeste. Le rapport s’appuie sur les travaux de plus de 500 personnes ont travaillé ensemble sur la question de la transformation numérique de l’économie.
Pointons les mesures concernant les défis et les enjeux de la transformation numérique du secteur « industrie » (à partir de la page 173).
Pour l’auteur, quatre grandes tendances structureront le secteur de l’industrie en France à horizon 10 ans :
• l’accélération de la mutation d’une économie de produit vers une économie de la fonctionnalité, basée sur la valorisation de l’usage et du service.
• la reconcentration de la chaîne de valeur en un même lieu : vendre, personnaliser, produire, réparer directement sur le lieu de vente, au plus près des clients. En particulier, l’impression 3D pourrait revitaliser l’industrie de proximité en permettant une production à la demande de petites pièces.
• la livraison comme atout commercial déterminant. L’utilisation des « analytics » et des objets connectés permet de piloter et d’optimiser en temps réels les circuits de livraison.
• la connaissance des clients finaux qui devient un enjeu majeur des industriels.
Les acteurs de l’industrie interrogés estiment que ce sont l’impression 3D, l’Internet des objets, la robotique qui impacteront le plus leur secteur d’ici à 2020, devant la biométrie, les écrans souples, les nanotechnologies et la réalité augmentée.
Une automobile connectée, conçue à plusieurs et prototypée en FabLab
Pour stimuler l’émergence de nouveaux projets, le rapport propose de lancer un projet industriel emblématique dans le secteur automobile qui incarnerait la mise en place de nouvelles modalités de conception et de prototypage de produits industriels. « Réinventer la valeur ajoutée du véhicule automobile en lançant un projet audacieux, multimarques autour d’un acteur tel que la Plateforme de la Filière Automobile (PFA), pour concevoir et prototyper de manière agile et ouverte, un véhicule connec¬té qui soit en prise directe avec la réalité de l’environnement dans lequel il évolue en s’appuyant notamment sur un accès en temps réel à l’information pour sécuriser et optimiser les trajets », telle est la proposition du rapport. D’aucuns la jugeront assez utopiste et loin de la réalité de l’industrie.
Télécharger le rapport complet [L]https://stample.co/transnum|ICI[/L] sur la plateforme collaborative Stample.
Marché de l’Internet des objets : une base installée de 30 milliards d’unités en 2020 ?
IDC tente d’apporter de la clarté sur le marché de l’Internet des objets : un magma protéiforme qui mêle des composants, des matériels, des logiciels, des services, de la connectivité et la sécurité. Cette écosystème devrait représenter un marché de 3040 milliards de dollars à l’horizon 2020, contre 1300 milliards en 2013, soit une croissance annuelle moyenne de 13% …
IDC définit l’Internet des objets comme un réseau de réseaux de “choses” qui communiquent sans interaction humaine en utilisant une connectivité IP, qu’elle soit locale ou globale. L’écosystème de l’Internet des objets inclut des systèmes intelligents, des équipements réseau, des services de connectivité, de l’intégration de données et souvent différents types d logiciels, applications, services et sécurité (voir cartographie).
Selon l’étude, dont le communiqué est avare de détails, le marché de l’Internet des objets représentera une base installée qui pourrait atteindre approximativement 30 milliards d’éléments en 2020.
Si les Etats-Unis sont à la pointe de l’écosystème de l’Internet des objets, IDC considère que les revenus liés à l’IoT et la base installée d’objets conectés seront plus importants en Europe et dans la zone Asie Pacifique qu’en Amérique du Nord d’ici à 2020.
[L]http://www.idc.com/downloads/IoT_Taxonomy_Map_V2_Nov2014.pdf|[/L] Cliquer sur l’image pour obtenir le détail de l’écosystème de l’IoT.
Déjà 23,54% de croissance pour TSMC en 2014
Premier fondeur mondial, le Taïwanais TSMC affiche pour le mois d’octobre un chiffre d’affaires de 80,74 milliards de dollars taïwanais (2637 M$), en hausse de 7,9% par rapport à septembre 2014, et en progression de 55,9% par rapport à octobre 2013. Sur les dix premiers mois de l’année, TSMC affiche ainsi une progression de ses ventes de 23,5%, à 621,02 milliards de dollars taïwanais (20,28 milliards de dollars) par rapport à janvier-octobre 2013 …
De son côté, son compatriote UMC publie pour le mois de septembre un chiffre d’affaires de 13,5 milliards de dollars taïwanais (441 M$), en hausse de 10,1% par rapport à septembre 2014, et en progression de 28,9% par rapport à octobre 2013. Sur les dix premiers mois de l’année, UMC affiche ainsi une progression de ses ventes de 12,3%, à 116,27 milliards de dollars taïwanais (3,8 milliards de dollars) par rapport à janvier-octobre 2013.
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