L'essentiel Mercredi 12 Mars @ VIPress.net

L’activité de la sous-traitance française a bondi de 25% depuis 2007

Sous traitance>France>Conjoncture>Etude de marché
12/03/2014 12:53:46 :


Au quatrième trimestre 2013, le chiffre d’affaires des sous-traitants français a progressé de 4,18% par rapport au troisième 2013 et de 6,79% par rapport au quatrième trimestre 2012 (+8,02% sur une base comparable), selon l’indicateur de conjoncture du SNESE. Le dernier trimestre permet de clore l’année 2013 sur une position positive, et cela pour la huitième année consécutive, se réjouit l’organisation professionnelle. Alors que le PIB de la France reste proche de celui de 2007, l’activité de la sous-traitance électronique française aura progressé de 25% depuis cette date et de plus de 50% depuis le point bas constaté en 2009 …

L’effectif de la profession a progressé de 2,1% en trois mois et de 15,21% sur un an sur une base comparable. Les perspectives d’évolutions des commandes sont en légère progression en trois mois (indice +0,152), les perspectives d’investissement stagnent (indice 0,273), dans un contexte de confiance pour l’avenir en léger retrait (indice de confiance de 51,5% contre 54% au trimestre précédent).

« Malgré une nette progression des carnets de commande au quatrième trimestre 2013, la volatilité des prises de décision par les clients affecte la confiance ainsi que les perspectives d’investissement pour les mois à venir. La profession attend des OEM la prise de conscience qui les fera sortir de l’urgence permanente. Une meilleure maîtrise des délais garantit aux clients une meilleure maîtrise des coûts de production et permet aux sous-traitants de protéger leur marge et surtout de lancer de nouveaux programmes d’investissements. Les entreprises de plus de 350 personnes, qui ont vu leur activité chuter témoignent d’une confiance forte, étayée par un renforcement de leur capacité de production », commente le syndicat professionnel.

Selon MP Corporate Finance, cité par le SNESE, les clients OEM réévaluent leur stratégie de fabrication et laissent entrevoir une augmentation du recours à la sous-traitance, voire à sortir la fabrication de leur activité.

Le SNESE représente les fabricants d'électronique et services associés – près de 550 entreprises, principalement des PME (80% des entreprises du secteur emploient entre 20 et 99 salariés), réalisant un CA de 4300 M € avec un effectif de 24 000 personnes.




Bosch devient l’incontestable numéro un mondial des mems

Monde>Conjoncture>Etude de marché
12/03/2014 14:15:14 :


Au coude-à-coude en 2012 avec des revenus identiques de 794 M$ dans les mems, Bosch et STMicroelectronics ont vu leurs ventes clairement diverger en 2013, selon le bilan annuel d’IHS. Avec des ventes annuelles en progression de 26,1%, Bosch dépasse le milliard de dollars de chiffre d’affaires dans les mems, tandis que ST est distancé en raison de ventes en recul de 2,1%, à 777 M$ …

L’an passé, le marché mondial des mems aura progressé de 5,8%, à 8,96 milliards de dollars. Les 20 premiers fabricants mondiaux de mems détiennent 78% de ce marché, tout comme en 2012, selon l’étude d’IHS.

L’Allemand Bosch tire 74% de ses ventes de mems de l’automobile (capteurs de pression, de débit, accéléromètres, gyroscopes, etc). Toutefois, l’essentiel de sa croissance est venu l’an passé de sa filiale Bosch Sensortec pour les ventes de mems pour applications grand public et mobiles, assure IHS. Non seulement Bosch Sensortec a dominé le marché des accéléromètres pour les smartphones des fabricants chinois, mais il a également remporté le marché des accéléromètres pour l’iPhone 5 et l’iPad Air. Bosch fournit également des capteurs de pression pour les tablettes et les mobiles de Samsung, ainsi que des capteurs inertiels 6 axes pour Sony, Samsung et HTC. C’est le premier fabricant de mems à dépasser le milliard de dollars de ventes de mems. En 2012, ST avait réalisé un CA de 1,014 milliard de dollars dans les mems, mais 220 M$ correspondaient à des prestations de fonderie pour fabriquer les mems de ses clients.

Si STMicroelectronics a décroché en 2012, c’est à cause de la perte du contrat des accéléromètres pour Apple au profit de Bosch, analyse IHS.

Outre Bosch, les autres grands gagnants du classement 2013 sont les Américains Knowles Electronics, Freescale Semiconductor, TriQuint, InvenSense, FormFactor et le Japonais Murata. Les perdants sont, outre ST, les Américains Texas Instruments, Hewlett-Packard et Analog Devices et les Japonais Canon, Panasonic et Epson.




L’Europe ne représente plus que 6% des dépenses mondiales en équipements pour SC

Semiconducteurs>Production>Monde>Europe>Conjoncture>Etude de marché>Investissements
12/03/2014 14:16:29 :


Selon le bilan annuel de SEMI, le marché mondial des équipements pour la fabrication des semiconducteurs a chuté de 14% l’an passé, passant de 36,93 milliards de dollars en 2012, à 31,58 milliards en 2013. Les dépenses d’équipements ont reculé dans toutes les régions du monde, sauf à Taïwan et en Chine. En Europe, la chute atteint 25%, à 1,91 milliards : le Vieux Continent ne représente ainsi plus que 6% des investissements mondiaux en semiconducteurs …

Avec 10,57 milliards de dollars d’investissements en équipements pour SC (+11% par rapport à 2012), Taïwan conforte son rang de premier pays pour les investissements de production de semiconducteurs grâce aux dépenses de ses fondeurs. Avec moitié moins d’investissements, l’Amérique du Nord, malgré un plongeon de 36%, reprend le deuxième rang à la Corée du Sud (-41%). Le Japon stagne à 3,38 milliards, bientôt rattrapé par la Chine qui progresse de 30% à 3,27 milliards de dollars d’investissements. Le « reste du monde » passe devant l’Europe : tout un symbole.

Par familles de machines, le marché mondial des équipements de front end aura reculé de 11% en 2011, celui des machines d’assemblage et de packaging aura chuté de 26% et celui des équipements de test aura régressé de 24%. Le marché des autres équipements de front end aura plongé de 34%.




341 000 tonnes de déchets recyclés en 2013

Filière électronique>France>Etude de marché
12/03/2014 14:17:13 :


Eco-systèmes, entreprise à but non lucratif créée par 33 producteurs et distributeurs d’appareils électriques et électroniques, a collecté et recyclé en 2013, plus de 341 000 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques ménagers, soit une hausse de 2,1% par rapport à 2012. Cela représente 7 kg par habitant, alors que l’on estime que les Français ses séparent en moyenne de 20 kg par habitant …

Les objectifs définis par l’Europe étant un doublement de la collecte en cinq ans, la marge de progression est donc encore très importante.

Une étude réalisée par OCAD3E et l’ADEME indique en effet que les français achètent en moyenne l’équivalent de 23 kg d’appareils électriques chaque année. On estime à 20 kg en moyenne, le poids des équipements dont ils se séparent annuellement (estimation comprise entre 17 kg et 23 kg par habitant) répartis comme suit :
- 9,5 kg confiés par les consommateurs aux points de collecte de la filière agréée.
- 5,5 kg sont désinstallés par les professionnels (électriciens, chauffagistes, cuisinistes…)
- 4 kg sont déposés sur les trottoirs (collecte informelle et encombrants municipaux) et dans les ordures ménagères
- 1 kg d’appareils sont pris en charge par les sociétés de leasing et les brokers.

La plus forte progression de la collecte enregistrée en 2013 a été celle des petits appareils (du sèche-cheveux au téléphone en passant par les jouets, outils ou imprimantes…), à hauteur de 8,5%. Les flux de gros électroménager froid et hors-froid ont progressé également respectivement de 4,2% et 3,3%.

En tant qu’éco-organisme agréé par les pouvoirs publics, Eco-systèmes a pour vocation d’organiser la collecte, la dépollution et le recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Pour mener à bien sa mission d’intérêt général, Eco-systèmes travaille avec un réseau de partenaires de la collecte (distributeurs, collectivités locales, acteurs de l’économie sociale et solidaire tels que Emmaüs ou Envie) et un réseau de prestataires de logistique (transport) et de traitement des DEEE.


Sycabel lance le label « câble de France »

Filière électronique>Composants passifs>France>Stratégie
12/03/2014 14:18:03 :


L'industrie française des fils et câbles électriques et de communication, réunie au sein du syndicat professionnel Sycabel, lance le label « câble de France », afin de valoriser cette industrie qui compte plus de 9000 employés, 45 sites de production répartis sur l’ensemble du territoire et réalise plus de 45% de son chiffre d’affaires à l’exportation …

La création du label « câble de France » résulte d’une volonté de signaler concrètement les produits, câbles et matériels de raccordement, fabriqués sur le sol français. Le label a donc vocation à devenir le signe de distinction d’entreprises productrices de câbles et matériels de raccordement, créatrices de valeur en France.

Selon le Sycabel, le label « câble de France » signifie que les produits qui en sont porteurs offrent les atouts d’une fabrication française, dans le respect des critères suivants :
• active politique de R&D au plus près des applications pour accélérer l’innovation au service des marchés,
• conception, développement, mise au point sur le territoire national, en conformité avec les normes les plus exigeantes,
• fabrication dans des unités de production dont les procédés sont optimisés en adéquation avec les impératifs règlementaires (certification ISO 9001et ISO14001),
• stratégie Qualité partagée par tous au sein des entreprises, inscrite dans une démarche d’amélioration continue et visant à la satisfaction des clients, la santé et la sécurité des personnes, la maîtrise des consommations et des stocks, la qualité de la production,
• prise en compte des enjeux sociaux (valorisation de la dimension humaine, défense de l’emploi, formation) et sociétaux (efficacité énergétique, préservation de l’environnement et développement durable)





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