L'essentiel Jeudi 28 Novembre @ VIPress.net

L’activité trimestrielle des sous-traitants français reste stable sur un an

Sous traitance>France>Conjoncture>Etude de marché
28/11/2013 13:21:55 :


Au troisième trimestre 2013, le chiffre d’affaires des sous-traitants français a reculé de 2,31% par rapport au deuxième trimestre de l’année, selon l’indicateur de conjoncture du SNESE. Par rapport au troisième trimestre 2012, l’activité a progressé de 4,77%, ou plutôt de 0,85% en données corrigées pour tenir compte de la variation de l’échantillon …

Comme chaque année, le troisième trimestre, comparé au précédent, révèle la baisse d’activité générale pendant la période estivale.

L’effectif de la profession a reculé de 2,35% en trois mois et a progressé de 2,62% sur un an sur une base comparable. Si les perspectives d’évolutions des commandes sont en léger recul en trois mois (indice -0,07), les perspectives d’investissement sont en légère progression (indice 0,53), dans un contexte de confiance mesurée pour l’avenir (indice de confiance de 54%). La confiance, certes en croissance, reste affectée par le court-termisme des prévisions de clients, souligne l’organisation professionnelle.

Consulter l’intégrale de l’observatoire [L]http://www.snese.com/medias/fichiers/obs_t2_20131.pdf|ICI[/L]



Le SNESE représente les fabricants d'électronique et services associés – Près de 550 entreprises, principalement des PME (80% des entreprises du secteur emploient entre 20 et 99 salariés), réalisant un CA de 4300 M€ avec un effectif de 24 000 personnes.


Bpifrance investit 8,6 M$ dans Sequans Communications

Télécoms>Semiconducteurs>France>Résultats financiers>Financement
28/11/2013 13:22:44 :


La banque publique d’investissement a investi 8,6 millions de dollars dans Sequans Communications, spécialiste français des semiconducteurs pour modem 4G. Bpifrance a déjà soutenu Sequans Communications avant sa cotation en bourse et cette nouvelle opération porte sa participation autour de 10% dans son capital …

Sequans Communications développe des puces 4G de technologies LTE (Long Term Evolution) et WiMAX. L’investissement de Bpifrance vise à accompagner la société en lui donnant les moyens financiers pour poursuivre ses investissements en R&D en France et accélérer son déploiement commercial sur les marchés à fort potentiel, notamment aux Etats-Unis et en Asie.

Au troisième trimestre, Sequans a réalisé un chiffre d’affaires de 4,1 M$, en hausse de 73% en trois mois, mais en baisse de près de moitié par rapport au troisième trimestre 2012. Sa perte nette a atteint 8,8 M$, contre 9,1 M$ au deuxième trimestre 2013 et 5,8 M$, il y a un an.

Bpifrance intervient en sa qualité d’investisseur de long-terme, par le biais de son nouveau fonds Large Venture qui accompagne les entreprises françaises innovantes à fort besoin capitalistique des secteurs prioritaires de la santé, du numérique et de l’environnement. Doté de 500 M€, le fonds a vocation à favoriser l’émergence de champions français, futurs leaders mondiaux de leurs marchés.

Maïlys Ferrère, directrice du fonds Large Venture au sein de la Direction de l’Innovation de la banque publique d’investissement ajoute : « Le fonds Large Venture se réjouit d’accompagner une société française innovante à fort potentiel. En investissant dans Sequans Communications, le fonds Large Venture soutient un projet entrepreneurial ambitieux, qui vise à créer à terme un champion français à même de jouer un rôle dans la filière du semiconducteur en France. »


120 millions d’euros d’aide au transfert de la R&D vers les PME

Filière électronique>France>R&D>Politique
28/11/2013 13:23:30 :


Lors de son intervention au colloque organisé par l'association des Instituts Carnot réunissant les acteurs de la recherche et de l'innovation, Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé, en présence de Louis Gallois, Commissaire Général à l'Investissement, un nouvel appel à projet. Dans le cadre du Programme des investissements d'avenir, cet appel à projet "Carnot Filière" va permettre de flécher 120 millions d'euros en soutien au transfert à destination des PME/ETI des filières industrielles, avec un double objectif : améliorer la visibilité des Instituts Carnot et permettre aux PME/ETI de monter en gamme leurs produits et services par l'innovation …

Le dispositif Carnot, créé en 2006 repose sur un réseau de 34 Instituts, issus de différentes composantes de la recherche publique. Avec plus de 50% des contrats de R&D des laboratoires publics avec l'industrie et seulement 15 % de leurs effectifs, les 20 000 chercheurs et techniciens des Instituts Carnot réalisent 420 millions d'euros par an de contrats sur financement direct des entreprises. En 2012, le réseau Carnot a en effet établi des contrats de recherche avec plus de 5 000 entreprises, pour un montant total de 420 millions d'euros.

Pour autant, le système d’innovation de la France ne satisfait la ministre : « notre système d'innovation est classé au 15e rang mondial si l'on en croit la méthodologie retenue pour le tableau de bord européen de l'innovation, qui qualifie la France de "suiveuse", et même au 20e rang mondial selon le classement établi par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle et l'INSEAD, alors que nous sommes au 6e rang mondial pour la recherche scientifique », a déclaré Geneviève Fioraso.

« Nous devons donner une nouvelle impulsion aux Instituts Carnot, pour qu'ils contribuent d'une manière décisive au redressement du pays. C'est tout l'enjeu de ce nouvel appel à projet Carnot Filière. La commission Carnot 3.0, présidé par Jean-Luc Belingard, que j'installe aujourd'hui proposera, à Arnaud Montebourg et moi-même une évolution du dispositif pour les prochaines années. L'objectif est d'en améliorer la performance, le professionnalisme et la notoriété », a poursuivi la ministre.

Les résultats obtenus par les Instituts Carnot ne sont pas assez connus, les Carnot 3.0 devront atteindre une visibilité et un impact économique, à l'image des meilleurs instituts mondiaux, à l’instar des Instituts Fraunhofer en Allemagne, espère ainsi le gouvernement.
La commission Carnot 3.0, présidé par Jean-Luc Belingard, aura la charge de proposer des évolutions au fonctionnement actuel du dispositif Carnot, afin d'optimiser son impact économique. Les recommandations devront être remises pour juin 2014.


Le marché des processeurs pour tablettes et smartphones s’envole

Télécoms>Informatique>Semiconducteurs>Monde>Conjoncture>Etude de marché
28/11/2013 13:24:21 :


Le marché mondial des processeurs pour tous types de terminaux de traitement de données (PC de bureau et notebooks, serveurs, tablettes, smartphones) devrait faire un bond de 24% cette année, passant de 1,21milliard d’unités en 2012, à 1,5 milliard de pièces en 2013, selon IHS. Par rapport au même trimestre de 2012, la croissance de ce marché en volume a progressé de 27% au premier trimestre, puis de 24% au deuxième trimestre, avant de fléchir de 19% au troisième trimestre et de remonter à 24% au dernier trimestre, selon le cabinet d’études …

La croissance de ce marché est bien évidemment portée par l’essor des tablettes et des smartphones. Rien qu’au deuxième trimestre 2013, les ventes de processeurs pour tablettes ont représenté 53,5 millions d’unités, en hausse de 40% par rapport à celles du 2e trimestre 2012. Pour les processeurs pour smartphones, la croissance atteint 38%, à 204,2 millions de pièces, contre 147,9 millions d’unités au deuxième trimestre 2012.

A l’inverse, les ventes de microprocesseurs pour PC ont reculé à 84,3 millions d’unités au deuxième trimestre 2013, contre 89,9 millions de pièces au deuxième trimestre 2012. A l’intérieur de ce segment, les ventes de processeurs pour PC portables ont reculé de 2%, tandis que celles de processeurs pour PC de bureau ont décroché de 13%.

Quant aux ventes de processeurs pour serveurs, elles ont représenté 4,8 millions d’unités au deuxième trimestre, contre 4,6 millions de pièces un an plus tôt, selon IHS.




40 M€ pour les PME de la filière ferroviaire française

Industriel>France>Politique
28/11/2013 13:27:33 :


Le gouvernement a annoncé hier la création du fonds Croissance Rail, un fonds d’investissements de 40 millions d’euros, dédié aux acteurs de la filière ferroviaire française, qui compte quelque 150 PME aux côtés de géants mondiaux. Alstom Transport, Bpifrance, la SNCF, Bombardier Transport et la RATP ont réalisé le closingmarquant la création de « Croissance Rail » …

Ce fonds, abondé par les principaux acteurs industriels de la filière ferroviaire française, s'inscrit dans leur volonté de participer au développement de cette filière d’excellence française. Doté de 40 millions d’euros, Croissance Rail a pour mission d’investir en tant qu’actionnaire minoritaire des tickets de 1 à 4 millions d’euros dans des entreprises performantes ayant une activité significative dans le secteur ferroviaire en France et qui présentent un potentiel de croissance en France et à l’international.

L’objectif de Croissance Rail est de réaliser entre 10 et 15 investissements dans les 4 prochaines années dans une logique de long terme, aux côtés des dirigeants mais aussi d’autres actionnaires familiaux, industriels ou financiers.

Croissance Rail doit contribuer au renforcement de la capacité d’innovation et à la compétitivité des acteurs, mais aussi accompagner le nécessaire mouvement de consolidation du secteur pour favoriser l’émergence d’ETI de taille significative pouvant se développer à l’international.

« Le fonds Croissance Rail soutiendra l’industrie ferroviaire française composée de 150 entreprises de plus petite taille, aux côtés des géants mondiaux. Ce fonds favorisera le rayonnement des plus prometteuses d’entre elles, notamment sur les marchés étrangers, soutenant l’emploi dans ce secteur dans lequel 84 000 personnes travaillent », a commenté Frédéric Cuvillier, ministre en charge des transports de la mer et de la pêche.



Towerjazz pourrait reprendre trois usines de Panasonic au Japon

Semiconducteurs>Europe>Japon>Restructurations>Revue de presse
28/11/2013 13:25:02 :


Un mois après avoir annoncé que Panasonic pourrait restructurer à la hache sa division semiconducteurs, allant jusqu’à réduire de moitié les effectifs de la branche qui emploie 14 000 personnes, la presse nippone revient à la charge en indiquant que le fondeur israélien Towerjazz devrait racheter trois usines de Panasonic au Japon avant fin mars 2014, date de clôture de l’exercice annuel du groupe nippon …

Ces trois usines emploient 2500 personnes. Par ailleurs, le groupe nippon serait également en négociation pour céder des usines d’assemblage et de test de semiconducteurs en Indonésie, en Malaisie, à Singapour et en Chine.

Comme il y a un moins, Panasonic a rétorqué que rien n’était décidé, tout en reconnaissant réfléchir à la meilleure stratégie pour son activité dans les semiconducteurs.

En 2012, Panasonic était classé 21e fournisseur mondial de semiconducteurs par IHS avec des ventes annuelles en baisse de 15%, à 2881 M$. Rappelons qu’en début d’année, Panasonic avait conclu un accord avec son compatriote Fujitsu pour mettre en commun dans une co-entreprise leurs activités dans les systèmes-sur-une-puce.




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