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Naissance d’ACSIEL, le syndicat unifié des composants électroniques

Filière électronique>Semiconducteurs>Composants passifs>France>Accords>Stratégie>Nominations
27/09/2013 17:06:05 :


Ce matin, l’assemblée générale entre les adhérents du Gixel (Groupement des industries de l’interconnexion, des composants et des sous-ensembles électroniques) et du Sitelesc (Syndicat des industries de tubes électroniques et semiconducteurs) a validé la fusion des deux organisations professionnelles et la création d’une nouvelle structure. Ce nouveau groupement professionnel a choisi le nom d’ACSIEL (Alliance des Composants et Systèmes pour l’Industrie Electronique). Gérard Matheron sera le premier président de l’ACSIEL qui regroupe 93 adhérents, représentant 110 000 emplois et plus de 11 milliards d’euros de chiffre d’affaires …

Afin de mieux valoriser et de renforcer la filière des composants électroniques de la FIEEC, le Gixel et le Sitelesc avaient décidé se rapprocher au sein d'un même syndicat professionnel au printemps dernier.

Le premier président d’ACSIEL sera Gérard Matheron, vice-président Groupe Recherche et Développement et Affaires Publiques en France de STMicroelectronics et directeur du site de Crolles depuis janvier 2007. Gérard Matheron aura ainsi été le dernier président du Sitelesc (intégré dans ACSIEL), il est Vice-Président Europe de la FIEEC depuis juin 2011.

« L'objectif de ce rapprochement est de doter le syndicat ACSIEL d'une taille critique suffisante lui conférant une meilleure représentativité auprès des clients de ses adhérents. Cela permettra de pérenniser ses actions et de s'inscrire dans la durée au sein d'une filière en pleine évolution. Cette représentativité, gage de reconnaissance sur la place industrielle ajoute à notre crédit auprès des instances publiques nationales et internationales », a déclaré le nouveau président, à l’issue de la mise en place de l’ACSIEL.

Les ambitions de l’ACSIEL pour l’électronique en France :
• Dynamiser et fédérer l’ensemble des acteurs de la profession
• Promouvoir et défendre notre industrie
• Développer les initiatives et les synergies entre adhérents
• Favoriser les relations adhérents / clients
• Etre force de propositions auprès des instances publiques, nationales et internationales
• Soutenir l’innovation et les échanges avec les universités, les laboratoires et les écoles d’ingénieurs
• Renforcer la visibilité de ses adhérents pour gagner de nouveaux marchés
• Stimuler la formation professionnelle aux métiers de l’électronique

ACSIEL regroupe 93 adhérents qui mobilisent 110 000 emplois et représentent plus de 11 milliards d’euros de chiffre d’affaires. L’organisation professionnelle est membre de la FIEEC et de l’EECA, le syndicat européen des composants électroniques.


La fin des cycles de surcapacité de production dans le semiconducteur ?

Semiconducteurs>Monde>Conjoncture>Etude de marché
27/09/2013 17:04:37 :


Toujours très attendue, l’intervention de Bill McClean, président de la société d’études IC Insights, dans le cadre de l’European Microelectronics Summit, dont l’édition 2013 organisée hier à Paris par le Sitelesc était consacrée cette année aux semiconducteurs pour le transport et les infrastructures intelligentes, n’a pas dérogé à la règle. Pour le spécialiste de l’analyse de la conjoncture, le cycle de l’industrie des semiconducteurs est (et sera à l’avenir) de moins en moins dicté par les phases de surcapacité/sous-capacité de production, mais devient de plus en plus corrélé aux évolutions macro-économiques du PIB. Dans ce contexte, Bill McClean anticipe un regain de croissance pour les ventes de semiconducteurs au cours des années à venir. Explications …

On connaît l’engrenage funeste des phases successives du cycle de l’industrie des semiconducteurs : un manque de capacité de production, qui conduit à des difficultés d’approvisionnements et à une hausse des prix, qui permet alors aux fabricants de puces de surinvestir en même temps, ce qui conduit à une surcapacité de production, puis à un écroulement des prix, qui empêche alors les fabricants d’investir et ainsi de suite. Pour Bill McClean, ce cycle sera de moins en moins pertinent, car les capacités de production n’augmentent plus que marginalement, les fabricants préférant aujourd’hui investir dans des technologies plus fines : entre 1993 et 2008, la capacité production installée en nombre de tranches a progressé en moyenne de 10,6% par an ; elle n’a augmenté que de 3,6% par an en moyenne entre 2008 et 2013.

La consolidation de l’industrie et le succès du modèle fabless (et fab-lite) expliquent cette pause. Il n’y a plus que quatre acteurs dans les mémoires (Samsung, SK Hynix et Micron, ainsi que Toshiba pour les flash) et les fondeurs représenteront cette année 38% du total des investissements. Aucun nouvel entrant ne pourrait aujourd’hui bouleverser ce pré-carré en production et la situation devrait même empirer avec le passage au 450 mm. Selon Bill McClean, si 65 fabricants sont capables de produire sur tranches de 200 mm et seulement 25 sur tranches de 300 mm, ils seront moins d’une dizaine à maîtriser la production sur tranches de 450 mm. Moins de fabricants, plus de sociétés fabless ou fab-lite, pas étonnant que le ratio investissements sur ventes tombera à 15%-16% à la fin de la décennie, contre 25% à la fin des années 90. Moins de fabricants signifie moins de risques de surcapacité de production. Toutefois en cas de défaillance grave (comme le montre à petite échelle les répercussions de l’incendie dans l’usine d’Hynix), la machine pourrait s’emballer rapidement …

L’hégémonie des produits de masse pour le grand public dans la répartition des ventes de circuits intégrés constitue l’autre facteur qui plaide pour une plus grande corrélation entre la croissance du PIB et celle de l’industrie des semiconducteurs. En clair, le consommateur n’achète de smartphones et des tablettes que si la conjoncture macro-économique le lui permet.

Cette analyse fait dire à Bill McClean que le marché mondial devrait progresser en moyenne de 7% entre 2012 et 2022, soit davantage que la progression moyenne de 4,7% constatée en 1997 et 2012. Une croissance qui s’effectuerait avec des progressions en volume moins importants (+5% par an contre +8% lors la période précédente), mais avec des prix de vente moyen en hausse (+2% par an, contre une baisse moyenne de 3% par an entre 1997 et 2012).

Dans le détail, IC Insights estime que le marché mondial des semiconducteurs progressera de 6% en 2013, 8% en 2014, 11% en 2015 et 13% en 2016.

Concernant les investissements des fabricants de semiconducteurs, ils devraient reculer de 2% cette année, à 58,5 milliards de dollars, avant de progresser de 9% en 2014, de 4% en 2015 et de 14% en 2016.

Pour compléter ce tour d’horizon, IC Insights prévoit une hausse de 4% du marché des matériaux pour la fabrication des semiconducteurs cette année, à 50,4 milliards de dollars.
Quant au marché des systèmes électroniques, il devrait progresser de 5% en 2013, à 1428 milliards de dollars.





La flambée du prix des Drams ne s’éteint pas

Semiconducteurs>Monde>Conjoncture
27/09/2013 17:07:22 :


L’incendie qui s’était déclaré dans l’usine de Drams de SK Hynix, à Wuxi, en Chine, continue d’avoir des répercussions sur le prix des mémoires Drams, selon DramExchange. Le cabinet d’études considère qu’il faudra entre trois et six mois pour que l’usine redevienne pleinement opérationnelle. DramExchange estime ainsi que les approvisionnements en mémoires Drams resteront tendus au quatrième trimestre 2013 et au premier trimestre 2014, encourageant une hausse des prix …

Le cabinet d’études considère que le sinistre affectera non seulement la disponibilité des Drams pour applications graphiques (un marché de niche dont SK Hynix est le numéro un mondial), mais également le prix des Drams pour PC (dont la hausse des prix avait commencé avant l’incendie), ainsi qu’à l’avenir les prix des Drams pour serveurs et ceux des Drams de spécialité.

DramExchange rapporte déjà que le prix moyen de la Dram la plus populaire (le modèle DDR3 4Gbits 256Mx16 1866/2133MHz) a fait un bond de 20% depuis le 4 septembre dernier, à 3,95 dollars l’unité.



Broadcom, Huawei, Samsung et Spreadtrum créent un consortium pour standardiser les outils d'évaluation des mobiles

Télécoms>Monde>Accords
27/09/2013 17:08:07 :


Broadcom, Huawei, Oppo, Samsung Electronics et Spreadtrum ont annoncé hier en Chine la création de MobileBench. Ce nouveau consortium industriel vise à évaluer plus efficacement les performances des appareils mobiles (smartphones et tablettes), aux niveaux matériels et système. Le consortium s'efforcera d'abord de répondre aux besoins des développeurs, en améliorant la compréhension de chaque élément de la plateforme mobile pour fournir des performances optimales au niveau système afin d’améliorer « l'expérience utilisateur » …

Le consortium MobileBench prévoit de suivre deux voies d'ingénierie professionnelle : MobileBench pour l'évaluation du matériel et MobileBench-UX pour les essais d'applications au niveau système qui étudient les facteurs affectant l’usage du terminal.


Premier outil d'évaluation du consortium, MobileBench est un programme complet destiné aux ingénieurs et aux concepteurs de systèmes. Il s'agit d'un outil d'évaluation des performances qui se veut impartial. Il permet d'élargir les tests d'appareils mobiles de la simple évaluation de composants individuels (processeurs d'application, solutions mémoire, stockage intégré, puces graphiques, etc.) pour inclure des sujets d'évaluation plus sophistiqués, notamment la visualisation de fichiers vidéo/image, la capture de vidéos, etc.

MobileBench-UX est destiné à l'évaluation d'applications concernant l'utilisateur, comme le basculement entre différentes applications, l'enregistrement et la visualisation de vidéos, ainsi que les opérations de prises de vues.


Le consortium [L]http://www.mobilebenchconsortium.org|Mobilebench[/L], qui est ouvert à de nouveaux membres, se compose actuellement de cinq membres : Broadcom, Huawei, OPPO, Samsung et Spreadtrum.





Matériaux pour l’électronique : Air Liquide a finalisé le rachat de Voltaix

Semiconducteurs>Production>France>Etats Unis>Fusions Acquisitions
27/09/2013 17:09:01 :


Suite à l’accord annoncé le 12 juin dernier, Air Liquide a finalisé l’acquisition de Voltaix, une entreprise américaine spécialisée dans les molécules pour l’électronique. Créé en 1986, Voltaix est un fabricant de matériaux utilisés dans la production des semiconducteurs et des cellules solaires avancées qui possède une expertise dans les composés de spécialité du silicium, du bore et du germanium …

L’entreprise, qui emploie 185 personnes dans le monde, dispose de trois sites de production aux États-Unis, ainsi qu’un en Corée du Sud.

Cette acquisition permet de compléter la gamme Aloha d’Air Liquide, gamme de précurseurs avancés, et de créer de nouvelles synergies dans la recherche et l’industrialisation de molécules innovantes.

« Cette acquisition permet à nos deux entreprises de conjuguer leurs ressources et leur expertise pour créer des synergies et de nouvelles opportunités de croissance, et ainsi d’élargir notre présence sur les marchés et notre offre de produits destinés aux fabricants de semiconducteurs du monde entier. Elle nous permet également de répondre à la demande croissante du grand public pour des écrans plats, des tablettes et des smartphones toujours plus performants », commente Michael J. Graff, directeur de la société supervisant la zone Amériques, et membre du comité exécutif d’Air Liquide.




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