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ST et ERDF à la tête d'un projet de 27 millions d'euros dans les réseaux électriques intelligents

Industriel>Semiconducteurs>France>R&D>Stratégie>Grands Programmes
12/04/2013 13:39:09 :


Le programme SOGRID, lancé officiellement hier à Toulouse, rassemble 10 partenaires autour d’ERDF et de STMicroelectronics au sein d’un consortium. Le projet consiste à construire la chaîne de communication globale qui permettra à tous les équipements placés sur les réseaux basse et moyenne tension de communiquer directement via le réseau électrique. Concrètement, le consortium va développer une puce électronique de nouvelle génération, les équipements qui embarqueront cette puce et les logiciels qui y seront intégrés. Ce système global sera développé selon un nouveau protocole de communication CPL, -courant porteur en ligne-, qui permet de transmettre des informations numériques sur le réseau électrique …

Aujourd’hui, il existe déjà des éléments d’intelligence sur le réseau de distribution électrique, en particulier sur le réseau moyenne tension. Mais pour l’heure, il s’agit de développer un système global de communication qui va permettre aux différents équipements installés sur le réseau de communiquer entre eux. La mise en place du compteur communicant au plus près du client en sera la première brique. SOGRID permettra de passer de ces éléments d’intelligence sur le réseau à un réseau intégralement intelligent.

Le projet SOGRID doit permettre de développer une puce électronique de nouvelle génération qui équipera les millions de matériels connectés au réseau électrique et qui leur permettra de communiquer entre eux et ainsi de constituer un réseau intelligent. Avec SOGRID, les partenaires du consortium ont l’ambition de définir un standard international de communication autour du protocole courant porteur en ligne (CPL), qui permettra le renforcement d’une filière industrielle d’excellence en France.

Par son aspect technologique innovant, le projet SOGRID porte en effet une ambition industrielle et économique majeure : celle de définir un standard international à même d’être exporté. Le projet doit favoriser le renforcement d’une filière industrielle française des semiconducteurs dans le cadre du développement des smart grids. En France, plus de 35 millions de compteurs communicants seront mis en service d’ici à 2020. A l’international, il se dessine un marché de 1,7 milliard de matériels électriques intelligents, dont 253 millions pour la seule Europe et 150 millions en Afrique et au Moyen-Orient.
Autour d’ERDF et STMicroelectronics le consortium réunit des industriels (Nexans, Sagemcom, Landis+Gyr, Capgemini), des PME innovantes (Trialog, LAN), et des partenaires universitaires et recherche : Grenoble INP (laboratoires G2Elab et LIG) en lien avec le LAAS-CNRS de Toulouse, et l’École polytechnique (Laboratoire d’informatique LIX).
Le budget total de SOGRID est de 27 millions d’euros et le projet mobilisera plus d’une centaine d’acteurs, chercheurs et industriels jusqu’à fin 2015. Le projet SOGRID a été conçu en réponse à l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) sur les réseaux électriques intelligents lancé dans le cadre du Programme des Investissements d’Avenir en 2011 et a été validé par l’Etat en 2012. Il bénéficie d’un soutien financier de l’ADEME à hauteur de 12 M€.

Une expérimentation grandeur nature sur Toulouse Métropole
Dans une seconde phase, le projet sera testé sur le terrain auprès des clients d’ERDF sur un démonstrateur de 1000 équipements, capteurs et coupleurs situés sur le territoire de Toulouse Métropole, à la fois en zone urbaine et en zone rurale. Cette expérimentation grandeur nature sur l’ensemble de la chaîne de distribution électrique, qui durera au moins six mois, aura pour objectif de valider la pertinence technique de cette infrastructure pour le gestionnaire de réseau de distribution, de comprendre le comportement des clients et de montrer comment fonctionnera le réseau de demain. Cette phase testera plus particulièrement les capacités de surveillance (état du réseau, localisation des défauts…) de pilotage et d’intervention (localisation des pannes, modulation de puissance…) en temps réel sur le réseau permises par la nouvelle chaîne de communication.

Calendrier du projet
11 avril 2013
• Lancement officiel du programme et signature de l’accord de consortium par les dix partenaires
2013
• Phase de conceptualisation des différents composants et travail sur les prototypes
2014
• Intégration des compteurs, capteurs et concentrateurs dans un réseau entièrement CPL, essais en laboratoire
2014-2015
• Mise en œuvre du démonstrateur auprès de 1000 clients sur le territoire de Toulouse Métropole.
À partir de 2016
• Intégration progressive du nouveau système dans le réseau et commercialisation des équipements développés par le programme (puce, capteurs, coupleurs, concentrateurs intelligence logicielle)




Avago rachète le fabricant de composants optiques CyOptics pour 400 M$

Semiconducteurs>Capteurs/mems/Opto>Etats Unis>Fusions Acquisitions
12/04/2013 13:40:25 :


L’Américain Avago Technologies, fabricant de composants d’interface analogiques pour les communications sans fil et filaires, l’industriel et l’électronique grand public, vient de signer un accord définitif pour le rachat de son compatriote CyOptics, un spécialiste des composants optiques en phosphure d’indium (InP) et en technologies de composants pour les marchés des télécoms et des communications de données. Le montant de l’acquisition en numéraire est d’environ 400 millions de dollars …

Avago Technologies, -l’ancienne activité semiconducteurs d’Agilent-, considère que cette acquisition renforcera son portefeuille de produits pour fibre optique pour les applications émergeantes 40 Gbit/s et 100 Gbit/s dans les entreprises et les centres de données. En 2012, CyOptics a réalisé un chiffre d’affaires de 210 M$, en hausse de 21% par rapport à 2011.

[L]http://www.cyoptics.com|
[/L]


Un quart des capacités de production pour des circuits de moins de 40 nm

Semiconducteurs>Production>Monde>Etude de marché
12/04/2013 13:43:06 :


Selon IC Insights, fin décembre 2012, la capacité de production installée en semiconducteurs était de 14,5 millions de tranches par mois en équivalent 200 mm de diamètre. 27% de ce total est consacré à la fabrication de circuits intégrés avancés en technologies inférieures à 40 nm. Sur ce créneau, les fabricants les plus en pointe sont Samsung, Intel, Toshiba/Sandisk, SK Hynix Micron, TSMC, Elpida, Globalfoundries, IBM et UMC …

Les circuits les plus avancés concernent en effet les mémoires Drams haute densité produites en technologies 30nm-20nm, les mémoires flash haute densité produites en technologies 20 nm à 10 nm et les microprocesseurs, circuits spécifiques, circuits dédiés et FPGA fabriqués dans les filières 32/28 nm ou 22 nm, commente IC Insights.

22% des capacités de production concernent des technologies matures (entre 80 nm et 0,2 µm) largement utilisés par les fondeurs (TSMC, UMC, GlobalFoundries, SMIC et TowerJazz) pour répondre aux besoins divers de leurs clients.

Les capacités de production en technologies supérieures à 0,2 µm sont allouées typiquement à la fabrication de circuits analogiques et mixtes.




La SNCF a choisi Sogeti High Tech pour des prestations de conseil en ingénierie

Industriel>France>Contrats
12/04/2013 13:44:28 :


Sogeti High Tech, spécialisé dans l’ingénierie et le conseil en technologies et filiale à 100% du groupe Capgemini, vient d’être qualifié par la SNCF en tant que cabinet de conseil spécialisé en études techniques dans le cadre d’un panel restreint de 40 fournisseurs. Les prestations de Sogeti High Tech couvriront notamment l’électronique de puissance et de commande, les systèmes et logiciels embarqués, télécoms embarqués, et l’électrotechnique …

Sogeti High Tech accompagne déjà la SNCF, depuis plus de deux ans, sur le métier de la rénovation des installations grande vitesse, au niveau du matériel roulant et de la signalisation.

Sogeti High Tech doit fournir des services sur l’ensemble des segments métiers techniques suivants : mécanique, électronique (puissance et commande), électricité, électrotechnique, informatique embarquée(systèmes et logiciels), télécoms embarqués, SLI (Soutien Logistique Intégré) et vie de série, acoustique, vibrations, aménagements intérieurs, pneumatique, gestion documentaire.

Sogeti High Tech interviendra auprès de la SNCF sur des projets au forfait en ingénierie pour le compte de la Direction du Matériel roulant, des Technicentres et du Centre d’Ingénierie du Matériel (CIM). L’entreprise entend répondre aux enjeux d’ingénierie identifiés par la SNCF, à savoir assurer la sécurité de la circulation tout en intensifiant la disponibilité du matériel roulant, et transporter plus de clients tout en apportant plus de confort.


Près de 1000 visiteurs pour Enova Grand Ouest

Filière électronique>France
12/04/2013 13:41:05 :


Organisé par GL events Exhibitions pour la première fois en région, le salon Enova Grand Ouest, qui s’est tenu les 27 et 28 mars derniers à l’Insa de Rennes, a accueilli près de1000 visiteurs autour 96 exposants avec une forte présence des équipements de production, fabricants de circuits imprimés et distributeurs de composants …

La région Grand Ouest (Bretagne et Pays de Loire) a bien accueilli a représenté à elle seule 77% des visites, la région parisienne se situant en deuxième position avec 13%. 40% des visiteurs avaient une activité dans les télécoms et l’électronique industrielle, point forts de la région. Les services R&D et Bureaux d’études ont été bien présents avec 25% des visiteurs et les fonctions techniques (ingénieurs, directeurs et chefs de services et projets) ont représenté 52% du profil des visiteurs. Enfin, 62% des visiteurs se sont déclarés appartenir à une TPE-PMI (moins de 200 personnes).

Satisfait de cette première initiative décentralisée, GL events Exhibitions continuera en 2014 à promouvoir le concept enova qui est d’aller à la rencontre de l’innovation qu’elle soit industrielle, scientifique, universitaire, en région Grand Ouest ou en en alternance avec une autre grande région française dans les hautes technologies : télécoms, optiques, électroniques…


LGM Ingénierie s’implante à Grenoble

Filière électronique>Mesure/Test>France>R&D
12/04/2013 13:46:11 :


Spécialisée dans les bancs de test et la conception et le développement en électronique embarquée, LGM Ingénierie, filiale du groupe LGM (Vélizy-Villacoublay) a ouvert une antenne à Grenoble. LGM Ingénierie se rapproche ainsi géographiquement du groupe Air Liquide pour lequel elle réalise actuellement des développements de bancs de tests. Mais l’entreprise compte également se développer dans la conception en électronique de sécurité

De grands comptes comme Schneider, le CEA, la branche énergie de Rolls Royce constituent des débouchés susceptibles de faire accroitre rapidement le chiffre d’affaires de LGM Ingénierie Grenoble qui se donne 3 ans pour dépasser le million d’euros, moyennant le recrutement d’une quinzaine d’ingénieurs en électronique, bons connaisseurs du secteur de l’énergie.

Les recrutements sont en cours et des partenariats école sont envisagés. « En ouvrant Grenoble un an après la signature avec Air Liquide, nous sommes dans la logique de développement de notre groupe : nous rapprocher de nos clients à chaque fois que c’est possible. Ici, les deux conditions sont réunies avec un premier contrat important et un tissu industriel régional porteur », explique Ghislain Nogues, responsable de Grenoble.

Spécialisé dans le management et l’ingénierie des grands projets, le groupe LGM (800 personnes pour 60 M€ de CA en 2012) intervient dans tous les grands secteurs industriels de l’aéronautique à l’énergie en passant par le ferroviaire et l’automobile. Créé en 1991, le groupe s’est notamment spécialisé dans l’ingénierie documentaire, la maîtrise des risques, le management de programme, le soutien logistique, l’électronique embarquée, les bancs de test. Deuxième société du groupe, LGM Ingénierie compte 150 personnes pour 20 M€ de chiffre d’affaires.


TDK-Lambda ouvre un centre de recherche en Grande-Bretagne

Sous systèmes>Europe>Japon>Investissements>R&D
12/04/2013 13:47:14 :


Le groupe japonais TDK annonce l'ouverture à Bristol du nouveau centre de technologie de TDK-Lambda pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Asie. Implanté au cœur du parc scientifique de Bristol et de Bath, le centre de recherche avancée a été imaginé dans le but d'accélérer les développements actuels et futurs de TDK-Lambda dans le domaine de l'alimentation électrique …

L'équipe du centre, constituée de six personnes, est dirigée par Andy Skinner, le directeur de la technologie de TDK-Lambda. « Nous nous consacrerons à tous les aspects du développement des technologies de l'alimentation, incluant les algorithmes pour le contrôle numérique, les nouvelles topologies et les techniques de conception thermique et mécanique innovantes », précise-t-il.

Pour l'exercice financier 2012, TDK a enregistré un chiffre d'affaires de 9,9 milliards de dollars et employé un effectif de 79 000 personnes à l'échelle mondiale.




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