L'essentiel Mercredi 23 Mai @ VIPress.netL’Europe accorde 230 M€ pour amorcer le financement de grands projets d’infrastructures
L'Union européenne a décidé hier de réserver 230 millions d'euros en garantie afin de soutenir l'émission d'emprunts obligataires pour le financement de projets d'infrastructure européens, conformément à un accord conclu par les députés et les gouvernements de l'Union Européenne à Strasbourg, hier mardi ; l'accord mettra en œuvre le projet pilote de ce plan en vue d'attirer les investissements privés dans des projets de réseau de transport, d'énergie et de technologie de l'information.
Avec un ratio multiplicateur qui devrait se situer entre 15 et 20, ces prêts et garanties pourraient mobiliser jusqu'à 4,6 milliards d'euros en investissements privés, souligne le communiqué de presse du Parlement européen.
Les besoins d'investissement des projets d'infrastructure du transport, de l'énergie, des technologies de l'information et de la communication (TIC) en Europe sont estimés à 1500 milliards d'euros pour la période 2010-2020.
« La crise économique de l'Europe provient non seulement de la crise financière, mais également de la baisse des investissements. Étant donné les strictes restrictions budgétaires nationales et les exigences de fonds propres des banques, nous devons trouver de nouvelles manières d'encourager les investissements dans la croissance. Les emprunts obligataires pour le financement de projet devraient rendre les investissements dans des projets d'infrastructure importants plus attrayants aux yeux des investisseurs sur le marché des capitaux, sans entraîner de risques excessifs pour les contribuables. Ce nouveau système pourrait jouer un rôle clé dans la stratégie de croissance demandée à l'heure actuelle par de nombreux États membres de l'Union Européenne », a déclaré le député en charge des négociations, Göran Färm.
Renesas pourrait annoncer 6000 suppressions d’emplois fin juillet
Depuis le début de la semaine, la presse nippone bruisse de rumeurs concernant un probable plan de restructuration chez le fabricant de semiconducteurs japonais Renesas qui serait officiellement dévoilé fin juillet ; ce plan de restructuration serait le préalable à une augmentation de capital de 50 milliards de yens, soit 492 millions d’euros.
Renesas Electronics, issu du rassemblement des activités semiconducteurs hors Drams d’Hitachi et Mitsubishi, puis de NEC, déclare que ces allégations ne sont pas de son fait et qu’elles ne peuvent donc pas être confirmées ou regardées à l’heure actuelle comme des faits.
Selon les articles de presse, Renesas devrait passer en revue ses lignes de produits et son réseau de production. Un plan de restructuration pourrait concerner 6000 suppressions d’emplois, soit 15% de son effectif.
Renesas a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 883,1 milliards de yens (11,1 milliards de dollars), -dont 786 milliards pour les seuls semiconducteurs-, pour l’exercice qui a pris fin le 31 mars, contre un CA de 1137,9 milliards lors de l’exercice précédent, soit un recul de 22% que le fabricant attribue principalement à l’impact des inondations en Thaïlande, à la dégradation des conditions économiques en Europe et en Chine et à la persistance d’une parité yen/dollar défavorable.
Dans ce contexte, le groupe nippon a affiché une perte d’exploitation de 56,8 milliards de yens et une perte nette de 62,6 milliards (785 M$), contre un déficit de 115 milliards lors de l’exercice précédent.
Répartition des ventes annuelles de Renesas
Google a finalisé le rachat de Motorola Mobility
Annoncé le 15 août dernier dans la torpeur estivale, le rachat de Motorola Mobility (l’entité téléphones mobiles et décodeurs TV issue de la cession de Motorola) par Google vient d’être finalisé dans une transaction évaluée à 12,5 milliards de dollars ; Sanjay Jha a démissionné de son poste de CEO de Motorola Mobility, remplacé par Dennis Woodside, l’actuel président de la région Amériques de Google, qui a permis en trois ans de faire passer le chiffre d’affaires de Google aux Etats-Unis de 10,8 à 17,5 milliards de dollars.
Google devient ainsi fabricant de téléphones mobiles au risque de faire de l’ombre aux fabricants de smartphones Android. Google s’était déjà essayé à lancer son propre mobile Android il y a trois ans, mais sans grand succès. Même si Motorola a perdu de sa superbe (il fut longtemps numéro deux mondial des mobiles), Motorola Mobility a encore de beaux restes. Selon Gartner, il se positionne au premier trimestre 2012 comme le huitième fabricant mondial de téléphones mobiles avec 8,37 millions d’unités vendues, soit dix fois moins que Samsung (voir illustration).
Motorola Mobility pourra servir de formidable banc d’essai aux innovations de Google et nourrir, également, par ses nombreux brevets, le portefeuille de propriété intellectuelle de l’entreprise.
EpiGaN démarre sa production en Belgique
Issue d’un essaimage de l’Imec, le centre de recherche en nanoélectronique de Louvain, la start-up belge EpiGaN vient d’inaugurer son unité de production de tranches épitaxiées de couches GaN sur silicium ou sur carbure de silicium (SiC) pour applications dans l’électronique de puissance.
Actuellement, [L]http://www.epigan.com/epigan.php|EpiGaN[/L] propose des tranches épitaxiées de couches GaN sur silicium (ou sur carbure de silicium pour applications spécifiques) de 150 mm de diamètre. Des tranches GaN-on-Si de 200 mm de diamètre son en cours de développement.
La technologie GaN-on-Si mise au point par l’Imec et transférée chez EpiGaN permet d’améliorer l’efficacité énergétique pour la réalisation de l’électronique de puissance de bon nombre d’applications : convertisseurs de puissance, alimentations pour ordinateurs, commandes de moteurs, onduleurs pour le photovoltaïque, etc.
Fondée en 2010 par Marianne Germain, CEO, Joff Derluyn, CTO et Stefan Degroote, COO, EpiGaN emploie actuellement 6 personnes. En 2011, des investisseurs dont Robert Bosch Venture Capital, Capricorn CleanTech Fund et LRM ont permis à la jeune pousse d’investir dans son unité de production.
Umicore augmente sa capacité de production de matériaux pour batteries en Corée
Umicore vient d’annoncer de nouveaux investissements dans ses capacités de production de matériaux pour batteries rechargeables ; les investissements consentis par Umicore sur le site de Cheonan augmenteront les capacités et les fonctionnalités de production de matériaux cathodiques de type NMC (nickel-manganèse-cobalt) pour batteries rechargeables lithium-ion.
La demande des clients pour ces matériaux progresse rapidement du fait de leur mise en oeuvre dans les véhicules hybrides et électriques. La nouvelle capacité de production permettra également la fabrication de cobaltite de lithium (LCO) de troisième génération, récemment mis au point. « Cette nouvelle famille de matériaux procure une densité énergétique maximale aux batteries Li-ion et convient particulièrement aux exigences de l`électronique grand public haut de gamme (smartphones et tablettes) », commente le groupe belge.
L’investissement augmentera de 25% la capacité de production existante sur le site de Cheonan et devrait être opérationnel au premier semestre 2013.
Umicore est un groupe mondial spécialisé dans la technologie des matériaux. Il a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 14,5 milliards d’euros (revenus de 2,3 milliards hors métaux) et emploie actuellement quelque 14 600 personnes.
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