L'essentiel Jeudi 24 Novembre @ VIPress.netNokia Siemens Networks tire un trait sur un quart de ses effectifs
L’équipementier télécoms Nokia Siemens Networks annonce un plan de restructuration qui passe par la suppression de 17 000 emplois dans le monde d’ici fin 2013, soit 23% de son effectif mondial ; le groupe justifie cette purge par un recentrage sur les infrastructures de réseaux mobiles haut débit et les services associés.
Ce marché, sur lequel Nokia Siemens Networks revendique le deuxième rang mondial derrière Ericsson, représente près de 70 milliards d’euros en 2011.
En supprimant près d’un quart de ses effectifs, Nokia Siemens Networks escompte réduire ses coûts annuels de 1 milliard d’euros à partir de fin 2013 par rapport à fin 2011. En abandonnant les réseaux fixes, Nokia Siemens Networks espère ainsi ne plus affronter la concurrence frontale des équipementiers chinois Huawei et ZTE. Pour autant, les équipementiers chinois progressent également à grands pas sur le marché des réseaux mobiles.
Lors du troisième trimestre, l’équipementier télécoms a réalisé un chiffre d’affaires de 3,41 milliards d'euros pour un bénéfice d'exploitation anémique de six millions d'euros.
Rappelons qu’en septembre dernier, Nokia et Siemens avaient annoncé qu’ils allaient chacun apporter 500 millions d’euros pour recapitaliser leur société commune. Nokia Siemens Networks devait alors supprimer 1500 emplois suite à l’intégration de certaines activités infrastructures de réseaux sans fil de Motorola Solutions (6900 personnes reprises en avril dernier). En début d’été, Nokia et Siemens avaient décidé de conserver leur société commune dans les infrastructures de réseaux télécoms. Mais pour certains analystes, cette dernière restructuration est le prélude à une mise en vente de Nokia Siemens Networks, qui pèse sur les comptes de ses deux géniteurs.
Début novembre, le Canadien DragonWave, spécialisé dans les solutions micro-ondes pour réseaux IP, avait déjà signé un accord définitif pour le rachat de l’activité équipements de transport micro-ondes de Nokia Siemens Networks, dont il deviendra l’un des fournisseurs pour ce type de produits.
Le gouvernement prépare un « Pacte automobile de seconde génération »
Pour prolonger le Pacte automobile conclu en 2009 entre les professionnels de l’automobile et les pouvoirs publics, Eric Besson, ministre chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, a annoncé hier la préparation d’un « Pacte automobile de seconde génération » prenant appui sur les dispositifs publics existants ; il a demandé aux membres du Comité stratégique de filière de lui faire, d’ici à février 2012, de nouvelles propositions permettant de franchir une nouvelle étape dans la mise en oeuvre du Pacte automobile.
Le Comité stratégique de filière automobile, qui rassemble l’ensemble des professionnels de l’automobile (constructeurs, équipementiers et distributeurs) ainsi que les organisations syndicales, s’est réuni hier en présence de Xavier Bertrand, ministre du travail, de l’emploi et de la santé, et d’Eric Besson.
Le « Pacte automobile de seconde génération » pourra prendre appui sur les outils de soutien publics existants, notamment le programme « véhicule du futur » doté de 750 millions d’euros dans le cadre des Investissements d’avenir, qui permet de soutenir l’innovation dans les technologies électriques et hybrides.
Pour les ministres, ce « Pacte automobile de seconde génération » devra également aborder la mise en place d’une représentation professionnelle unifiée au sein de la filière (un « GIFAS de l’automobile »). Lors de la réunion, les ministres ont rappelé la priorité du gouvernement de maintenir et développer l’empreinte industrielle en France de l’ensemble des acteurs de la filière, notamment des sous-traitants.
« Je demande aux constructeurs d’être plus que jamais exemplaires dans leur politique d’emploi et dans leurs relations avec les sous-traitants. Le Pacte automobile conclu en février 2009 a été un succès. Pour aider la filière à être plus offensive et renforcer son empreinte industrielle dans nos territoires, nous allons préparer un "Pacte automobile de seconde génération", qui prendra appui sur les outils de soutien publics existants », a résumé Eric Besson.
Bruxelles donne un feu vert conditionnel au rachat des disques durs d’Hitachi par Western Digital
La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement de l’Union Européenne sur les concentrations, le projet d’acquisition de Hitachi Global Storage Technology (HGST), une filiale d’Hitachi établie à Singapour, récemment rebaptisée Viviti Technologies, par son concurrent américain Western Digital ; l'autorisation est subordonnée à la cession de certains actifs essentiels pour la production des lecteurs de disques durs 3,5 pouces, notamment une unité de production.
« Western Digital ne peut mener à bien son acquisition de Viviti tant qu'elle n'a pas trouvé un acquéreur approprié, qui soit approuvé par la Commission », souligne le communiqué de Bruxelles.
Sur les marchés des lecteurs de disques durs 3,5 pouces pour les ordinateurs de bureau et les produits électroniques grand public, l'entité issue de la concentration serait uniquement confrontée à la concurrence de l'entreprise Seagate/Samsung, issue d'une concentration récente. Cette situation pose un problème, car la majorité des acheteurs de lecteurs de disques durs sur ces marchés diversifient leurs sources d'approvisionnement pour des raisons de sécurité de leur approvisionnement, soutient la Commission.
Pour obtenir l'autorisation de la concentration, Western Digital a proposé de se défaire de certains actifs essentiels pour la production des lecteurs de disques durs 3,5 pouces, à savoir notamment une unité de production, le transfert de droits de propriété intellectuelle utilisés par l'activité cédée et l'octroi de licences pour ces mêmes droits, le transfert d'employés et la fourniture à l'activité cédée de composants des lecteurs de disques durs. WD s'est engagée à ne pas mettre en œuvre l'acquisition proposée de HGST avant d'avoir conclu un accord contraignant concernant la vente de l'activité à céder avec un acquéreur satisfaisant, approuvé par la Commission.
La répartition des ventes en nombre d’unités (voir illustration) ne tient pas compte des opérations de consolidation en cours dans ce secteur. Rappelons en effet qu’après l’annonce début mars de l’acquisition d’Hitachi Global Storage Technologies (Hitachi GST) par Western Digital, dans une transaction évaluée à 4,3 milliards de dollars, Seagate a répliqué en avril en scellant un accord pour acquérir l’activité disques durs de Samsung dans une transaction évaluée à 1375 M$.
La Chine est devenue le premier marché des smartphones
Selon Strategy Analytics, la Chine est devenue le premier marché mondial des smartphones au troisième trimestre, avec 23,9 millions d’unités vendues, contre 23,3 millions aux Etats-Unis.
Lors du trimestre, les ventes de smartphones en Chine ont bondi séquentiellement de 58%, alors qu’elles ont reculé de 7% en trois mois aux Etats-Unis.
Alors que de nombreux modèles d’entrée de gamme sous Android commencent à faire leur apparition en Chinois, émanant notamment de fabricants chinois tel ZTE, c’est Nokia qui domine actuellement le marché chinois des smartphones avec une part de marché de 28% au troisième trimestre. Aix Etats-Unis, c’est le Taiwanais HTC qui occupe le premier rang avec une part de marché de 24%, selon Strategy Analytics.
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