L'essentiel Vendredi 25 Mai @ VIPress.netFCI cède sa division automobile à Delphi Automotive pour 765 M€
Changement majeur dans l’industrie des connecteurs : le groupe français FCI vient d’entrer en négociations exclusives avec Delphi Automotive pour céder à l’équipementier américain sa division MVL (véhicules motorisés) qui a représenté 62% de son chiffre d’affaires en 2011 ; une fois la transaction achevée, le groupe français sera recentré uniquement sur sa branche électronique dont les ventes ont représenté 420 millions d’euros l’an dernier.
Le montant proposé pour la transaction est de 765 millions d’euros en numéraire. La division véhicules motorisés de FCI a représenté un chiffre d’affaires de 692 millions d’euros en 2011. Elle fournit des connecteurs pour diverses applications dans l’automobile (moteur, applications de sécurité type airbag, calculateurs, tableau de bord, …), ainsi que des connecteurs de puissance pour la recharge des véhicules électriques et hybrides. Elle fournit également des connecteurs pour d’autres applications de transport hors automobile. Delphi, qui est le premier client de la division, espère finaliser l’acquisition avant la fin de l’année.
Rappelons qu’en 2011, FCI avait déjà cédé sa division connecteurs pour cartes à puce au fonds d’investissement Astorg Partners. FCI Microconnections a été rebaptisé depuis Linxens.
Globalement, FCI, détenu par le fonds d’investissement Bain Capital depuis 2005, emploie 14 000 personnes dans le monde, pour un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros en 2011. Ayant son siège à Guyancourt, en région parisienne, le groupe possède 20 usines dans le monde dont 6 en Europe, région qui a représenté 43% des ventes du fabricant de connecteurs l’an passé. En France, la division automobile est basée à Epernon (28).
Le marché européen de la distribution de semiconducteurs a rebondi de 14% en trois mois
Le marché européen de la distribution de semiconducteurs a représenté 1,541 milliard d’euros au premier trimestre 2012, soit un rebond de 14% par rapport au quatrième trimestre 2011, même si le niveau des ventes reste inférieur de 15% à celui du premier trimestre 2011, selon la DMASS, Distributors’ and Manufacturers’ Association of Semiconductor Specialists ; toutefois avec un démarrage à –15%, les ventes sur l’ensemble de l’année 2002 devraient au mieux être stables par rapport à 2011 où le marché avait atteint 6,37 milliards d’euros.
Par rapport au premier trimestre 2011, tous les marchés d’Europe de l’Ouest sont en retrait, la baisse s’échelonnant de - 9,1%( pour l’Espagne et le Portugal), à –27,8% pour l’Autriche. En Europe de l’Est hors Russie, le marché a progressé de 6,6% en un an et de 4,4% pour la seule Russie. Le marché allemand de la distribution de semiconducteurs affiche, pour sa part, une chute de 18,6%, à 522 M€. Le marché français de la distribution de semiconducteurs recule, de son côté, de 12,1%, à 115 millions d’euros. L’Italie enregistre une chute de 24,9%, à 150 M€, le Royaume-Uni et l’Irlande une baisse de 15,9%, à 122 M€. La baisse des facturations dans la région nordique (pays Baltes inclus) atteint 21,5%, à 150 millions d’euros.
Par types de produits, les seuls composants actifs dont les ventes en Europe via la distribution ont progressé sur un an sont : les DELs, les autres composants optoélectroniques et les mémoires Drams. Tous les autres produits ont enregistré un recul dont –2,2% pour les microprocesseurs par exemple. Par grandes famille de produits, la baisse atteint –16,5%, à 436 M€ pour les circuits analogiques, -17,8%, à 319 M€ pour les composants micro MOS (microcontrôleurs, microprocesseurs, DSP), -10,9%, à 145 M€ pour les circuits logiques programmables, -19,5% à 152 millions d’euros pour les circuits de puissance.
Fondée en 1989, la DMASS compte à ce jour 35 membres actifs (dont, pour les distributeurs, Anglia, Arrow, Avnet et ses filiales, dont Silica, Avnet Memec, Avnet SCS, Avnet Abacus et Avnet Israel, EBV Elektronik, Farnell, Future Electronics, MSC Gleichmann et Rutronik) et représente, suivant les pays, entre 80% et 85% du marché européen de la distribution. L’organisation professionnelle, - rappelons-le-, ne prend en compte que les semiconducteurs hors composants pour PC.
RS réalise 61% de ses ventes en ligne en Europe Continentale
Détaillant ce midi les résultats annuels du groupe electrocomponents dévoilés hier (voir notre édition de la veille), Klaus Göldenbot, General Manager de la région EMEA (tout l’Europe en dehors du Royaume-Uni), nous a donné quelques éléments chiffrés, concernant la zone Europe Continentale, première division géographique du groupe RS Components, représentant 36% des ventes totales du distributeur, soit davantage que le Royaume-Uni, fief historique de RS (29%), l’Amérique du Nord (22%) et l’Asie-Pacifique (13%).
Alors que le groupe a vu ses ventes progresser de 7% pour son exercice fiscal clos fin mars, à 1,267 milliard de livres sterling, l’Europe Continentale affiche une progression de 9%. Mais c’est surtout dans le commerce électronique, -axe stratégique majeur chez RS-, que l’Europe Continentale s’est distinguée. Si globalement, les ventes en ligne du groupe ont progressé de 18% l’an dernier pour représenter 54% du CA total, en Europe Continentale, la progression atteint 22% pour représenter 61% des ventes. A titre de comparaison, l’eCommerce a progressé de 11% au Royaume-Uni pour y représenter 58% des ventes. L’objectif affiché d’un ratio de 70% des ventes en ligne n’est plus très loin.
Klaus Göldenbot décèle dans ce bon résultat en Europe Continentale les bienfaits de la politique de régionalisation du groupe, qui lui a permis de gagner 25 nouveaux grands comptes l’an passé et de progresser rapidement en Europe de l’Est. Depuis que la politique de régionalisation a été mise en place (intensification de l’effort marketing, approche locale des ventes, engagement accru des fournisseurs, offre de produits plus consistante), la croissance en Europe Continentale s’amplifie : +15% en moyenne au cours des deux derniers exercices, contre +4% par an en moyenne pour les exercices 2005 à 2009.
RS Components ne dévoile plus la répartition des ventes par pays individuel, mais la présence en France du centre de stockage de Beauvais, constitue à coup sûr un atout pour l’Hexagone.
Pas de répartition chiffrée non plus entre les deux grands divisions du groupe : l’électronique et la maintenance (il est vrai que de nombreux produits d’électronique sont vendus par la branche maintenance). Toujours est-il qu’au niveau mondial, les deux divisions ont affiché une croissance similaire (+7%). Pour la branche électronique, 32 000 nouveaux produits ont été introduits lors du dernier exercice ; le logiciel de conception de carte de circuit imprimé DesignSpark PCB a été téléchargé 130 000 fois et le site communautaire de ressources en ligne DesignSpark a dépassé les 1,2 million de visiteurs depuis son lancement.
Pour autant, même si RS Components estime avoir gagné des parts de marché lors du dernier exercice, il est rattrapé comme ses confrères par la conjoncture et les problèmes macro-économiques de l’Europe et l’endettement de la zone Euro. La croissance de ses ventes en Europe Continentale s’est ralentie au cours du dernier exercice : +15% au premier semestre par rapport à la même période de l’exercice précédent ; +5% au troisième trimestre ; +2% au quatrième trimestre ; un recul de 1% sur les sept premières semaines du nouvel exercice.
Saft signe un contrat pluriannuel avec Sagem
Saft, leader mondial de la conception et de la fabrication de batteries haute technologie pour l’industrie, a été sélectionné par Sagem pour équiper de batteries lithium-ion les nouveaux systèmes de modernisation du soldat du futur dans le cadre du programme FELIN (Fantassin à Equipement et Liaisons Intégrées) ; ce contrat porte sur le développement et la fabrication en série de plus de 40 000 batteries Li-ion.
Ces batteries assurent aux systèmes FELIN l’énergie nécessaire pour alimenter les lunettes d’armes infrarouge et à intensification de lumière, les jumelles infrarouges multifonctions, les radios, les « HIM » (interface Homme Machine) avec écran, les GPS et les systèmes ostéophoniques.
Les équipements du fantassin du futur requièrent des technologies de batteries d’une grande autonomie, d’une fiabilité éprouvée et d’une facilité d’utilisation adaptées au travail de terrain. Pour répondre à ces besoins, Saft a développé deux formats uniques de batteries Li-ion qui apportent une optimisation de la masse, une autonomie d’au moins 24 heures, une sécurité et une fiabilité de fonctionnement, une conception modulaire, une électronique intégrée permettant de connaître l’état de charge et la communication vers l’Inferface Homme Machine (HIM).
Deuxièmes assises franco-allemandes entre le Zvei et la FIEEC
Les deuxièmes assises franco-allemandes de l’industrie électrique, électronique et de communication se sont tenues ces 23 et 24 mai, à Berlin ; cet évènement, réunissant le ZVEI et la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de la Communication) fait suite à la première édition tenue, l’année dernière, à Paris.
« Cette deuxième édition a permis une montée en puissance du partenariat franco-allemand esquissé l’année dernière et qui vise à consolider la stratégie industrielle européenne de l'électro-industrie, sur les grands enjeux d'avenir capables de générer de la croissance productive en Europe, notamment l’énergie, la sécurité ou la santé », souligne la FIEEC.
L’enjeu de ces assises était de donner une suite opérationnelle au partenariat initié l’année dernière à Paris, et d'orchestrer la montée en puissance des synergies franco-allemandes à venir, notamment dans la foulée des conclusions du rapport ELECTRA, groupe de haut niveau entre la Commission européenne et les industriels du secteur (disponible sur le site de la FIEEC).
Au cours de ces assises, clôturées par la Chancelière allemande, Angela Merkel, les défis du virage énergétique de l’Allemagne, l’efficacité énergétique, le transport d’électricité, la sécurité ou la santé ont été au centre des discussions.
A cette occasion, un Memorandum of Understanding a été signé avec le ZVEI sur le déploiement d’un projet de smart grids (réseau électrique intelligent) franco-allemand. Ce MoU a été remis au Commissaire européen à l'énergie, Günther Oettinger, qui accueillera les industriels de la profession à Bruxelles sur ce sujet dans les prochains jours.
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