L'essentiel Mercredi 30 Avril @ VIPress.net

CAP'Tronic a accompagné plus de 2700 PME en 2013

Filière électronique>France>Politique
30/04/2014 14:51:47 :


Le programme CAP'Tronic, qui a pour objectif d'aider les PME françaises, à améliorer leur compétitivité grâce à l'intégration de solutions électroniques et de logiciels embarqués dans leurs produits, a accompagné 2700 PME de tous les secteurs d'activité en 2013, un chiffre en hausse de 25% par rapport à 2012. Les technologies liées à l'objet connecté et logiciel embarqué ont été en tête des préoccupations de ces PME l’an passé …

La montée en puissance du programme [L]http://www.captronic.fr/|CAP'Tronic[/L], étendu au logiciel embarqué fin 2011 grâce à un soutien accru de l'Etat, a permis de renforcer les actions des 24 ingénieurs CAP'Tronic présents dans toute la France. Ainsi, plus de 600 PME ont été conseillées par ces ingénieurs et 300 d'entre elles ont pu bénéficier de l'intervention d'un expert cofinancé par le programme, pour les aider très concrètement dans la mise en œuvre de leurs projets. Enfin, l'organisation de 200 séminaires et formations techniques ont permis d'informer et de former plus de 2 000 PME aux technologies présentes dans les systèmes embarqués.

Le logiciel embarqué, au cœur de la numérisation des produits, est sans surprise, le sujet le plus suivi (32%) lors des séminaires et des formations. Viennent ensuite les sujets traitant de la conformité aux normes et aux réglementations (24%) qui portent notamment sur le marquage CE et la Compatibilité Electromagnétique (CEM). Les capteurs (18%), très souvent associés à des problématiques de communication sans fil, sont également très présents, tout comme la gestion de l'énergie et les interfaces homme-machine (IHM).

De la même façon, on retrouve, en-tête des problématiques traitées par les interventions d'experts, les technologies liées à l'objet connecté : les capteurs (25%) associés à la programmation de microcontrôleurs, la communication sans fil (21%) le logiciel embarqué (19%). Autant de sujets qui sont souvent liés à la montée en puissance du logiciel embarqué et de l'objet connecté, autonome en énergie, embarquant un ou plusieurs capteurs.

En effet, l'utilisation de l'électronique et du logiciel embarqué n'est plus réservée aux grands groupes, ni aux géants américains et asiatiques de l'électronique grand public. Une tendance confirmée par Yves Bourdon président du programme CAP'Tronc qui déclare « intégrer de l'électronique et embarquer du logiciel dans un produit est une source d'innovation majeure pour les PME françaises » et illustrée par les 818 PME adhérentes au programme, un nombre qui a doublé en 2 ans.



Fondée par le CEA et Bpifrance, et financée par le Ministère du Redressement Productif, l'association Jessica France est chargée de la mise en œuvre du programme CAP'Tronic. Le programme mobilise de nombreux experts venant de centres de compétences publics et privés en électronique. Ces centres sont des laboratoires universitaires, des écoles d'ingénieurs, des sociétés d'études électroniques du secteur privé.


Excellent cru 2013 pour l’industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécurité

Sécurité>Défense>Aéronautique>France>Conjoncture
30/04/2014 14:56:19 :


2013 a été une nouvelle bonne année pour l’industrie française aéronautique, spatiale, de défense et de sécurité, avec une progression de 9%, à périmètre constant, du chiffre d’affaires à 47,9 milliards d’euros, selon le bilan annuel du Gifas. L’exportation a représenté 30,4 milliards d’euros (+11,4%), soit 79% du chiffre d’affaires total. Le secteur civil représente 75% du chiffre d’affaires …

En termes de commandes, 2013 est une année record avec 73,1 milliards d’euros, soit une progression de 49% par rapport à 2012, principalement grâce au secteur civil qui représente 84% des commandes reçues. Le carnet de commandes global de la profession représente entre 5 à 6 années de production.

« Notre industrie constitue un pôle d’excellence technologique et économique pour la France, dotée d’une filière cohérente, solidaire, réactive et dynamique », s’est félicité Marwan Lahoud, président du Gifas, lors de la présentation des résultats de la profession.

Les équipementiers et PME de cette filière ont obtenu en 2013 de bons résultats avec un chiffre d’affaires estimé de 15,1 milliards d’euros (+7% à périmètre constant) et 13,3 milliards d’euros de commandes (+12%). « Cette progression traduit le fonctionnement en filière de notre industrie, qui associe les équipementiers et les PME à la croissance des maîtres d’œuvre. Les acteurs de cette supply chain française sont aussi fournisseurs de rang 1 des constructeurs étrangers, ce qui témoigne de leur excellence technologique », a souligné Emmanuel Viellard, président du Groupe des Equipements (GEAD) du Gifas.

La R&D globale de la profession a représenté l’équivalent de 14% du chiffre d’affaires, dont 70% sont autofinancés par les industriels. « Le co-investissement Etat-industrie est d’une importance vitale avec le plan d’investissement d’avenir PIA2 (1,3 milliard d’euros pour l’aéronautique et 1,5 milliard d’euros pour l’industrie de Défense) et les plans de la Nouvelle France Industrielle dont deux sont validés pour la profession : l’avion électrique et la propulsion électrique des satellites », a commenté Marwan Lahoud.

2013 a aussi été une année record en termes d’emplois avec un effectif de 177 000 personnes pour la profession (170 000 en 2012), 13 000 recrutements et 6000 emplois nets créés. Les prévisions 2014 sont de l’ordre de 10 000 recrutements (par rapport à 15 000 en 2012 et 13 000 en 2013) mais avec encore un solde positif de créations nettes d’emplois. Ces recrutements porteront en particulier sur les techniciens et les opérateurs qualifiés.
Le Gifas regroupe aujourd’hui 332 membres (dont principalement 157 équipementiers et 143 PME), soit une centaine d’adhérents supplémentaires, en moins de dix ans.




Bel Fuse rachète l’activité conversion d’énergie de Power-One pour 117 M$

Sous systèmes>Europe>Etats Unis>Fusions Acquisitions
30/04/2014 14:57:29 :


Spécialisé dans les composants passifs, les composants magnétiques de protection, d'interconnexion et de conversion d'énergie, l’Américain Bel Fuse vient d’annoncer la signature d’un accord définitif pour le rachat de l’activité solutions de puissance de Power-One auprès du conglomérat suisse ABB. Bel Fuse va débourser 117 millions de dollars en numéraire pour racheter la division conversion d’énergie de Power-One qui a réalisé 251 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2013 …

Le groupe suisse ABB avait racheté Power-One au printemps 2013 pour se positionner sur le marché des onduleurs pour le photovoltaïque (voir notre article dans [L]http://article.lechodusolaire.fr/?id=uvaexvakLDSSduoq|L’Echo du Solaire[/L]). Une activité qui représentait environ 75% du CA de Power-One (1028 M$ en 2012), contre 25% pour l’activité conversion d’énergie que s’engage à reprendre aujourd’hui Bel Fuse.

Ayant son siège en Californie avec des usines en Slovaquie et en Chine, la division Power Solutions de Power-One fournit des convertisseurs (AC/DC et DC/DC) standards et à la demande et d’autres produits spécifiques de conversion d’énergie pour les marchés des centres de données pour les serveurs, le stockage et produits réseaux, ainsi que pour des applications industrielles et télécoms. Cette acquisition constitue un pas supplémentaire dans la stratégie de Bel Fuse de se développer sur le marché des composants de puissance.


Skyworks et Panasonic créent une société commune dans les filtres SAW

Semiconducteurs>Composants passifs>Etats Unis>Japon>Fusions Acquisitions>Accords
30/04/2014 14:58:16 :


Spécialisé dans les circuits analogiques et mixtes, l’Américain Skyworks Solutions vient d’annoncer la création d’une société commune avec le géant japonais Panasonic dans les filtres à ondes acoustiques de surface et les filtres SAW compensés en température. En fait, Skyworks va débourser 148,5 M$ en numéraire pour prendre une participation de 66% au capital de la co-entreprise dont Panasonic conservera 34% du capital …

La création de la société commune s’appuie en effet sur la division filtres de Panasonic qui emploie 590 personnes. La division, qui a son siège à Osaka, possède des centres de conception et des usines au Japon et à Singapour.

Skyworks compte sur cet apport pour se développer sur les marchés de la connectivité mobile et de l’Internet des objets. Lors de son deuxième trimestre fiscal clos fin mars, Skyworks a réalisé un chiffre d’affaires de 481 M$, en hausse de 13% sur un an. Pour le trimestre en cours, Skyworks vise un CA de 535 M$, en hausse de 23% par rapport au même trimestre de l’exercice précédent.

En restructuration depuis de longs mois, Panasonic vient de clore son exercice fin mars sur un chiffre d’affaires de 7736,5 milliards de yens (54,5 milliards d’euros), en hausse de 6% sur un an, pour un bénéfice net de 120,4 milliards de yens (848 M€), contre une perte de 754,3 milliards de yens (5,3 milliards d’euros) lors de l’exercice précédent.


Alstom se rêve ouvertement en leader ferroviaire autonome et puissant

Industriel>France>Stratégie
30/04/2014 14:59:17 :


Le Conseil d'administration d'Alstom a confirmé hier soir dans un communiqué avoir reçu une offre ferme de General Electric (GE) relative à l'acquisition de ses activités énergie, pour un prix de 12,35 milliards d'euros, soit une valeur d'entreprise de 11,4 milliards d'euros. Ce désengagement permettrait à Alstom de se concentrer sur ses activités dans le domaine du transport ferroviaire, dont il est un leader mondial …

Le périmètre des activités convoitées par GE couvre les secteurs « Thermal Power, Renewable Power et Grid », ainsi que les services centraux et partagés. Avec 65 000 personnes, ces activités ont réalisé un chiffre d'affaires de 14,8 milliards d'euros sur l'exercice 2012/13.

Si cette offre était validée et ce projet mené à bien, Alstom utiliserait le produit de la cession pour renforcer ses activités Transport, leur donner le moyen d'un développement ambitieux, rembourser sa dette et redistribuer le solde à ses actionnaires. Avec 27 000 employés dans 60 pays, dont 9 000 en France, les activités Transport dont le siège social est basé à Saint-Ouen - ont réalisé un chiffre d'affaires de 5,5 milliards d'euros sur l'exercice 2012/13. Alstom Transport est un des leaders mondiaux du marché des équipements ferroviaires, systèmes, services et signalisations pour les lignes nationales, régionales, suburbaines et urbaines ainsi que pour le fret.

« Cette opération se traduirait par le recentrage du groupe sur son activité de transport ferroviaire, cotée à la bourse de Paris. Elle donnerait à Alstom Transport la solidité financière pour accélérer son développement sur un marché porteur avec des fondamentaux solides, tiré par la croissance économique, l'évolution de l'urbanisation et des priorités environnementales. Piloté par son management actuel et avec Bouygues comme un actionnaire de long terme, Alstom Transport sera parfaitement positionné pour saisir les opportunités de croissance », souligne le communiqué d’Alstom.

Le Conseil d'administration d'Alstom reconnaissant à l'unanimité les mérites stratégiques et industriels de l’offre, et ayant pris note des engagements publics souscrits par GE, a décidé de mettre en place un comité d'administrateurs indépendants, conduit par Jean-Martin Folz, pour procéder, d'ici à la fin du mois de mai, à un examen approfondi de l'offre, en tenant compte des intérêts de l'ensemble des parties prenantes, y compris ceux de l'Etat français.
Il a aussi pris connaissance d'une déclaration d'intérêt de Siemens portant sur une opération alternative. « Siemens aura un accès équitable à l'information lui permettant, le cas échéant, de soumettre une offre ferme », souligne le communiqué du groupe.

Dans les deux cas, le conseil d’administration d’Alstom est bien décidé à céder l'ensemble de ses activités énergie pour se recentrer sur le ferroviaire. Qui pourrait l’en empêcher ?


Eric Penain rejoint Reflex CES comme directeur des ventes

Sous systèmes>France>R&D>Nominations
30/04/2014 15:00:10 :


Reflex CES (Custom Embedded Systems), fournisseur de systèmes embarqués complexes clé en main, annonce l’arrivée d’Eric Penain au poste de directeur des ventes. L’ancien directeur général de Cypress Semiconducteurs France a pour mission de définir et d’implémenter la stratégie de développement commercial de Reflex CES en France et à l’international …

Eric Penain, 44 ans, cumule plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie des semiconducteurs acquise au sein de STMicroelectronics, Hitachi et, plus récemment, de Cypress Semiconductor. Directeur général de Cypress Semiconducteurs France, il assurait la gestion des ventes mondiales pour de grands comptes européens après avoir occupé pendant 14 ans les postes de directeur régional des ventes pour l’Europe du Nord, de l’Ouest et du Sud.

Engagée dans un plan de croissance ambitieux, Reflex CES recrute activement pour des postes d'ingénierie de conception et d'affaires. Elle a ainsi renforcé ses équipes commerciales avec le recrutement de quatre ingénieurs depuis le début de l'année.

La société développe également une stratégie d’expansion de ses partenariats pour distribuer et intégrer des produits COTS clés dans ses solutions. Elle vient d’annoncer trois accords avec les américains NextComputing et 4DSP ainsi qu’avec le taïwainais Vecow.

Des spécifications à la fabrication de séries, Reflex CES met son expertise de la conception de cartes complexes et de systèmes à base de FPGA haute densité pour fournir des systèmes embarqués personnalisés clé en mains. Ses solutions, modules CPU, cartes de traitement ou d’acquisition de données, châssis, enregistreurs de données haute vitesse, solutions SoC FGPA ARM,adressent un large panel d’applications des secteurs militaire /aéronautique, télécommunications, vision, médical et industrie.





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