L'essentiel Vendredi 13 Septembre @ VIPress.net34 priorités pour la politique industrielle de la France
Le président de la République a présenté hier les priorités de la politique industrielle de la France, en présence du ministre du redressement productif. Nous vous proposons de télécharger le document qui détaille les 34 priorités industrielles et plans d’action retenus, un inventaire qui s’appuie sur un an de travail conduit au sein du Conseil national de l’industrie (CNI). 3,5 milliards d'euros leur seront consacrés au titre du programme des investissements d'avenir. Certaines priorités sont connues et touchent directement notre industrie comme le programme Nano2017 ; la plupart ont des incidences sur notre profession (véhicules à pilotage automatique, objets connectés, robotique, etc.) …
Les priorités retenues l’ont été au regard de trois critères :
• se situer sur un marché de croissance ou présentant des perspectives de croissance forte dans l’économie mondiale ;
• se fonder essentiellement sur des technologies que la France maîtrise, sur leur diffusion dans l’économie et leur développement ainsi que sur l’industrialisation d’une offre industrielle nouvelle ;
• occuper une position forte sur ce marché avec des entreprises leaders, ou disposer d’un écosystème académique, technologique, économique et industriel permettant d’y occuper une place forte.
Selon une étude du cabinet McKinsey, cette politique aurait le potentiel de créer ou de préserver environ 480 000 emplois à dix ans en France, alors que 750 000 emplois dans l’industrie ont été perdus au cours des dix dernières années.
Liste des 34 plans d’actions :
• Energies renouvelables
• La voiture pour tous consommant moins de 2 litres aux 100 km
• Bornes électriques de recharge
• Autonomie et puissance des batteries
• Véhicules à pilotage automatique
• Avion électrique et nouvelle génération d'aéronefs
• Dirigeables - charges lourdes
• Logiciels et systèmes embarqués
• Satellites à propulsion électrique
• TGV du futur
• Navires écologiques
• Textiles techniques et intelligents
• Industries du bois
• Recyclage et matériaux verts
• Rénovation thermique des bâtiments
• Réseaux électriques intelligents
• Qualité de l'eau et gestion de la rareté
• Chimie verte et biocarburants
• Biotechnologies médicales
• Hôpital numérique
• Dispositifs médicaux et nouveaux équipements de santé
• Produits innovants pour une alimentation sûre, saine et durable
• Big data
• Cloud computing
• E-éducation
• Souveraineté télécoms
• Nanoélectronique
• Objets connectés
• Réalité augmentée
• Services sans contact
• Supercalculateurs
• Robotique
• Cybersécurité
• Usine du futur
Télécharger [L]http://www.redressement-productif.gouv.fr/files/la-nouvelle-france-industrielle.pdf|La nouvelle France industrielle[/L]
[L]http://www.elysee.fr/chronologie/#e4344,2013-09-12,presentation-des-priorites-de-politique-industrielle-de-la-france|Le discours du Chef de l’Etat[/L]
RS Components libère la conception 3D
Budapest-. Tout faire pour renforcer l’addiction du client aux services et produits proposés par le distributeur. RS Components vient de franchir une étape cruciale dans cette stratégie en proposant à partir de lundi prochain un outil logiciel gratuit de conception 3D dont la facilité d’utilisation après un temps d’apprentissage réduit ne le réserve pas uniquement aux spécialistes de la CAO, mais à l’ensemble des ingénieurs de conception, notamment dans les PME. La démonstration effectuée par le distributeur de DesignSpark Mechanical montre qu’une entreprise peut assez rapidement passer de l’idée d’un produit à un prototype affiné avec l’intégration de composants électroniques puisés dans la catalogue de modèles 3D du distributeur, puis le présenter aux clients pour effectuer les changements et les corrections qui s’imposent, avant d’en figer la conception finale et de passer à la production …
L’ambition de RS est fusionner les mondes de la conception électronique et de la conception mécanique dans un outil simple d’utilisation (développé par l’Américain Spaceclaim) pour inciter les ingénieurs de conception à franchir le pas de la conception 3D dont les atouts sont connus : rapidité du passage du concept à la création ; une meilleure communication et interaction entre toutes le parties prenantes d’un projet et la possibilité par l’impression 3D d’obtenir rapidement un prototype proche de la conception finale. Pour autant, RS fait le constat que la conception 3D ne se démocratise pas, du fait du coût élevé des outils et du temps d’apprentissage important de logiciels complexes qui les réservent aux grandes entreprises avec des équipes de spécialistes dédiées.
Pour preuve : si DesignSpark PCB, le logiciel gratuit de conception du circuit imprimé de la carte proposé par le distributeur rencontre aujourd’hui 280 000 utilisateurs, RS reconnaît que 95% de ses clients n’utilisent pas les modèles de composants 3D qu’il propose en ligne (plus de 38 000 modèles 3D proposés dans 24 formats). Avec DesignSpark Mechanical , RS espère avoir trouvé l’outil pour faire sauter le verrou et démocratiser enfin la conception 3D. Sans quitter l’écran, l’ingénieur peut peaufiner sa conception, intégrer en 3D des composants proposés par le distributeur, extraite la nomenclature produits de son projet et demander une cotation.
« On connaît nos clients, on sait ce qu’ils veulent, on leur offre les outils pour leur faire gagner du temps afin de concevoir de meilleurs produits et favoriser la croissance de leur business », martèle Keith Reville, directeur du marketing global chez RS.
[L]http://www.designspark.com/eng/page/mechanical|DesignSpark Mechanical[/L] sera proposé à partir de lundi en 11 langues.
Plus généralement, la vision du métier de distributeur présentée par RS s’appuie sur l’eCommerce, mais avec une intervention humaine. Tous les différents outils proposés par le distributeur (site web, applications mobiles, communauté de conception, etc.) visent à permettre à un interlocuteur d’intervenir auprès du client pour l’accompagner dans ses démarches : lui demander pourquoi il n’a pas validé son panier, proposer de l’aider, lui présenter des services connexes, etc. Avec DesignSpark Mechanical , RS espère ainsi pouvoir comprendre plus facilement ce que fait le client et pouvoir intervenir pour l’aider et l’aiguiller sur des offres en rapport avec ses besoins.
EDF ouvre le premier laboratoire européen dédié aux smart grids
EDF vient d’inaugurer Concept Grid, une plate-forme expérimentale destinée à anticiper et accompagner l’évolution des systèmes électriques vers les « smart grids ». Implanté sur le site R&D des Renardières, à Moret-sur-Loing (77), Concept Grid, qui a nécessité un investissement de 10 millions d’euros, offre la possibilité de conduire grandeur nature des stress tests complexes et en conditions perturbées, qu’il serait impossible de réaliser sur le réseau réel …
Pour coller à la réalité, EDF a reproduit un quartier d’habitation avec 5 maisons de 20 m² chacune, qui incluent des équipements actuels ou anticipent les usages futurs : compteurs intelligents, appareils électroménagers pilotables à distance, pompes à chaleur réversibles, micro-éoliennes, panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques, solutions de stockage...
Avec un investissement de 10 millions d’euros, Concept Grid dispose d’un réseau complet, représentatif du réseau de distribution : 7 km de basse tension, alimenté par 3 km de réseau moyenne tension (20 kV) et deux postes de distribution. Ce sont aussi 120 km de réseau moyenne tension supplémentaires qui peuvent être reproduits virtuellement par des matériels électriques spécifiques.
A mi-chemin entre les essais en laboratoire et les expérimentations sur le terrain, Concept Grid offre de multiples configurations et un champ d’essais étendu. Les expériences menées peuvent concerner la résistance des réseaux électriques, les offres d’effacement, l’intégration des énergies nouvelles ou le stockage d’électricité. Concept Grid permet de tester des matériels comme des offres de service.
Concept Grid est aussi conçu pour travailler avec des partenaires industriels ou académiques. D’ores et déjà, des partenariats ont été signés entre autres avec Alcatel, l’Institut de recherche du Groupe HydroQuébec (IREQ), Supelec et DERlab, réseau européen d’instituts et de laboratoire de recherche.
Partenariat Renault Bolloré dans le véhicule électrique
Les groupes Renault et Bolloré ont signé une lettre d’intention pour étudier le développement commun des solutions d’autopartage de type Autolib et la mise en place de coopérations industrielles et commerciales dans le domaine des véhicules électriques. La conception, le développement et l’industrialisation d’un modèle de voiture électrique trois places (3,1 m de long) possédant plus de 200 km d’autonomie autour d’une batterie de 20 kWh sont notamment à l’ordre du jour …
Les groupes Renault et Bolloré vont étudier la création d’une société commune dont l’objet sera de conquérir et d’installer de nouveaux projets de systèmes d’autopartage de véhicules électriques et ainsi de répondre à la demande croissante en France et à l’international. D’ores et déjà, Renault pourrait rejoindre le groupe Bolloré dans le capital de Bluely (Lyon) et Bluecub (Bordeaux).
Le développement attendu du nombre de Bluecar -modèle actuel 4 places- et du modèle décapotable qui sera lancé en juin prochain, va entraîner la croissance de la production. Les deux groupes étudieront le transfert de certaines fabrications dans l’usine de Dieppe du groupe Renault ainsi que la fourniture par ce dernier de pièces et de composants.
En démarrant la troisième année d’exploitation d’Autolib, a été constaté que trois quart des locations sont effectuées avec un maximum de trois passagers à bord. Fort de ce constat, les deux groupes vont étudier le soutien que pourrait apporter Renault au groupe Bolloré pour la conception, le développement et l’industrialisation d’un modèle de voiture électrique trois places (3,1 m de long) possédant plus de 200 km d’autonomie autour d’une batterie Bolloré de 20 kWh.
Parallèlement, les groupes Compagnie Nationale du Rhône (CNR) et Bolloré ont décidé de coopérer dans les domaines de l’approvisionnement et du stockage d’électricité.
A cet effet, la CNR rentrera à hauteur de 5% dans le capital de Bluely, société qui opérera le système d’autopartage de véhicules électriques à compter du 10 octobre prochain à Lyon et à Villeurbanne. La CNR fournira à ce service son électricité qui est 100 % renouvelable.
Par ailleurs, les deux groupes expérimentent actuellement sur le site CNR de Bollène (Vaucluse, France) une installation de stockage de 1 MegaWh (Blue Storage) développée à partir des batteries LMP produites par le groupe Bolloré. Cet équipement alimenté par les panneaux photovoltaïques du parc CNR (4MWc) bénéficiera de son propre système d’exploitation. Cela permettra de piloter à distance l’électricité ainsi stockée en liaison avec le réseau national pour utiliser au mieux l’énergie produite dans la journée.
Sous-traitance : Micronique fusionne avec Partners Electronics
Les sous-traitants franciliens Partners Electronics et Micronique viennent d’annoncer leur fusion. L’objectif de cette opération est de créer un acteur significatif sur le marché de la fabrication électronique en Ile de France, avec l’ambition de réaliser un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros d’ici à 2016 …
« En joignant nos forces, cette fusion confortée par un plan d’investissement de 500 000 € sur l’exercice clos en mars dernier et 500 000 € sur le nouvel exercice, associant l’acquisition de nouvelles compétences et de moyens de production très orientés sur l’amélioration de la qualité et de la réactivité, nous permettra de viser un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros à horizon 2016 », annonce Jean Pierre Leboeuf, créateur de Partners Electronics et initiateur du rapprochement.
Partners Electronics a été créé en 1991 à Croissy Beaubourg (77). Employant 8 personnes, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 1,6 M€ lors de son exercice clos fin mars 2013. Le sous-traitant, dont un service spécifique est la réparation et le contrôle de boîtiers BGA est présent sur les marchés de l’industriel, de la domotique, des transports et de la vidéo. Sa maîtrise du process BGA, depuis l’année 2000, lui a permis de conforter son image de fabricant high Tech.
Implantée à Corbeil-Essonnes, Micronique emploie 30 personnes pour un chiffre d’affaires de 4,7 M€ pour son exercice clos fin mars dernier. Créée en 1975, l’entreprise propose des prestations de fabrication électronique allant du sous-ensemble au produit fini pour les marchés de l’aéronautique et du médical.
Le Grenoblois ISKN réconcilie le papier avec l’iPAD
La start-up grenobloise ISKN, née d’une équipe multidisciplinaire issue du CEA-Leti, vient de présenter son premier produit, une couverture adaptée à l’iPad qui permet de numériser croquis, notes et dessins tout en conservant le plaisir de l’écriture avec de simples stylos sans électronique. Développée durant ces trois dernières années grâce au savoir-faire du CEA-Leti en matière de capteurs, la technologie brevetée d'ISKN sera intégrée progressivement à de nouveaux appareils et applications (animations 3D, plateaux de jeu, tableaux blancs, etc.) …
ISKN développe et commercialise une surface innovante et sensible en associant l'expérience naturelle des outils du quotidien à la puissance de la technologie numérique.
Le produit iSketchnote est doté d’une technologie numérique qui permet de localiser avec une très grande précision le déplacement d’un stylo sur un bloc note. Couplée à la commodité d'un bloc note, il permettra à l'utilisateur de numériser ses schémas et ses notes en temps réel et ainsi bénéficier de la puissance du numérique (archivage, partage en temps réel, post traitement) tout en conservant une copie papier de ses fichiers. iSketchnote est livré avec 3 stylos, de différentes couleurs, fonctionnant sans électronique, ni batterie et dotés d’un simple aimant.
En facilitant l’interaction avec le monde numérique par l’établissement d’un lien totalement invisible entre les objets de notre quotidien et le monde numérique, la technologie ISKN développée s’inscrit dans un concept de « valeur augmentée », correspondant à l’enrichissement mutuel des objets physiques de la dimension numérique, souligne le communiqué de l’entreprise. Le produit devrait être disponible en juillet 2014.
Une campagne de financement participatif sur la plateforme [L]http://www.kickstarter.com/projects/1663146472/isketchnote-from-pen-and-paper-to-your-ipad|Kickstarter[/L] a débuté le 10 septembre.
Vers une croissance de 3% du marché des semiconducteurs en 2013 ?
Selon ABI Research, le marché mondial des semiconducteurs devrait progresser de 3% cette année, à 298 milliards de dollars, grâce à l’amélioration de la conjoncture macro-économique. Une prévision qui se situe dans la fourchette basse des analystes du secteur dont les plus optimistes tablent plutôt sur une hausse de 6% voire davantage (voir notre [L]http://europelectronics.vipress.net/?id=adhvxvsflfffvpfiyy|article[/L]) …
Néanmoins, comme certains de ses confrères, ABI Research estime que la croissance du marché des puces ira en s’amplifiant l’an prochain pour atteindre son niveau le plus élevé fin 2014 ou début 2015.
Actia Group améliore son bénéfice semestriel
Au premier semestre 2013, le Toulousain Actia Group, spécialisé dans les systèmes embarqués électroniques à haute valeur ajoutée destinés aux marchés des véhicules et des télécommunications, a réalisé un chiffre d’affaires de 145,7 M€, stable par rapport à celui du 1er semestre 2012 qui présente une base de comparaison élevée. Les clients à l’international représentent 62,2% du chiffre d’affaires …
La branche Automobile consolide sa position à 131,0 M€, en hausse de 2,2% hors facturations exceptionnelles du 1er semestre 2012. Cette croissance est tirée par la progression du chiffre d’affaires sur les contrats récurrents et la montée en puissance des systèmes embarqués, souligne l’entreprise.
Les livraisons d’équipements pour le véhicule électrique, qui avaient contribué à hauteur de 10,7 M€ à l’activité au 1er semestre 2012, ont redémarré au deuxième trimestre mais ne représentent que 1,9 M€ au 30 juin 2013.
La branche Télécommunications confirme son retour à la croissance (+ 4,3%) avec un chiffre d’affaires de 14,6 M€, soutenu notamment par les stations terriennes et la reprise des investissements dans la téléphonie mobile avec les infrastructures 4G.
Malgré une pression constante sur les prix, la branche Automobile enregistre une progression de 13% de son bénéfice opérationnel qui atteint 5,4 M€.
Le retour à la croissance de la branche Télécommunications lui permet de retrouver la profitabilité avec un résultat opérationnel de 0,4 M€ contre une perte de 1,3 M€ au 1er semestre 2012.
Le bénéfice net du 1er semestre 2013 atteint 3,8 M€, contre 0,2 M€ au 1er semestre 2012.
Fort de la bonne orientation de son carnet de commandes et du volume de production pour les véhicules électriques au second semestre, le groupe anticipe, malgré un contexte toujours sensible, un chiffre d’affaires annuel supérieur à celui réalisé en 2012, qui s’élevait à 289,1 M€.
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