L'essentiel Mercredi 25 Septembre @ VIPress.netMarché des microprocesseurs : +8% grâce aux tablettes et aux smartphones
Après avoir progressé de 2% en 2012, le marché mondial des microprocesseurs devrait croître de 8% en 2013, à 61 milliards de dollars, selon IC Insights. 2,15 milliards de microprocesseurs devraient ainsi être vendus cette année, soit 10% de plus qu’en 2012, grâce au boom des livraisons de processeurs pour tablettes (+62%, à 190 millions d’unités) et de processeurs d’applications pour smartphones (+11%, à 1,5 milliard de pièces). En revanche, le cabinet d’études s’attend à une baisse de 5% des livraisons de PC traditionnels, à 327 millions d’unités …
La part de marché en valeur des processeurs x86 vendus quasi-exclusivement par Intel et AMD pour équiper les PC et les serveurs devraient ainsi tomber à 56%, contre 11% pour les microprocesseurs embarqués, 6% pour les processeurs pour tablettes et 26% pour les processeurs d’applications pour smartphones.
Ainsi le marché des processeurs pour PC, serveurs, grands systèmes informatiques et applications embarquées, devrait reculer de 1% cette année, à 41,4 milliards de dollars, après avoir déjà reculé de 6% en 2012. Pour sa part, le marché des processeurs pour tablettes devrait faire un bond de 54%, à 3,5 milliards de dollars. Quant à celui des processeurs pour smartphones, il devrait croître de 30%, à 16,1 milliards de dollars. Or, IC Insights rappelle que les processeurs qui équipent ces deux familles de produits sont essentiellement des processeurs 32 bits sous architecture ARM.
Dans son étude, IC Insights ne prend pas en compte les processeurs RF bande de base pour téléphones mobiles et les processeurs graphiques autonomes (GPU) qui sont analysés dans un autre segment de marché.
Machines à jet d’encre pour l’électronique imprimée : MGI rachète Ceradrop
Le fabricant français de presses numériques pour les arts graphiques MGI Digital Graphic Technology annonce l’acquisition de 100% du capital de Ceradrop, jeune société française spécialisée dans la conception et la commercialisation d’équipements professionnels d’impression jet d’encre pour l’électronique imprimée. Ceradrop développe des équipements permettant d’imprimer en 2D ou en 3D sur des supports multiples (verre, métal, polymère, plastique, papier) des composants électroniques céramiques ou organiques : antennes, éclairages OLED, cartes à puce, cellules solaires, système intelligents, étiquettes RFID, batteries, capteurs biomédicaux, etc. …
« Ceradrop, société française créée en 2006, pépite technologique issue du CNRS aux savoir-faire uniques est devenue en moins de 7 ans, le spécialiste français des équipements jet d’encre pour l’électronique imprimée et l’impression de composants en 3D », se félicite MGI, constructeur français de presses numériques multi-substrats et de solutions de finition pour le papier & plastique.
Ceradrop fédère une équipe de 15 docteurs, ingénieurs, techniciens et intègre l’ensemble de la chaine de valeur sur le site de Limoges. Ses solutions d’impression sont capables aussi bien d’imprimer une piste conductrice de 50μm de large, que de construire un composant céramique multicouche (impression en 3D).
Ceradrop s’adresse à une clientèle diversifiée : Laboratoires (CEA, CNRS, CNES, Fraunhofer/Allemagne) ; industriels (Gemalto, DisaSolar, Thales) et université (NorthWestern University/USA). D’autres marchés importants sont également visés comme l’impression d’éclairages OLED, pour les industriels de ce secteur ou les panneaux solaires de 3ème génération.
Les technologies Ceradrop associées à celles de MGI renforcent l’expertise logicielle et matérielle qui permettront de proposer des équipements multi-substrats, de haute précision et évolutifs. En matière de fabrication, Ceradrop bénéficiera de synergies d’achat importantes et du savoir-faire industriel de MGI, complété depuis 2011, par la prise de participation dans Köra-Packmat, spécialiste allemand des automatismes et des mécanismes de précision.
Selon IdTechEX market research, le marché de l’électronique imprimée était estimé à 9,4 milliards de dollars en 2012. Il devrait peser plus de 40 milliards de dollars dès 2020. Ces montants, pour un marché en phase de démarrage sont toutefois à prendre avec précaution.
Le Conseil National de l’Industrie met en ligne un site internet
Le Conseil National de l’Industrie, installé en février 2013, met en ligne son nouveau [L]http://www.conseil-national-industrie.gouv.fr|site Internet[/L]. Animé par un bureau tripartite (industriels, organisations syndicales, administration), le CNI a structuré ses travaux autour de 13 comités stratégiques de filières (dont la filière numérique) regroupant industriels, représentants d’organisations syndicales, experts et pouvoirs publics afin de définir une vision partagée des principaux enjeux de chaque filière et d’élaborer un plan d’actions prioritaires pour renforcer l’appareil productif de la filière et conforter l’offensive industrielle de la France dans la compétition mondiale …
Le site internet présente chacun des contrats de filière qui regroupe dans une logique de donnant-donnant les engagements réciproques des industriels et de l’Etat afin d’améliorer la compétitivité de chacune des filières stratégiques pour la France. Ces contrats de filière sont généralement structurés autour de 7 axes : développement de la filière, performance, international, relations entre donneurs d’ordre et sous-traitants, emplois et compétences, financement, innovation.
[L]http://www.redressement-productif.gouv.fr/cni/filiere-numerique|Comité Stratégique de la filière numérique[/L]
La filière Numérique regroupe les entreprises des secteurs producteurs de biens et services numériques (électronique professionnelle et grand public, informatique, équipements de télécommunications, câbles, logiciel, jeu vidéo, services informatiques, services de télécommunications…), ainsi que l’écosystème sous-jacent. L’Observatoire du numérique estime qu’elle réalise un chiffre d’affaires global de plus de 120 milliards d’euros et génère en France de l’ordre de 650 000 emplois directs. Guy Roussel, Vice-Président du CSF Numérique, a présenté le [L]http://www.redressement-productif.gouv.fr/files/files/directions_services/cni/pdf/CFCSF_Numerique-VF.doc|contrat de filière numérique[/L] le 3 juillet 2013.
Les 12 autres comités stratégiques de filière : aéronautique, alimentaire, automobile, biens de consommation, chimie et matériaux, éco-industries, ferroviaire, industries extractives et premières transformations, industries et technologies de santé, mode et luxe, naval, nucléaire.
La Silver Valley atteint ses 100 premiers membres en Ile-de-France
La Silver Valley vient de passer le cap des 100 premiers membres et démontre ainsi l’intérêt et les enjeux liés au vieillissement de la population. Inaugurée le 1er juillet dernier à Ivry-sur-Seine, la Silver Valley rassemblait alors une cinquantaine d’entreprises. Son objectif est de réunir sur le territoire francilien l’ensemble des acteurs propices au développement de la Silver Economie, filière industrielle dédiée à l’économie du vieillissement …
La Silver Valley est un projet porté par le cluster [L]http://www.soliage.com|Soliage[/L]. Soliage signifie Solutions innovantes pour l’autonomie et gérontechnologie. A terme, un écosystème de près de 300 structures doit pouvoir s’y développer et ainsi créer jusqu’à 5000 emplois à forte valeur ajoutée. L’annuaire des membres (industriels, partenaires de l’innovation, etc.) est disponible sur le site.
Produits RF : Bird Technologies acquiert le Suédois DeltaNode
Spécialisé dans les produits RF, l’Américain Bird Technologies annonce l’acquisition auprès de Scandinavian Health du Suédois DeltaNode, un fabricant de systèmes d’antennes distribuées pour améliorer la couverture des réseaux de communications sans fil commerciaux et des systèmes de sécurité publique. Le montant de l’acquisition n’a pas été dévoilé et DeltaNode continuera d’opérer à partir de son siège à Stockholm …
DeltaNode a été fondé en 2005 pour créer un sous-système RF permettant de déployer des “hotspots” 3G à bord des trains suédois. Bird Technologies a été créé en 1942. L’entreprise est spécialisée dans l’instrumentation RF, les composants et sous-systèmes pour stations de base, les amplificateurs, antennes, générateurs de signaux, etc.
Chiffre d’affaires annuel en hausse de 6,9% pour Jabil Circuit
L’Américain Jabil Circuit, troisième sous-traitant mondial, vient de clore son année fiscale sur un chiffre d’affaires de 18,37 milliards de dollars, en hausse de 6,9% par rapport à l’exercice précédent. Son bénéfice net recule à 370 M$, contre 396 M$ un an plus tôt …
Pour son quatrième trimestre fiscal 2013, Jabil a réalisé un chiffre d’affaires trimestriel de 4,81 milliards de dollars, en hausse de 11% par rapport au CA de 4,34 milliards du même trimestre de l’exercice précédent, pour un bénéfice net de 126,8 M$, contre 82,5 M$ un an plus tôt.
Pour le premier trimestre de son nouvel exercice, Jabil vise un CA compris entre 4,35 et 4,65 milliards de dollars. Son bénéfice d’exploitation pour ces activités « cœur » devrait se situer entre 110 M$ et 140 M$, contre 181,4 M$ pour le trimestre qui vient de s’achever.
Rappelons qu'en juillet, Jabil Circuit a finalisé le rachat de son compatriote Nypro, un spécialiste des pièces plastiques de précision pour la santé, les industries de packaging pour les produits grand public et les industries de l’électronique grand public. Environ 10 000 salariés de Nypro, qui possède une vingtaine d’usines dans 10 pays pour un chiffre d’affaires de 1,2 milliard de dollars en 2012, ont rejoint les effectifs de Jabil.
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