L'essentiel Mardi 18 Mars @ VIPress.net

La profession s’alarme de la disparition de l’enseignement de l’électronique

Filière électronique>France>Emploi>Politique
18/03/2014 13:13:24 :


L’alliance APIE – Agir Pour l’Industrie Electronique -, qui regroupe au sein de la FIEEC (Fédération des Industries Electroniques, Electriques et de Communication) les syndicats représentatifs de la branche électronique (*), lance un cri d’alarme : l’électronique et le numérique ne sont plus enseignés en France sauf après le Bac niveau III (IUT et BTS) et en école d’ingénieurs ou à l’université. Mais la dimension fabrication est rarement prise en compte. APIE demande qu’une réelle filière industrielle électronique et numérique soit mise en place …

APIE demande qu’une réelle filière pédagogique consacrée à l’électronique et au numérique soit créée en place à partir de la seconde. Cette filière devrait intégrer en plus de la conception, les technologies de fabrication avec ou sans travaux pratiques selon les niveaux. L’alliance demande également à ce qu’aucun diplôme du secondaire comme du supérieur ne puisse porter les termes électronique et numérique sans enseignement des technologies de fabrication des cartes électroniques.

Le Ministère de l’Education Nationale a lancé récemment une consultation pour la rénovation des BAC Pro ELEEC (Electrotechnique Energie Equipements Communicants) et SEN (Systèmes Electroniques et Numériques). Dans son projet de rénovation, l’Education Nationale propose la fusion des deux programmes. « C’est surtout ce qu’il ne faudrait pas faire, » s’inquiète l’APIE.

APIE s’est penché sur le contenu du BAC Pro « Systèmes Electroniques et Numériques » dont le titre fait référence aux fondamentaux de notre industrie. Mais APIE considère qu’il y a tromperie sur le contenu pédagogique. Ce BAC Pro devrait s’appeler en fait « Installation et Maintenance des Systèmes Electroniques et Numériques ». Et, comme la thématique de la réparation n’est pas abordée au cours du programme, il va sans dire que les fondamentaux de la conception, de l’industrialisation et de la fabrication de la carte électronique/numérique ne le sont pas non plus. « On peut aussi s’étonner, que s’agissant d’une formation sur l’installation et la maintenance de systèmes électroniques et numériques, de ne trouver aucune référence à la protection ESD », souligne par exemple l’association.

APIE a donc recherché, au niveau des diplômes de l’Education Nationale, ceux susceptibles de correspondre à ses métiers et ceux de ses clients. Le bilan est catastrophique.
Plus de CAP ! Plus de BEP ! Le Bac Technologique STI Génie électronique ayant été abrogé en juin 2012, le BAC le plus proche, STI2D (Science et technologies de l’industrie et du développement durable), reste généraliste et ne concerne pas spécifiquement l’électronique.
« On trouve encore quelques références à la fabrication de cartes électroniques dans les projets de BTS Systèmes électroniques. Mais ces références disparaitront avec la mise en œuvre du BTS systèmes numériques », commente APIE. Restent donc les IUT GE qui conduisent aux écoles d’ingénieurs. En parcourant les programmes de ces écoles, l’alliance n’a pas trouvé trace des thématiques « production », « industrialisation » ou « fabrication », hormis pour les puces.


(*) La mission d’APIE, qui regroupe les organisations professionnelles Acsiel, Gfie, Simtec, Spdei et Snese, consiste à faire connaitre cette industrie qui représente plus de 700 entreprises et près de 160 000 emplois, réalisant un CA de 15milliards d’euros dont plus de 50% à l’export.


Renault et Nissan accélèrent les mutualisations pour économiser 4,3 milliards d’euros

Automobile>Achats>France>Japon>Accords>R&D
18/03/2014 13:14:46 :


L'Alliance Renault-Nissan annonce la mise en place à compter du 1er avril prochain de plans de convergence dans quatre domaines clés, avec l'objectif d'atteindre au moins 4,3 milliards d'euros de synergies annuelles à l'horizon 2016. Quatre fonctions seront dirigées de manière conjointe par Renault et Nissan sous la responsabilité d'un directeur Alliance nouvellement nommé : l'ingénierie, la fabrication et la logistique, les achats et les ressources humaines …

Au sein de l'ingénierie, les deux constructeurs automobiles réaliseront des synergies grâce aux architectures modulaires (CMF, Common Module Family) ainsi que sur l'ingénierie des systèmes et des composants électriques, la simulation numérique et les essais, l'ingénierie mécanique, la recherche et les avant projets. Autant dire que l’électronique sera partie prenante de ce rapprochement. Tsuyoshi Yamaguchi est nommé directeur du développement des technologies Alliance. L’avenir dira si le centre de gravité de cette mise en commun penchera plus vers le Japon ou vers la France.

La nouvelle direction des fabrications et logistique Alliance couvrira, quant à elle, la stratégie globale industrielle (y compris l'approvisionnement), les processus de fabrication et la supervision des activités de production et de logistique. Shohei Kimura est nommé directeur des fabrications et logistique Alliance.

Renault et Nissan disposent d'une structure intégrée au niveau des achats depuis plus de dix ans. Davantage de synergies peuvent désormais être générées dans les achats compte tenu de la convergence des activités d'ingénierie et de production, souligne le communiqué du groupe. Christian Vandenhende est nommé directeur des achats Alliance.

Cette initiative marque une nouvelle étape dans l'histoire de l'Alliance Renault-Nissan, créée le 27 mars 1999. Depuis la création de l'Alliance, de nombreuses synergies ont été réalisées dans les domaines des achats, des douanes, de la logistique et de l'informatique. L'Alliance s'est depuis étendue de façon significative, devenant ainsi le quatrième groupe automobile en volume de ventes (8,3 millions de véhicules en 2013).



Bolloré va construire une usine de tramways 100% électriques à Quimper

Automobile>Sous systèmes>France>Investissements
18/03/2014 13:15:55 :


Après Autolib, le tramway électrique : Vincent Bolloré a annoncé ce week-end la construction d’une usine sur le site de Blue Solutions à Ergué-Gabéric, qui produira des Bluetram, tramways 100% électriques équipés de supercapacités. La nouvelle ligne de production de Bluetram, dont la première tranche sera mise en service début 2015, représente un investissement de 10 millions d’euros pour une capacité de production de 50 Bluetram par an …

Le Bluetram, grâce aux supercapacités permettant de stocker de l’électricité en quantité suffisante pour qu’il puisse franchir plus d’un kilomètre sans apport d’électricité par caténaire et sans rail, se recharge à chaque station d’arrêt pendant que les utilisateurs montent et descendent. Il serait ainsi par conséquent d’un coût 5 à 10 fois moins élevé qu’une ligne de tramways classique.

Cet investissement permettra le recrutement de 50 personnes chez Bluetram à Pen Carn et 50 emplois supplémentaires chez Blue Solutions à Odet avec l’accroissement de la production des supercapacités.

En cas de succès, la production de Bluetram devrait être portée à 200 tramways par an en 2016-2017.



Premier Comité de pilotage pour cinq des 34 plans industriels

Filière électronique>Aéronautique>Industriel>Automobile>France>Politique
18/03/2014 13:16:32 :


Le Premier ministre a présenté, vendredi 14 mars, les plans de la Nouvelle France industrielle, à l'Hôtel de Matignon. A cette occasion, 5 projets ont été présentés, ciblés volontairement sur la question de la mobilité, la sobriété énergétique, la diffusion rapide des usages et des technologies numériques : bornes électriques de recharge, voiture pour tous consommant moins de 2 litres aux 100 km, avion électrique, autonomie et puissance des batteries, satellite à propulsion électrique …

Pour chacun de ces cinq premiers plans de la Nouvelle France Industrielle, qui concernent d’assez près l’industrie électronique, un document recense l’équipe du plan (avec les chefs de projet et les industriels concernés), la synthèse des actions du plan avec calendrier de mise en œuvre (détail des actions avec les engagements des industriels et les engagements de l’Etat).

Les cinq premiers plans présentés sont les suivants :

• Voiture pour tous consommant moins de 2 litres aux 100 km
• Bornes électriques de recharge
• Avion électrique et nouvelle génération d’aéronefs
• Autonomie et puissance des batteries
• Satellite à propulsion électrique

Des présentations similaires pour les autres projets des 34 plans de la Nouvelle France Industrielle sont prévues ultérieurement.

Rappelons que l'objectif des 34 plans est d’unir les acteurs économiques et industriels autour d’un objectif commun, de mettre les outils de l’État au service de cette ambition et de fédérer les écosystèmes locaux autour de la construction d’une offre industrielle française compétitive, capable de gagner des parts de marché en France et à l’international et de créer ainsi des emplois nouveaux.

[L]http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/dossier_de_presses/dp_nouvelle_france_industrielle.pdf|Télécharger les cinq plans présentés[/L]


Deuxième année de baisse de suite pour le marché des téléviseurs

Grand public>Monde>Europe>Conjoncture>Etude de marché
14/03/2014 14:44:54 :


Après avoir progressé de 11% en 2010, puis de 1% en 2011, le marché mondial des téléviseurs, qui avait chuté de 7% en 2012, s’est à nouveau contracté de 6% en 2013, pour descendre à 225,1 millions de récepteurs, selon IHS. Les ventes en Europe de l’Ouest ont reculé de 4%, tandis qu’elles ont décroché de 9% en Amérique du Nord …

Plus surprenant : on assiste à une décélération des ventes sur les marchés moins matures : Chine, Asie-Pacifique, Europe de l’Est. Ainsi, si le marché chinois des téléviseurs LCD a progressé en 2013, il le doit à un bon premier semestre, car les deux derniers trimestres ont été en recul par rapport aux mêmes trimestres de 2012. Pour le reste de la zone Asie-Pacifique, les ventes annuelles de téléviseurs LCD sont passées de 25,4 à 23,8 millions d’appareils. En Europe de l’Est, le décrochage du marché des téléviseurs LCD a atteint 14%, souligne IHS.

Pour autant, IHS estime que le marché mondial des téléviseurs va se reprendre au cours des prochaines années. A court et moyen termes, en raison des manifestations sportives (coupe du monde de football au Brésil, jeux olympiques en 2016), du passage au numérique de l’Amérique Latine en 2015. Mais également du fait des avancées technologiques. IHS pointe notamment les téléviseurs Oled dont le marché pourrait atteindre 8,1 millions de pièces en 2018. Son communiqué ne mentionne pas en revanche l’essor de l’ultra haute définition.






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