L'essentiel Vendredi 05 Juillet @ VIPress.netPartenariat Europe-Japon pour créer l’Internet à 100 Gbit/s
La Commission européenne et le Japon ont annoncé la mise en route de six projets de recherche destinés à redéfinir les architectures Internet afin d'accroître l'efficacité des réseaux en matière de transport des données. L'un des projets vise à créer des réseaux au débit 5000 fois supérieur au débit moyen actuel de connexion en Europe (100 Gbit/s contre 19,7 Mbit/s actuellement) …
« Le monde produit 1,7 million de milliards d'octets de données par minute ; les volumes de données transmises ont doublé entre le début de l'année 2012 et le début de l'année 2013 et ils devraient être multipliés par douze d'ici à 2018. Ces énormes volumes augmentent à un rythme supérieur à celui de l'accroissement de la capacité des réseaux qui les transportent », s’inquiète la Commission.
Les projets bénéficieront d'un financement de quelque 18 millions d'euros et porteront notamment sur des aspects tels que la cybersécurité, la capacité du réseau, le stockage, le transfert des données à haute densité et l'efficacité énergétique.
Les projets financés sont les suivants:
• Le projet [L]http://www.ict-strauss.eu/en|STRAUSS[/L] visera à permettre la mise en place de réseaux à fibre optique dont le débit dépasse 100 Gbit/s.
• Le projet [L]http://www.hhi.fraunhofer.de/de/kompetenzfelder/drahtlose-kommunikation-und-netzwerke/projekte/miweba.html|MiWEBA[/L], qui portera sur la capacité, encouragera un meilleur usage des radiofréquences existantes afin d'accélérer les connexions à ultra haut débit et les connexions mobiles.
• Les travaux réalisés dans le cadre du projet [L]http://www.necoma-project.eu|NECOMA[/L] aborderont de nouvelles manières d'accroître la sécurité des données à caractère personnel dans des environnements sensibles tels que celui des dossiers médicaux, en mettant au point de nouveaux systèmes de mesure pour évaluer les menaces et les répercussions potentielles des cyberattaques.
• L'objectif du projet [L]http://www.greenicn.org|GreenICN[/L] consistera à garantir une utilisation efficace de l'énergie dans les réseaux d'information. Il évaluera la fiabilité du réseau dans des situations d'après-catastrophe (tremblements de terre, ouragans), lorsque les ressources énergétiques sont limitées et que le bon fonctionnement du réseau s'avère crucial.
• Le projet [L]http://clout-project.eu|ClouT[/L] sera consacré au contrôle en temps réel de capteurs. L'objectif sera de permettre les opérations nécessaires au fonctionnement des villes intelligentes, notamment en ce qui concerne la consommation énergétique, la fluidité du trafic ou les urgences. Les travaux seront exécutés en tirant parti des fonctionnalités de l'informatique en nuage et de l'Internet des objets.
• Enfin, le projet [L]http://www.ict-felix.eu|FELIX[/L] aura pour but de mettre en place des plateformes expérimentales communes à l'Union européenne et au Japon, qui aideront les universités et les centres de recherche à tester de nouvelles technologies en matière de réseaux.
Vectrawave lève 1 M€ et s’installe à Lannion
Spécialiste de la conception et commercialisation de composants et sous-systèmes électroniques hyperfréquences intégrés pour les télécoms (satellites, fibre optique) ou de contrôle et mesure (instrumentation scientifique), la PME Vectrawave vient de lever 1 M€, à l'occasion de sa seconde levée de fonds. Cette deuxième opération en capital est destinée à financer son développement à l'international et son installation dans "l'Optic Valley" de Lannion (22), l'un de pôles liés à la fibre optique les plus importants d'Europe …
Créée en 2006 en région parisienne, [L]http://www.vectrawave.com|Vectrawave[/L] conçoit et commercialise des composants et systèmes électroniques hyperfréquences et RF/optiques à haut degré d'intégration destinés aux équipementiers des communications longues distances (radiofréquence, spatial et fibre optique de 10Gbps à 100Gbps), systèmes de défense et sécurité (détection radar, contre-mesures, transmissions) ou de contrôle et mesure (instrumentation scientifique, avionique...). Un secteur en forte croissance liée aux besoins en fréquences de fonctionnement toujours plus élevées (croissance des hyperfréquences, émergence des marchés 40 et 100 G).
Le catalogue produits est constitué de semiconducteurs hyperfréquences encapsulés ou non, appelés MMIC (amplificateurs très large bande et de puissance, déphaseurs, atténuateurs..) et de semiconducteurs radiofréquences RFIC (circuits logiques et de codages ultra rapides, contrôleurs de puissance RF), mais aussi des sous-systèmes intégrés (Multi Chip Modules) en micro boîtier, modules ou cartes à connecteurs commercialisés auprès de clients européens et internationaux tels que Thales, MOD, Onera, ESA, CNES, Alcatel-Lucent, JDSU, Huawei....
Ce second tour de table, qui fait entrer fait entrer Nestadio Capital à son capital aux côtés de son actionnaire historique Sigma Gestion, va permettre à la PME de développer la commercialisation de son catalogue notamment en Asie et en Amérique du Nord via le réseau de distribution spécialisé qu'elle a commencé à mettre en place dans plusieurs pays. L'objectif de la société est d'atteindre plus de 5 M€ de revenus d'ici 2015.
Le Leti développe des capteurs miniaturisés pour un rein artificiel
Le CEA-Leti et neuf partenaires du projet NEPHRON+ développent actuellement un rein artificiel qui représenterait une avancée majeure dans le traitement des patients souffrant d'insuffisance rénale chronique. Leur objectif est de créer un système intégré de nouvelle génération permettant un monitoring continu en temps réel multi-paramétrique du patient et du dispositif grâce aux capteurs développés par le Leti et ses partenaires. Le système de dialyse portatif sera placé dans une sacoche portée sur le côté par le patient …
Cette collecte de données en continu permettra de détecter rapidement les anomalies du dispositif et d'effectuer une analyse de tendances de l'état de santé du patient, qui serait ensuite utilisée pour améliorer son traitement.
Le système de dialyse, présenté dans une sacoche rectangulaire portée sur le côté par le patient, améliore la filtration du sang et permet d'épargner aux patients les traitements de dialyse périodiques.
Le Leti contribuera également à la conception, au développement et à l'intégration de la plate-forme électrochimique du rein artificiel.
Le Leti a travaillé à la miniaturisation des capteurs nécessaire à leur intégration au dispositif, ainsi qu'à l'amélioration de la carte électronique qui convertit les signaux électriques du capteur en une concentration prête à l'emploi. Pour atteindre ces objectifs, les chercheurs ont développé une plate-forme électrochimique incluant cinq électrodes ioniques sélectives (EIS) biocompatibles pour le monitoring des concentrations d'ion, ainsi qu'une électrode de référence, un capteur de température et une mémoire EPROM permettant l'enregistrement des paramètres (courbes d'étalonnage).
Les partenaires du Leti au sein de ce projet sont Exodus (coordinateur), CSEM, TNO, Nierstichting Nederland, IMST, Nanodialysis, Danube University Krems, University Medical Center Ultecht et OFFIS EV.
Grenoble INP - Phelma et ST Grenoble signent un accord de coopération
STMicroelectronics Grenoble et l’école d’ingénieurs Grenoble INP - Phelma ont signé un accord de coopération visant à renforcer leur collaboration en matière de recherche et d'éducation. A ce titre, ST Grenoble fournira différents composants analogiques qui seront utilisés par les élèves ingénieurs Phelma dans le cadre de leurs travaux pratiques. De son coté, Phelma facilitera la contribution de ST aux enseignements dispensés …
Par cet apport de contenu technique aux formations, cet accord permettra d'élargir l'éventail des supports pédagogiques mis à la disposition des étudiants et de proposer davantage de séminaires, venant ainsi compléter leurs cours fondamentaux. Il permettra également d'échanger l'ensemble des informations techniques issu des recherches réalisées et de continuer à accueillir des étudiants au sein de l'entreprise dans le cadre de leurs projets d'études.
« La coopération avec la formation et la recherche est essentielle pour répondre aux besoins de rupture technologique et d'innovation de demain. Phelma est une école d'excellence pour le recrutement des métiers de ST avec laquelle nous avons tissé des liens de longue date. Nous souhaitons que la mise en pratique par l'utilisation de nos composants et de cartes applicatives de démonstrations permettent de compléter les enseignements fondamentaux des étudiants et de renforcer ainsi leur expertise et insertion professionnelle» , a commenté Patrick Dureault, directeur du site de STMicroelectronics Grenoble et président du conseil d'Administration de Phelma.
Les produits qui sont développés chez ST Grenoble, recouvrent les applications pour décodeurs de télévision numérique (satellite, câble, liaison terrestre, ou voix sur IP), les lecteurs audio, les téléphones portables dont les « smartphones », les modules caméras et les disques durs pour ordinateur. La société a également tissé des liens historiques avec Phelma (en particulier la division AAS - Analog and Audio Systems Division) qu'elle a souhaité renforcer avec cet accord de coopération. Actuellement, plus d'une centaine d'étudiants effectuent leurs stages ou projets au sein de ST qui est également un parrain important de la formation d'ingénieur par l'apprentissage en « Conception de Systèmes intégrés micro et nanoélectroniques » dont la première promotion débutera en septembre 2013.
Appartenant au Groupe Grenoble INP, l'école nationale supérieure de physique, électronique, matériaux (Phelma) propose à ses étudiants des filières métiers sur des thématiques d'avenir : micro & nanotechnologies (micro et nanoélectronique, nanosciences, matériaux, santé), énergie (énergie nucléaire et énergétique, énergies alternatives), matériaux innovants (pour les transports, l'énergie, les loisirs, la santé, la microélectronique, le bâtiment), technologies de l'information (technologies du numérique, traitement de l'image et du signal, télécommunications, informatique et réseaux, logiciel embarqué), biotechnologies (imagerie et thérapie médicale, dispositifs implantables) et environnement (éco-procédés, gestion de l'énergie, analyse des signaux naturels).
Bénéfice net semestriel en recul de 50% pour le groupe Lacroix
Pour son premier semestre fiscal clos fin mars, le groupe Lacroix a réalisé un chiffre d’affaires de 157 millions d’euros, en recul de 2,8% par rapport au premier semestre de l’exercice précédent. Son bénéfice d’exploitation a reculé de 25,6%, à 2,9 M€ et son bénéfice net, part du groupe, a chuté de 50%, à 1,1 million d’euros …
Lacroix Electronics, sa branche sous-traitance, a réalisé un chiffre d’affaires de 81,1 M€, en recul de 6,7% sur un an. La branche électronique (51,7% du CA du groupe), a ainsi connu un premier semestre difficile, lié à l'arrêt programmé de certaines fabrications et une activité du bureau d'études restée insuffisante, reconnaît l’avis financier du groupe. « Le second semestre est nettement mieux orienté grâce à la montée en volume de nouvelles fabrications justifiant ainsi pleinement les investissements en moyens humains réalisés en 2012 et l'extension de notre site polonais récemment achevée », souligne Lacroix.
Ixys et Mellanox Technologies finalisent leurs acquisitions
L’Américain Ixys, un fabricant de semiconducteurs de puissance et des circuits mixtes dédiés, vient de finaliser le rachat de l’activité microcontrôleurs 4 et 8 bits de Samsung Electronics. Le montant de l’acquisition est d’environ 50 M$ et englobe près de 80 produits, les stocks, la propriété intellectuelle et les autres actifs liés aux microcontrôleurs 4 et 8 bits du Coréen. Cette activité renforce la division circuits intégrés d’Ixys, qui intègre Zilog, un pionnier des microcontrôleurs racheté par Ixys en février 2010 …
De son côté, Mellanox Technologies, fournisseur israélo-américain de solutions d’interconnexion aux standards Infiniband et Ethernet pour les serveurs et le stockage, Mellanox Technologies, a finalisé le rachat du Danois IPtronics, un spécialiste des composants d’interconnexion optique pour les communications numériques. Le montant de l’acquisition, qui renforce l’aptitude de Mellanox à offrir des solutions complètes d’interconnexion optique de bout-en-bout à 100 Gbit/s et au-delà, est de 47,5 millions de dollars
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