L'essentiel Vendredi 15 Avril @ VIPress.netUn projet de R&D allemand de 13,3 M€ dans les composants pour la voiture électrique
Le fabricant de semiconducteurs allemand Infineon Technologies allié à Audi, BMW, Robert Bosch, Elmos Semiconductor, les instituts Fraunhofer de Berlin et de Dresde, le centre de recherche des technologies de l’information FZI et plusieurs universités allemandes viennent de lancer un projet de recherche et de développement destiné à améliorer la fiabilité et la robustesse des composants pour l’électronique automobile ; coordonné par Infineon et centré sur le véhicule électrique, ce projet de trois ans est doté d’un budget de 13,3 millions d’euros, dont 6,5 M€ apporté par le BMFT, le ministère fédéral allemand de la recherche et de l’éducation.
Baptisé RESCAR 2.0 pour robust design of new electronic components for applications in the field of electromobility, le projet de R&D vise à optimiser la chaîne de développement de composants électriques et électroniques (circuits analogiques et mixtes basse et haute tension, capteurs) pour l’électromobilité. L’Allemagne envisage 1 million de voitures électriques sur ses routes en 2020.
Bruxelles lance une consultation sur la future stratégie de l’Institut européen d’innovation et de technologie
La Commission européenne lance une consultation publique sur la future stratégie de l’Institut européen d’innovation et de technologie (EIT), après le démarrage de sa phase initiale ; les résultats de cette consultation aideront à élaborer le «programme stratégique d’innovation» pour l’EIT, que la Commission présentera d’ici la fin de l’année.
Le programme définira les principales priorités de l’Institut jusqu’en 2020, et notamment sa mission, ses objectifs, son financement et ses futurs domaines d’intervention.
«Avec l’Institut européen d’innovation et de technologie, nous sommes à l’avant-poste d’une nouvelle collaboration entre l’enseignement supérieur, la recherche et les entreprises. La Commission tient à entendre les opinions de ses partenaires avant d’élaborer sa proposition de stratégie pour l’avenir. L’objectif est de s’appuyer sur les enseignements tirés de la première phase de fonctionnement de l’EIT et de préparer la voie pour son développement. L’institut a le potentiel pour devenir un puissant moteur de l’innovation et de l’entrepreneuriat en Europe» a déclaré Mme Androulla Vassiliou, commissaire chargée de l’éducation, de la culture, du multilinguisme et de la jeunesse.
L’EIT possède un siège administratif (à Budapest), mais fonctionne à partir de seize centres répartis dans toute l’Europe, de Barcelone à Stockholm, sur la base de partenariats transnationaux publics-privés appelés «communautés de la connaissance et de l’innovation» ou «CCI». Les «CCI» réunissent des établissements d’enseignement supérieur, des centres de recherche et des entreprises. À ce jour, trois CCI ont été créées: InnoEnergy, dans le domaine de l’énergie durable, Climate, dans celui du changement climatique, et EIT ICTLabs, qui traite des questions relatives à la société de l’information et de la communication.
Pour la période 2007-2013, 309 millions d’euros ont été alloués à l’Institut européen d’innovation et de technologie (EIT) sur le budget de l’Union européenne. Les directeurs des CCI ont récemment signé des accords de partenariat avec l’EIT pour une période de sept ans. Ces accords prévoient pour chaque CCI une subvention initiale d’un montant maximal de 10 millions d’euros, qui atteindra en moyenne 20 millions d’euros l’année suivante.
La [L]http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=OPCEITSIA|consultation[/L] a démarré le 14 avril. La date limite pour l’envoi des commentaires par les parties intéressées est le 30 juin.
Intel et Micron introduisent un procédé de flash NAND en technologie 20 nm
Intel et Micron vient d’introduire un procédé de fabrication de mémoires flash NAND en technologie 20 nm, permettant des réaliser des composants de stockage 8 Go de 118 mm2, soit une surface inférieure de 30% à 40% par rapport aux composants de même capacité en technologie 25 nm.
Ces flash sont destinées notamment aux fabricants de smartphones et de tablettes électroniques. Ces mémoires seront fabriquées par IM Flash Technologies (IMFT), la société commune de production entre Intel et Micron. Le procédé 20 nm permet à l’usine d’augmenter sa capacité de production (en Go) d’environ 50% par rapport à la technologie actuelle. L’échantillonnage des puces 20 nm a démarré avec une production de volume attendue pour la second semestre 2011.
SEMI publie un tableau de bord quasi-exhaustif de la situation au Japon
SEMI, l’organisation mondiale des fournisseurs de matériaux et de d’équipements pour la fabrication des semiconducteurs, a compilé sur son site les communiqués des fabricants de semiconducteurs et de leurs fournisseurs japonais suite aux évènements tragiques du 11 mars dernier ; régulièrement mis à jour, cette compilation est vraisemblablement l’une des plus complètes sur le sujet.
[L]http://www.semi.org/en/sites/semi.org/files/files/FINAL_JAPAN_spreadsheet.pdf|Compilation spéciale Japon de SEMI[/L]
Retour aux bénéfices pour Radiall en 2010
Le chiffre d'affaires du groupe Radiall s'est élevé en 2010 à 185,1 millions d’euros, contre 159,8 M€ en 2009, soit une croissance en donnée publiée de 15,8% ; à périmètre et taux de change constants, l'activité est en hausse de 12,6 %.
Sans atteindre le niveau de 2008, ce chiffre d'affaires reflète une nette reprise de l'activité en raison d'un environnement économique mondial sur l'industrie de la connectique beaucoup plus favorable qu'en 2009.
Sur l'année, tous les secteurs du groupe sont en progression. Les secteurs automobile, aéronautique et industriel ont enregistré les croissances les plus significatives sur la période, tandis que l'activité militaire et spatiale a connu la progression la moins soutenue. Le chiffre d'affaires réalisé à l'international ressort à plus de 80% de l'activité globale.
Radiall a réalisé en 2010 un résultat opérationnel courant de 9,7 M€ (5,2% du chiffre d'affaires), contre une perte de 3,9 M€ en 2009 (- 2,4% du chiffre d'affaires). Le fabricant français a pu ainsi dégagé un bénéfice net de 4,9 millions d’euros, contre une perte de 13,2 millions d’euros en 2009.
Compte tenu d'une activité bien orientée, Radiall aborde l'année 2011 avec des perspectives favorables, et une stratégie de développement visant l'acquisition de nouvelles parts de marché. Le groupe a pour objectif d'atteindre en 2011, un niveau d'activité et de rentabilité proche de celui connu avant la crise de 2009.
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