L'essentiel Mercredi 04 Février @ VIPress.netCréation d’une usine d’assemblage de compteurs Linky dans la Somme
Petit à petit, la cartographie de l’outil industriel des compteurs Linky se dessine en France. Retenue en septembre dernier par ERDF comme l’une des six entreprises choisies pour fabriquer les trois premiers millions de compteurs Linky qui doivent être déployés en France cette année, la société allemande Elster annonce la création d’une usine d’assemblage de compteurs Linky, à Estrées-Deniécourt en Picardie …
Elster a été choisi par ERDF pour la fourniture d’une partie des compteurs de nouvelle génération Linky en technologie CPL G3.
Le site de production, un bâtiment industriel de 1700 m² à Estrées-Deniécourt en Picardie, avec une possibilité d’extension liée à des projets de développement potentiels futurs, comprendra tous les maillons de la chaîne depuis la fabrication avec assemblage automatisé jusqu’au support client. L’usine sera dotée d’un laboratoire de métrologie. Le bâtiment industriel respectera les critères requis en matière de qualité, sécurité et environnement. Il sera certifié ISO9001, ISO14001, ISO27001, ISO17025, OHSAS18001 et Habilitation métrologique MID (LNE).
« Pour Elster, cet outil de production représente un investissement important. Cette usine permettra de satisfaire la demande pendant des décennies », assure Frank Hyldmar, p-dg d’Elster. Selon la presse locale, l’investissement devrait représenter une dizaine de millions d’euros.
Elster fournit des solutions complètes pour les ”Smart Grids” et la gestion d’énergie pour assurer l’efficience énergétique, des améliorations techniques et économiques des réseaux de distribution publiques de l’énergie, ainsi que pour les clients industriels, les entreprises commerciales et les consommateurs résidentiels.
Ses offres en matière d'électricité, d'eau et de gaz comprennent des compteurs/capteurs, des modules de communications sécurisées et des systèmes d’information de collecte, de gestion et d'analyse de données. Elster est présent dans plus de 130 pays.
Rappelons que le groupe CG, l’une des autres entreprises retenues, a choisi Fontaine, près de Grenoble, pour implanter son unité de production de compteurs communicants Linky et son centre d’excellence pour la technologie G3-PLC.
Le Suisse Landis+Gyr, l’Américain Itron, les Français Sagemcom et MAEC sont les autres fournisseurs retenus pour cette première tranche qui représente au total un montant total de près de 250 M€. Sagemcom, Itron et Landis+Gyr se partagent l’essentiel du contrat.
Le Suisse Landis+Gyr, qui appartient au groupe Toshiba, a remporté un contrat d’une valeur de près de 60 millions d’euros pour la fourniture de compteurs Linky à ERDF. Ces compteurs seront produits en France, à Montluçon.
De son côté, Sagemcom confirme ainsi avoir reçu une commande d’ERDF de plus de 1,2 million de compteurs et concentrateurs de données Linky (dont près de 800 000 en tranche ferme). La fabrication de ces produits communicants en grande série sera assurée à Dinan.
L’Américain Itron va, pour sa part, fournir de 1,2 million à 1,6 million des compteurs communicants Linky. Itron livrera les compteurs de septembre 2015 à fin 2016. Itron a une usine dans la Vienne, à Chasseneuil-du-Poitou. Le fabricant américain a annoncé récemment t 124 suppressions de postes sur le site, soit presque la moitié des effectifs de cette unité de production qui emploie 277 salariés.
Il se vendra plus de microcontrôleurs 32 bits que de modèles 4/8bits en 2015
Après un recul de 3% en 2012 et une stabilité en 2013, le marché mondial des microcontrôleurs a progressé de 5% en 2014 et devrait croître de 6% cette année, à 16,8 milliards de dollars, selon IC Insights. Ce nouveau record à venir est le prélude à un nouveau cycle de croissance, grâce à l’amélioration de la situation économique, à une solide demande dans l’automobile et l’électronique portable, à un rebond du marché des cartes à puces et à l’émergence de nouvelles applications pour l’Internet des objets et les produits que l’on porte sur soi (wearables) …
Entre 2014 et 2019, IC Insights estime ainsi que le marché mondial des microcontrôleurs devrait progresser en moyenne de 4,2% par an en valeur, pour représenter 19,5 milliards de dollars en 2019.
En nombre de pièces, les livraisons mondiales de microcontrôleurs devraient s’envoler de 12% cette année, établissant ainsi un nouveau record, après avoir renoué avec la croissance en 2014 (+16%, à 18,6 milliards d’unités). Entre 2014 et 2019, la croissance annuelle moyenne des livraisons en volume devrait être de 7,9%, pour un marché qui atteindra alors 27,3 milliards d’unités en 2019.
Cette croissance en volume devrait s’accompagner d’une baisse annuelle moyenne des prix de 3,5%, soit un prix moyen qui passera de 0,85 dollar en 2014 à 0,72 dollar en 2019.
Après avoir chuté de 22% en 2013, les livraisons de microcontrôleurs pour cartes à puce ont fait un bond de 25% en 2014, à 9,2 milliards d’unités. En valeur, le marché microcontrôleurs pour cartes à puces a rebondi de 16% en 2014, à 2,6 milliards de dollars, après avoir chuté de 11% en 2013. Du fait de leur faible prix unitaire, si les microcontrôleurs pour cartes à puce représentent en volume près de la moitié des ventes mondiales de microcontrôleurs, ils comptent pour moins de 20% de ce marché en valeur.
En nombre d’unités, IC Insights souligne également que les livraisons de microcontrôleurs 32 bits vont dépasser cette année celles de modèles 4/8bits. Beaucoup de microcontrôleurs 32 bits sont employés dans des applications liées à l’Internet des objets. Globalement, le nombre de microcontrôleurs 8, 16 et 32 bits pour applications IoT devrait passer de 306 millions de pièces en 2014, à 1,4 milliard d’unités en 2019.
NXP progresse deux fois plus vite que le marché des semiconducteurs
Le fabricant de semiconducteurs néerlandais NXP Semiconductors publie un chiffre d’affaires annuel de 5,65 milliards de dollars, en hausse de 17,3% par rapport à 2013, soit le double de l’ensemble du marché des semiconducteurs. Le troisième fabricant européen de semiconducteurs se rapproche ainsi d’Infineon (un chiffre d’affaires annuel pro-forma de 6,95 milliards de dollars avec International Rectifier) et de STMicroelectronics (7,4 milliards de dollars) …
Les seules ventes de produits de NXP ont progressé de 17,2%, à 5483M$, dont +19% pour son activité HPMS (circuits mixtes hautes performances), à 4208 M$. Son activité circuits standards a progressé de 11%, à 1,3 milliard de dollars, reflétant une croissance là encore meilleur que celle de l’ensemble du marché pour les circuits logiques et les discrets.
En 2014, NXP a augmenté son bénéfice d’exploitation de 61,1%, à 1049 M$. L’an passé, NXP a enregistré un bénéfice net de 539 M$ contre 348 M$ lors de l’exercice précédent.
Au quatrième trimestre, NXP a fait tourner ses usines à 99% de leur capacité, contre 96% trois mois plus tôt et 95% au quatrième trimestre 2013.
Au quatrième trimestre, le chiffre d’affaires du fabricant néerlandais a représenté 1537 M$, en hausse de 1,5% en trois mois et de 19% sur un an. Par ailleurs, NXP a dégagé un bénéfice net de 149 M$, conte 121 M$ il y a trois mois et 96 M$, il y a un an.
Pour le premier trimestre 2015, NXP s’attend à un chiffre d’affaires compris entre 1410 M$ et 1470 M$.
Retrouver la présentation financière du groupe en cliquant sur l’image.
[L]http://phx.corporate-ir.net/External.File?item=UGFyZW50SUQ9MjY5MjA1fENoaWxkSUQ9LTF8VHlwZT0z&t=1|[/L]
26 millions d’euros pour étendre le projet européen Lab4MEMS aux mems optiques
Chef de file du projet européen de R&D Lab4MEMS démarré en avril 2013, STMicroelectronics annonce le lancement du projet LabMEMS II, qui capitalise sur les résultats du projet initial pour s’attaquer au développement de mems optiques ou MOEMS pour Micro-Opto-Electro-Mechanical Systems. Lab4MEMS II mobilise 26 millions d’euros et associe 20 industriels et partenaires de recherche en provenance de neuf pays …
Avec plus de 1000 brevets liés aux technologies mems, plus de quatre milliards de produits livrés et d'importants moyens de fabrication internes capables de produire actuellement plus de 4 millions de mems par jour, ST dispose d’atouts solides pour diriger les travaux de recherche européens dans les mems. Le projet Lab4MEMS II s’attaquera à développer, fabriquer et tester une variété de composants incluant des commutateurs optiques, des réseaux de micro-miroirs, des interconnexions optiques, des lasers, des micro-lentilles optiques, faisant appel aux technologies des microsystèmes et de la micro-optique pour miniaturiser et construire des systèmes optiques avancés de type MOEMS.
La ligne pilote pour le projet Lab4MEMS II étendra les volumes de production de la ligne de production sur tranches de 200 mm de diamètre de STMicroelectronics à Agrate Brianza, en Italie, tout en ajoutant des technologies optiques à la boîte à outils de technologies mems du fabricant. L’impact d’un transfert de ces technologies pour une production sur tranches de 300 mm de diamètre sera également étudié.
Comme le projet initial, LabMEMS II est l'un des projets de lignes-pilotes de fabrication de technologies clés (KET) lancés dans le cadre d'un partenariat public-privé (Joint Undertaking - JU) de l'ENIAC, le conseil consultatif pour l'initiative européenne des nanotechnologies.
L'entreprise commune ENIAC-JU est un partenariat public-privé impliquant des États membres de l'ENIAC, l'Union européenne et l'Association pour les activités européennes dans le domaine de la nanoélectronique (AENEAS). Elle participe actuellement à hauteur de quelque 1,8 milliard d'euros au budget des projets de R&D, qu'elle sélectionne dans le cadre de ses appels à propositions.
Les partenaires de ST dans le projet Lab4MEMS II sont : the Politecnico di Torino and di Milano; Consorzio Nazionale Interuniversitario per la Nanoelettronica; CNR-IMM MDM; le CEA; Arkema; University of Malta; Okmetic; Murata Electronics; VTT Memsfab; Teknologian tutkimuskeskus VTT; Aalto University; KLA-Tencor ICOS; University Politehnica of Bucharest - CSSNT; Instytut Technologii Elektronowej; Warsaw; Stiftelsen SINTEF; Polewall et Besi Austria.
Plus d’infos sur le projet initial [L]http://www.semi.org/eu/sites/semi.org/files/docs/ACorigliano-Lab4MEMS-Scavengers%20v1.1.pdf|Lab4MEMS[/L]
Le gouvernement annonce la création de l'Agence du Numérique
Le décret donnant naissance à l'Agence du Numérique vient d'être publié. Il institue un service à compétence nationale qui sera le levier de l'action du gouvernement en faveur de la diffusion du numérique dans les territoires. Un(e) directeur(trice) sera nommé(e) dans les prochaines semaines. Avec l'Agence du numérique, l'Etat souhaite accompagner le développement des infrastructures et la croissance des écosystèmes de start-ups dans les régions …
Sa création résulte de la volonté du gouvernement de mutualiser et de renforcer trois missions jusqu'ici distinctes :
• la Mission Très Haut Débit consacrée au déploiement du très haut débit sur l'ensemble du territoire ;
• la Mission French Tech dédiée au développement des écosystèmes de start-ups et d’innovation ;
• la Délégation aux usages de l'internet, chargée de favoriser l'accompagnement de la population aux services et usages numériques, de diffuser la connaissance et la maîtrise de ces nouveaux outils.
La création de l'Agence traduit ainsi la nécessité d'une approche globale du numérique dans les territoires : le déploiement d'un socle d'infrastructures, le développement de services individuels et collectifs innovants tirant partie de ces réseaux, et la création d'activités nouvelles et d'emplois locaux, tirant partie du numérique.
L'appui aux collectivités territoriales, et la co-construction de projets locaux, sera centrale dans l'action de l'Agence. Ces collectivités, comme l'ensemble des acteurs, entreprises, associations et administrations concernées, seront associées à sa gouvernance, assure le communiqué gouvernemental.
Solutions 30 prévoit de recruter 300 « numériciens » en France
Spécialisé dans l'installation et l'assistance à l'utilisation des nouvelles technologies numériques des particuliers et entreprises, Solutions 30 prévoit de recruter 400 personnes en Europe en 2015, dont 300 en France. Le groupe, qui s'est lancé en 2003 au travers de l'assistance informatique et télécom, a élargi son activité aux TV numériques, aux compteurs électriques intelligents, aux nouveaux modes de paiement et plus récemment aux équipements de sécurité et de domotique …
Créé en 2003, Solutions 30 s'est développé au rythme de la montée en puissance de tous les nouveaux usages numériques. Aujourd'hui, toutes activités confondues, Solutions 30 effectue plus de 5000 interventions par jour dans 6 pays d'Europe et réalise plus de 100 M€ de chiffre d'affaires par an grâce à son réseau de 1500 techniciens spécialisés.
En croissance annuelle moyenne de plus de 20% depuis 2003, Solutions 30 prévoit à nouveau une croissance rentable à deux chiffres sur l'année 2015.
Afin d'accompagner cette croissance, Solutions 30 est donc à la recherche de 400 nouveaux collaborateurs : 100 en Allemagne, Italie, aux Pays Bas, en Belgique et 300 pour la France. Un tiers de ces postes est à pourvoir en région parisienne et deux tiers sont répartis sur le reste du territoire.
Les futurs collaborateurs de Solutions 30 sont principalement des jeunes diplômés de niveau Bac +2 /BTS de filière technique/technologique disposant d'un fort sens du service. Pour former ses nouvelles recrues, Solutions 30 mobilise son école de formation : PC30 School. Ses différents modules techniques et relationnels permettent aux recrues de Solutions 30 de devenir des véritables « numériciens ». Ils doivent ainsi être capables d'installer et d'entretenir toutes les technologies numériques, de plus en plus présentes, complexes et interconnectées (box Internet, domotique, objets connectés, système de paiement, fibre optique etc.).
Connecteurs : Erni change de p-dg
Le conseil de surveillance du groupe Erni, domicilié en Suisse, a nommé Rudolf Hausladen nouveau p-dg d'Erni International. Il succède à Walter Regli, qui prend sa retraite après avoir occupé ce poste pendant de longues années …
Fort d'une expérience du management international de plus de 20 ans, Rudolf Hausladen a travaillé pour plusieurs entreprises du secteur de l'automatisation. Il y a peu, il occupait en Chine le poste de directeur général Asie-Pacifique et directeur de la stratégie internationale d'une société suisse spécialisée dans l'automatisation. Nouveau p-dg d'Erni Group, il travaillera depuis la Suisse.
Erni Electronics est un fabricant de connecteurs destinés aux secteurs de l'industrie, des télécommunications, des communications de données, de l'informatique et d'appareils médicaux Actuellement, le groupe Erni emploie environ 650 employés et réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 150 millions d'euros. Erni possède des sites de production en Europe ainsi que des bureaux commerciaux dans plus de 40 pays.
En plus de la fabrication de connecteurs, Erni propose tout un ensemble de services, regroupés sous le terme EMS (electronics manufacturing services), allant du développement à l'inspection de circuits électroniques, leur mise en boîtier et l'assemblage des connecteurs, en passant par l'assemblage de circuits imprimés par soudure ou pressfit.
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