L'essentiel Mardi 16 Septembre @ VIPress.net

Airbus fait le grand ménage dans ses activités défense

Défense>Aéronautique>Europe>Restructurations>Stratégie
16/09/2014 15:35:11 :


Suite à l’évaluation détaillée de son portefeuille d’activités, Airbus Defence and Space n’a retenu que les activités espace (lanceurs et satellites), avions militaires, missiles ainsi que les systèmes et services associés comme ses cœurs de métier. Les activités hors cœur de métier seront cédées. Enfin, toutes les alternatives industrielles seront explorées pour les secteurs Sécurité et Électronique de défense de la division afin d’assurer leur croissance future …

La division Airbus Defence and Space, qui représente 22% du chiffre d’affaires du groupe aéronautique, soit un chiffre d’affaires annuel d’environ 14 milliards d’euros avec un effectif de quelque 40 000 employés, annonce ce matin, une restructuration d’ampleur. Née du regroupement des activités de Cassidian, Astrium et Airbus Military, cette division est le numéro un européen de l’industrie spatiale et de la défense, le numéro deux mondial de l’industrie spatiale et fait partie des dix premières entreprises mondiales du secteur de la défense.

Mais à l’avenir, seules seront conservées en propre les activités spatiales (lanceurs et satellites), avions militaires, missiles et systèmes et services associés, des secteurs dans lesquels Airbus continuera à investir afin de renforcer ses positions.

A l’opposé, Airbus Defence and Space prévoit de céder certains secteurs d’activité ne correspondant pas à ses objectifs stratégiques. Il s’agit tout d’abord des activités de communications commerciales et parapubliques (dont les radiocommunications mobiles professionnelles ainsi que des services commerciaux de communication par satellite), qui devront trouver de meilleures perspectives de croissance en intégrant d’autres structures industrielles. En outre, Airbus Defence and Space envisage de céder certaines de ses filiales et participations, dont Fairchild Controls, Rostock System-Technik, AvDef, ESG et Atlas Elektronik.

Enfin, toutes les alternatives industrielles seront explorées pour les secteurs Sécurité et Électronique de défense de la division afin d’assurer leur croissance future et la création de valeur. En clair, des partenariats sont à prévoir pour ces activités, importantes pour le groupe, mais pas au point de les exercer seul.

Globalement, Aibus Space and Defense devrait voir son chiffre d’affaires amputé d’environ 2 milliards d’euros, à l’issue de cette restructuration estiment les analystes du secteur.
« Au vu du contexte budgétaire tendu dans nos pays domestiques et de la concurrence croissante sur les marchés mondiaux, l’examen de notre portefeuille d’activités apparaît comme un élément essentiel pour le développement futur de notre division défense et espace et l’amélioration de sa compétitivité », a déclaré Bernhard Gerwert, CEO d’Airbus Defence and Space.

« Les décisions concernant le portefeuille d’activités d’Airbus Defence and Space sont la conséquence logique de la revue stratégique d’Airbus Group de 2013. Ces décisions renforceront les atouts de la division et permettront de nous recentrer encore plus sur les cœurs de métier du groupe que sont l’aéronautique et l’espace », a renchéri Tom Enders, CEO d’Airbus Group.

La première étape dans la transformation de la division annoncée l’an dernier résidait dans la réorganisation des trois anciennes entités – Astrium, Airbus Military et Cassidian – au sein d’Airbus Defence and Space. Cette étape a été atteinte le 1er juillet 2014. La deuxième étape majeure consistait à assurer l’avenir des activités lanceurs spatiaux de la division : l’annonce, au mois de juin 2014, du projet de société commune prévu avec Safran (voir notre [L]http://europelectronics.vipress.net/?id=hchbufmfab2004ayii|artile[/L], « pour lequel les discussions progressent », entre dans ce cadre.




L’équipementier automobile allemand ZF acquiert l’Américain TRW

Automobile>Europe>Etats Unis>Fusions Acquisitions>Stratégie
16/09/2014 15:36:16 :


Pour faire face aux grands défis de l’industrie automobile de demain, au premier rang desquels le véhicule autonome, la sécurité et la sobriété énergétique, le secteur des équipementiers automobiles se redessine à grand pas à coup de milliards. Hier, pour se donner les coudées franches pour racheter TRW, l’équipementier automobile allemand ZF Friedrichshafen, a annoncé un accord pour céder à son compatriote Bosch sa participation dans leur société commune à parts égales ZF Lenksysteme (ZFLS) …

ZF a en effet annoncé hier un accord à l’amiable avec TRW pour racheter l’équipementier automobile américain dans une transaction en numéraire qui représente environ 13,5 milliards de dollars. L’opération devrait donner naissance à un groupe de 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires avec un effectif mondial de 138 000 personnes. Elle est dictée par la volonté des deux parties de se positionner au plus vite sur les secteurs promis à la plus forte croissance de l’industrie automobile que sont la sobriété énergétique, le renforcement des systèmes de sécurité et surtout le véhicule à conduite autonome.

Avec un chiffre d’affaires de 17,4 milliards de dollars en 2013, TRW Automotive se classe parmi les premiers équipementiers automobiles dans le monde. La société américaine emploie par le biais de ses filiales près de 65 000 personnes dans 24 pays. La gamme de produits de TRW Automotive comprend les systèmes intégrés de contrôle et d’aide à la conduite, les systèmes de freinage, de direction, de suspension et de sécurité des passagers (ceintures de sécurité et airbags), les calculateurs électroniques et organes moteur, les systèmes de fixation et les services et pièces de rechange en après-vente.

De son côté, l’Allemand ZF est un acteur mondial des transmissions et liaisons au sol avec 122 entreprises de production dans 26 pays. En 2013, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 16,8 milliards d'euros avec environ 72 600 collaborateurs. ZF figure parmi les 10 premiers équipementiers automobiles mondiaux.

Pour parvenir à ses fins et éviter tout blocage du rachat par les autorités réglementaires, ZF s’est défait concomitamment de sa participation de 50% dans ZF Lenksysteme (ZFLS), une société commune avec son compatriote Bosch. Avec plus de 13 000 collaborateurs dans huit pays, ZFLS développe et produit des systèmes de direction pour voitures particulières et véhicules utilitaires. En 2013, le chiffre d’affaires réalisé était d‘environ 4,1 milliards d'euros. Bosch va ainsi reprendre 100% de ZFLS pour un montant non communiqué. En France ZFLS dispose de deux sites: l’un à Marignier (Haute-Savoie) avec environ 250 collaborateurs et produisant principalement des systèmes de direction assistée électrique, l’autre à Vendôme (Loir-et-Cher) avec environ 600 collaborateurs produisant principalement des colonnes de direction.

« Avec la prise de contrôle complète de ZFLS, Bosch souhaite renforcer sa position pour façonner activement l'avenir de la mobilité. L‘entreprise est un leader technologique dans le domaine d'avenir de la direction assistée électrique. Celle-ci est essentielle pour la conduite automatisée, pour des véhicules plus efficaces ainsi que pour les voitures électriques », a déclaré Volkmar Denner, président du directoire du groupe Bosch.

Aujourd’hui environ 60% du chiffre d’affaires de ZFLS est réalisé avec des systèmes de direction électriques. Une des raisons de la réussite de ces systèmes est le potentiel de réduction de la consommation énergétique: pour une voiture de classe moyenne cela peut représenter jusqu'à 0,8 litre de carburant aux cent kilomètres et une réduction des émissions jusqu’à 14 g de CO2 par kilomètre. En outre, la direction électrique est une composante essentielle pour nombre de systèmes d’assistance. Par exemple pour garder le véhicule sur la bonne trajectoire ou lors de la conduite en mode roue libre avec le moteur éteint mais où la direction assistée électrique reste active.

Avec un effectif d’environ 281 000 collaborateurs, le groupe Bosch a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 46,1 milliards d'euros.

Voir la présentation du [L]http://www.zf.com/media/media/en/document/corporate_2/press_3/downloads_2/2014_1/tx2014-09-15_ZF_TRW_presentation_press_call_en.pdf|rachat de TRW[/L]



Cobham a finalisé le rachat d’Aeroflex pour 1,46 milliard de dollars

Défense>Aéronautique>Industriel>Mesure/Test>Europe>Etats Unis>Fusions Acquisitions
16/09/2014 15:37:12 :


Le groupe britannique Cobham, spécialisé dans les composants et les équipements pour les marchés de l’électronique de défense, l’aéronautique, la sécurité et l’énergie, vient de finaliser le rachat d’Aeroflex, spécialiste américain des composants microélectroniques et des équipements de mesure et de test. Comme annoncé en mai dernier, le montant de l’acquisition en numéraire atteint 1,46 milliard de dollars …

Aeroflex, fournisseur américain d’outils de test et de mesure (47% de son CA) et de produits microélectroniques (53% de son activité) destinés aux marchés de l’aéronautique, du spatial, de la défense, des communications sans fil et du médical, a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires pro-forma de 631 M$. Aeroflex tire environ 70% de ses revenus des marchés civils, avec une forte exposition sur les secteurs du sans fil, de l’espace, de la microélectronique, de l’industriel et de l’énergie.

De son côté, Cobham a réalisé un chiffre d’affaires de 1790 M£ (environ 3 milliards de dollars), obtenu à 65% auprès de clients militaires et gouvernementaux et à 35% dans le civil.

Le nouvel ensemble, dont Aeroflex contribuerait pour 17% au chiffre d’affaires, devrait atteindre des ventes annuelles de 3638 M$ (données pro forma) réparties à 42% pour une clientèle civile et à 58% pour une clientèle militaire et gouvernementale. Précédemment, les activités civiles de Cobham ne représentaient que 35% de son chiffre d’affaires.
Aeroflex sera intégré dans les secteurs d’activités Advanced Electronic Solutions, Communications et Connectivity de Cobham.

Cobham a des références dans les communications audio, vidéo et données dont les communications par satellite, l’électronique de défense, le ravitaillement en vol, les services pour l’aviation, etc.

Aeroflex emploie 2600 personnes dans le monde dont 650 ingénieurs. 75% de son effectif est basé aux Etats-Unis, 15% au Royaume-Uni et 10% en Europe Continentale. En France, Aeroflex France, à l’origine Marconi Instruments France, puis IFR International, assure la commercialisation, le support et la formation sur l'ensemble des gammes de produits représentées dans l’Hexagone. Celles-ci sont principalement constituées d'instruments de mesure et de systèmes de test dans les domaines des radiofréquences et hyperfréquences, des radiocommunications cellulaires (test des mobiles et de stations de bases), de l'avionique et du test de cartes in situ et fonctionnel.




Objets intelligents portables : un marché de 275 millions d’unités en 2019 ?

Filière électronique>Télécoms>Grand public>Monde>Etude de marché
16/09/2014 15:38:15 :


Le marché des objets électroniques intelligents que l’on porte sur soi (smart wearables) devrait représenter 275 millions de pièces d’in à 2019, selon une étude publiée par TechSci Research. Le segment des montres intelligentes représentera l’essentiel de ce marché en devenir …

Les bracelets connectés intelligents, les lunettes et le textile intelligents représenteront dans l’ordre les autres segments de marché les plus importants du prêt-à-porter numérique. Les lunettes et les textiles intelligents sont néanmoins encore au tout début de leur phase de démarrage.

Selon l’étude, ce sont actuellement les applications de santé et de fitness qui tirent actuellement la demande pour des dispositifs électroniques intelligents et communicants que l’on porte sur soi, principalement au travers des montres et des bracelets.




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