L'essentiel Mercredi 20 Mars @ VIPress.netLe CSA dévoile ses préconisations pour l’avenir de la TNT
Le CSA a rendu public hier un rapport qu’il a remis au gouvernement sur l’avenir de la plateforme de la télévision numérique terrestre (TNT). Il y invite les pouvoirs publics à définir les prochaines évolutions de la TNT, notamment en matière de normes. Généraliser la haute définition et fixer la date d’extinction du MPEG-2 à fin 2015 sont au cœur de ses préconisations …
Afin de préparer les prochaines étapes de la télévision numérique, le conseil a énuméré, dans un rapport adopté le 15 janvier puis remis aux ministres concernés, les évolutions qu’il estime nécessaires : c’est en effet au gouvernement et au parlement de définir les évolutions de la plateforme TNT. Le CSA relève l’attachement des Français à ce mode de diffusion, qui demeurera un moyen d’accès privilégié à la télévision à l’horizon 2020-2025. La plateforme TNT possède de nombreuses spécificités qui la rendent unique pour les téléspectateurs, les éditeurs et les pouvoirs publics : gratuité, anonymat et simplicité de la réception.
Selon le CSA, l’amélioration continue de la taille des écrans et de la qualité des images impose de généraliser le format haute définition, de continuer à améliorer sa qualité ainsi que l’interactivité de ses services, et de se préparer à l’introduction de l’ultrahaute définition (par exemple au format 4K, correspondant à une résolution quatre fois plus importante que la haute définition), sous réserve que ce format soit effectivement adopté par le marché.
De plus, la réception en mobilité de services audiovisuels doit demeurer un objectif. Il convient d’améliorer la réception en mobilité de services diffusés sur la plateforme, mais aussi de proposer des contenus spécifiquement destinés aux terminaux mobiles. Dans un souci d’optimisation de l’usage du spectre hertzien, le réseau TNT pourrait diffuser, à terme, à destination des terminaux mobiles, toutes sortes de contenus à forte audience (télévision de rattrapage, vidéos, podcast, journaux numériques, etc.).
« L’ensemble de ces évolutions doit être réalisé alors que la ressource en fréquences est durablement limitée à huit multiplex métropolitains. Il est donc nécessaire de tirer parti de toutes les nouvelles technologies. Après avoir, dans un premier temps, généralisé la norme MPEG-4, il faudrait préparer l’avènement des normes DVB-T2 et HEVC, qui s’annoncent comme le prolongement naturel des normes actuelles (DVB-T et MPEG-4) », souligne le rapport.
À court terme, le CSA recommande au gouvernement et au parlement de fixer la date d’extinction du MPEG-2 et donc du passage au tout MPEG-4. L’échéance de la fin de l’année 2015 lui paraît raisonnable, compte tenu du niveau prévisible d’équipement des foyers en récepteurs MPEG-4 HD. En parallèle, le conseil invite les pouvoirs publics à préparer le lancement des normes DVB-T2 et HEVC, afin de poursuivre la modernisation de la plateforme TNT.
[L]http://www.csa.fr/content/download/29923/419898/file/I-13-00017-Rapport+avenir+TNT+post+AP+15+01+2013_final.pdf|Téléchargez le rapport du CSA sur l’avenir de la plateforme TNT[/L]
Le synoptique complet des préconisations du CSA est disponible à la page 28 du rapport.
ST propose sa technologie de mems en petites séries via le CMP
STMicroelectronics et CMP (Circuits Multi-Projets) annoncent que la technologie THEMA de production de mems de ST, qui permet de réaliser un large éventail de microsystèmes tels des accéléromètres et des gyroscopes, est à présent mise à la disposition des universités, des laboratoires de recherche et des entreprises de conception aux fins de prototypage par le biais des services de courtage de CMP…
ST met ainsi sa technologie de production de mems THELMA (Thick Epitaxial Layer for Micro-gyroscopes and Accelerometers) pour des services de prototypage et de fonderie, afin d’encourager de nouveaux développement dans les applications de capteurs de mouvements pour les marchés du grand public, de l’automobile, de l’industriel et de la santé.
Le service multi-projets sur tranches silicium de CMP permet aux entreprises de réaliser des circuits en petites quantités, typiquement entre quelques douzaines et quelques milliers d'unités.
Fin janvier, ST annonçait avoir livré plus de trois milliards de microsystèmes électromécaniques. Placés côte à côte, ces circuits mems dépasseraient la hauteur du Mont Everest. Selon IHS, les ventes totales de capteurs et MEMS de ST ont progressé de plus de 19% en 2012, totalisant environ 800 millions de dollars. Sur les plus importants segments de ce marché, à savoir les capteurs de mouvements pour téléphones mobiles et tablettes, ST détient 48% du marché des mems. Avec plus de 800 familles de brevets liées aux mems et de brevets d’applications dans le monde dont plus de 350 aux Etats-Unis, ST est le leader mondial des mems de mouvement, environnementaux, audio et micro-fluidiques (accéléromètres, gyroscopes, capteurs de pression, capteurs magnétiques, microphones micro-usinés, etc.).
100 M€ pour le soutien à l’industrie de la robotique
Hier à Lyon, lors de l’inauguration du salon Innorobo, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, a annoncé un plan de 100 millions d’euros intitulé « France Robots Initiatives » pour soutenir l’industrie de la robotique française en stimulant notamment la R&D dans cinq domaines prioritaires : le transport et la logistique, la défense et la sécurité, l'environnement, les machines intelligentes et l'assistance à la personne …
Ce plan prévoit de faciliter l’accès au financement des start-up de robotique via le FSN-PME, le fonds national pour la société numérique doté de 400 M€ et géré par CDC Entreprises, ainsi que par Robolution Capital, un fonds d'investissement de 60 M€,-dont 15 millions apportés par l'État via la Caisse des dépôts et consignations-, dédié au secteur de la robotique qui sera lancé prochainement.
Par ailleurs, 33 millions d’euros seront alloués au projet Start-PME qui vise à favoriser les achats de robots par les PME. Actuellement, la France compterait 34 000 robots industriels contre 150 000 robots en Allemagne, selon le ministre. Start-PME devrait permettre à 250 entreprises de tous secteurs industriels de bénéficier d’une aide à la robotisation.
Les ventes de PC seront pires que prévu
Les livraisons de PC en Chine en février ont été moins bonnes que ne l’avait anticipé IDC. En conséquence, le recul des ventes mondiales de PC pour le premier trimestre devrait ainsi atteindre pratiquement 10%, alors que le cabinet d’études tablait jusqu’ici sur une baisse de 7,7% …
Pour le deuxième trimestre, la baisse devrait être autour de 5%, avant un retour à la croissance dans la seconde moitié de l’année « quand des modèles avec des innovations plus attractives et des prix plus compétitifs par rapport aux tablettes électroniques apparaîtront sur le marché », souligne IDC.
Le marché chinois ayant représenté 21% des livraisons mondiales en 2012, IDC estime que le mauvais mois de février en Chine et l’impact négatif sur mars amputeront de 2 points l’évolution du marché mondial prévue jusqu’ici pour le premier trimestre.
Tektronix entre sur le marché des analyseurs de puissance grâce à Voltech
Le spécialiste américain de la mesure et du test Tektronix a annoncé son intention d’entrer sur le marché des analyseurs de puissance et d’introduire une ligne complète de produits d’instrumentation sur ce segment de marché au cours de prochains mois. Pour y parvenir, Tektronix a signé un accord de transfert de technologie avec Voltech qui, en sens inverse, se retirera de ce segment de marché le 30 septembre prochain …
L’accord de transfert de technologie concerne la propriété intellectuelle concernant les analyseurs de puissance, les brevets et des conceptions de produits de Voltech. Ce dernier va se recentrer sur les testeurs de transformateurs, de selfs et de bobinages. Les termes financiers du transfert n’ont pas été dévoilés.
L’Europe veut mesurer l’empreinte carbone des technologies de l’information et des communications
La Commission européenne a engagé avec 27 associations et entreprises de haute technologie d’envergure mondiale des travaux qui visent à mesurer l’empreinte carbone qu’elles laissent du fait de la fabrication, du transport et de la vente de produits, réseaux et services TIC. L’objectif est de se doter d’un cadre commun de mesure permettant de mieux évaluer, et au final de réduire, les émissions de CO2 …
Les produits et services TIC consomment aujourd’hui 8 à 10% de l’électricité dans l’Union européenne et produisent jusqu’à 4% de ses émissions de carbone. « Il est essentiel de disposer de mesures de l’impact environnemental du secteur des TIC plus transparentes si l’on veut favoriser une utilisation mondiale plus durable des ressources énergétiques », souligne la Commission.
Les essais pilotes, au nombre de 18, ont porté sur 10 normes internationales présentées par des organismes et organisations de normalisation comme l'UIT (Union internationale des télécommunications) et l'ETSI (Institut européen des normes de télécommunications). Ils ont été effectués par les entreprises et associations du secteur citées ci-dessous sur une période de 10 mois (de décembre 2011 à septembre 2012): Alcatel-Lucent, AMD, AUO, BT, Cisco, Dassault Systèmes, Dell, EECA-ESIA, Ericsson, GSMA, Hitachi, HP, Huawei, Intel, Lenovo, NEC, Nokia, Nokia Siemens Networks, Orange, Sagemcom, SAP, Telecom Italia, Telefónica et TeliaSonera. Trois autres participants ont demandé à garder l’anonymat.
« Une meilleure transparence dans la mesure de l’impact des TIC sur l’environnement nous permettrait à tous, citoyens et organismes publics ou privés, de faire des choix plus écologiques lorsque nous achetons ou utilisons des technologies numériques », a déclaré Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la stratégie numérique.
Selon certaines estimations, à chaque minute, 48 heures de nouveaux contenus vidéo sont téléchargés sur YouTube, 700 000 utilisateurs de Facebook partagent des contenus, plus de 2 millions de requêtes de recherche sont traitées par Google et plus de 200 millions de courriels sont envoyés, sans parler des tweets, des blogs, etc. Si l’on songe qu’une seule requête peut produire entre quelques dixièmes de grammes et quelques grammes d’émissions de CO2, selon le type d’énergie assurant le fonctionnement des appareils utilisés, il est clair que les rejets de CO2 résultant de ces usages peuvent être substantiels.
La prochaine étape de cette initiative de la Commission européenne consistera à faire en sorte que le secteur des TIC et les autres secteurs concernés emploient ces méthodes de mesure de l’empreinte carbone au quotidien.
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