L'essentiel Vendredi 14 Juin @ VIPress.netSystème automatique d'appel d'urgence : installation obligatoire dans l'automobile à partir de 2015
La Commission vient d’adopter deux propositions visant à faire en sorte que, d’ici à octobre 2015, les véhicules automobiles appellent automatiquement les services d’urgence lorsque des accidents de la circulation se produisent. Le système eCall, qui compose automatiquement le 112 — le numéro d’appel d’urgence unique européen — en cas d’accident grave, indique aux services d’urgence où se trouve le véhicule accidenté, même si le conducteur est inconscient ou incapable de téléphoner. Ce système pourrait sauver jusqu’à 2500 vies par an …
Les deux textes proposés prévoient qu’à partir d’octobre 2015 tous les nouveaux modèles de voitures particulières et de véhicules utilitaires légers devront être équipés du système eCall et que l’infrastructure nécessaire pour recevoir et traiter de manière adéquate les appels dans des centres d'appels des services d'urgence devra avoir été créée, de manière à garantir la compatibilité, l’interopérabilité et la continuité du service dans l'ensemble de l’Union européenne.
L'industrie bénéficiera également de la mise en place d'eCall, car de nombreuses entreprises participent à la fourniture des technologies, des composants et des services utilisés pour différents aspects du système, y compris les systèmes embarqués, la transmission de données sans fil et les équipements des centres de réception des appels d'urgence. De plus, le système embarqué nécessaire pour eCall pourrait servir à d’autres services à valeur ajoutée (par exemple, pour le pistage des véhicules volés).
La Commission propose deux textes législatifs visant à créer et à déployer le système:
• un règlement sur les exigences en matière de réception par type pour le déploiement du système eCall, pour adapter les véhicules au système;
• une décision sur le déploiement du service eCall interopérable dans toute l’Union, pour adapter l’infrastructure publique au système.
Ces propositions, qui devront encore être approuvées par le Conseil et le Parlement européen, achèvent le processus législatif en trois étapes entamé par la Commission pour rendre eCall obligatoire dans toute l'Union européenne. La Commission avait demandé qu'eCall soit déployé volontairement dans toute l'Europe en 2009 au plus tard, mais l'adoption du système a été trop lente.
Coup de pouce européen de 77 M€ pour développer la production des PME high-tech
La Commission européenne consacrera 77 millions d’euros, sur son 7e programme-cadre pour la recherche et le développement, à une initiative en faveur de l'innovation dans le secteur manufacturier, dont le but est d'aider les PME de haute technologie à exploiter le potentiel des TIC pour développer leur activité de production. L'initiative «I4MS» (abréviation de ICT for Manufacturing SMEs, TIC pour les PME du secteur manufacturier) aidera 200 PME des quatre coins de l'Europe, soit à limiter les risques liés à l’utilisation de technologies avancées encore balbutiantes, soit à franchir l'étape dite «vallée de la mort» entre la mise au point d’un prototype innovant et le succès du produit sur le marché …
L'initiative I4MS, qui sera officiellement lancée en juillet 2013, soutiendra plus de 150 expériences innovantes dans les trois ans à venir. Elle s'adresse aux fournisseurs et aux utilisateurs de solutions TIC et vise l’innovation dans quatre domaines: solutions robotiques avancées, services de simulation en nuage ultra performants, équipements à capteurs intelligents et applications laser innovantes.
Les PME pourront soumettre leurs demandes de financement dans le cadre des «appels à expériences» que lanceront ces centres en 2014 et 2015.
L'initiative I4MS s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par la Commission pour renforcer l’industrie et le secteur manufacturier de l’Union. La Commission a fait de l'investissement dans les nouvelles technologies et l’innovation une priorité absolue de sa stratégie de politique industrielle, qui vise à inverser le mouvement de déclin de l’industrie en Europe pour faire passer son poids dans le PIB de 15,6 % en 2011 à 20 % d’ici à 2020.
L'initiative I4MS fait partie du partenariat public-privé «usines du futur» lancé en novembre 2008 dans le cadre du plan européen pour la relance économique. L'UE y consacrera 77 millions d’euros de fonds publics, dont 40 % devraient aller aux PME, le reste étant réparti entre grandes entreprises et centres de compétences. Les partenaires industriels assumeront 25% ou 50% de leurs dépenses globales (selon qu'il s'agit de PME ou de grandes entreprises). Les 77 millions d’euros apportés par l’UE représentent environ 13 % du budget total du plan «usines du futur», qui se monte à 600 millions d’euros.
Alps s’allie à Qualtré pour le développement de capteurs mems
Le Japonais Alps Electric vient d’annoncer un investissement stratégique de 3 millions de dollars dans la jeune pousse américaine Qualtré pour l’aider à développer une nouvelle technologie de capteurs inertiels de type mems et renforcer ainsi la palette de capteurs proposés par le groupe japonais. Fondée en 2008, Qualtré fait appel une technologie d’onde acoustique massive (BAW pour bulk acoustic wave) pour développer des capteurs inertiels de type mems pour les marchés du grand public, de l’automobile et de l’industriel …
Alps et Qualtré ont engagé un développement commun dans les capteurs inertiels depuis 2008, le Japonais apportant sa compétence en matière de packaging. Les gyroscopes et autres accéléromètres développés dans le cadre de ce partenariat viendront compléter la palette de capteurs proposés par Alps Electric pour les marchés de l’automobile, du grand public, de l’industriel et de la santé. En particulier, Alps fournit des capteurs magnétiques de haute précision pour divers produits numériques.
Globalement, Alps Electric propose plus de 40 000 références différentes de composants à environ 2000 entreprises à travers le monde.
Altran crée une société commune en Chine dans les systèmes intelligents
Altran, groupe français de conseil en innovation et ingénierie avancée, et Beyondsoft, société asiatique de services informatiques et de solutions industrielles, créent une société commune en Chine : Altran-Beyondsoft (Beijing) Technologies. Dans un premier temps, Altran détiendra 51% du capital de cette société commune qui proposera des services d'ingénierie axés sur les « systèmes intelligents ». Avec un volume quotidien de 450 milliards d'interactions intelligentes attendues en 2020, les systèmes intelligents doivent permettre de rester connecté où que l'on se trouve, à la maison, sur la route ou bien à bord d'un avion …
Altran-Beyondsoft (Beijing) Technologies fournira des services de R&D dans les domaines de la connectivité, l'électronique et l'ingénierie logicielle pour répondre aux besoins de clients basés en Chine et travaillant dans les secteurs des télécoms et de l’automobile.
La société commune s'intéressera en premier lieu aux fabricants européens d'équipements télécoms qui accélèrent le développement de leurs investissements en R&D à proximité du marché asiatique.
Le marché chinois des télécommunications et de la connectivité compte plus d'un milliard d'abonnés aux services de téléphonie mobile, des investissements de l'ordre de 25 milliards de dollars dans les infrastructures de réseau en 2012, plus de 200 millions d'utilisateurs de télévision IP est l'un des plus grands parcs de smartphones, de tablettes et d'appareils connectés au monde. Dans ce marché, Altran-Beyondsoft (Beijing) Technologies représente un atout majeur pour la mise au point et la commercialisation en Chine de services d'ingénierie de la connectivité intelligents, compétitifs et innovants », souligne David Nicolas, directeur général d'Altran China et Asie du Sud Est.
Le ministère de la défense triple les crédits des études amont dans la cybersécurité
La cyberdéfense est une « nouvelle donne stratégique » élevée au rang de « priorité nationale » par le Livre blanc sur la sécurité et la défense nationale. Dans cette optique, le ministre de la Défense a annoncé que serait renforcée la base industrielle de technologies de défense et de sécurité nationale par un soutien à la R&D et la mise en place d’une politique industrielle coordonnée (les crédits consacrés aux études amont dans le domaine de la cyberdéfense passeront notamment de 10 à 30 millions d’euros par an), ainsi que par un accompagnement à l’innovation technologique …
Dans cette perspective, la section maîtrise de l’information de la DGA devra constituer un vivier de plusieurs centaines d’experts de très haut niveau, avec un recrutement permettant d’accroître progressivement de 50% environ les ressources actuelles. Il s’agira de couvrir tous les domaines d’expertise techniques de la cybersécurité : cryptologie, microélectronique, architecture d’équipements de sécurité et de systèmes, analyse de composants logiciels et matériels, etc.
« Le cyberespace possède un potentiel riche en opportunités, mais est aussi lourd de risques et de menaces », a justifié le ministre de la Défense.
Vishay a finalisé le rachat du Français MCB Industrie pour 17 M€
Le fabricant américain de composants passifs et de semiconducteurs discrets Vishay a annoncé hier la finalisation du rachat de MCB Industrie (voir notre [L]http://europelectronics.vipress.net/?id=nftihfaghnffvpourp|article[/L]). Le fabricant français de résistances de spécialités pour les marchés professionnels, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 23 M€ pour son exercice clos fin mars 2013, a été racheté pour environ 17 millions d’euros, indique Vishay …
MCB Industrie vient renforcer l’activité de sa division Vishay Sfernice. « Cette acquisition complète et renforce notre portefeuille de résistances de spécialité, à la fois dans les capteurs de mouvements pour les applications dans l’avionique, la défense et l’espace, et également dans les résistances de puissance pour la distribution d’énergie, les applications de traction et le secteur de l’industriel », a commenté Marc Zandman, Executive Chairman et Chief Business Development Officer chez Vishay.
Cadence a finalisé le rachat d’Evatronix
Le spécialiste américain de la CAO électronique Cadence Design Systems vient de finaliser le rachat du Polonais Evatronix. Créé en 1991, Evatronix développe des blocs d’IP de semiconducteurs (contrôleurs USB 2.0/3.0, d’afficheurs, de stockage, MIPI) qui sont complémentaires de l’offre d’IP de Cadence. Cette acquisition, dont le montant n’a pas été précisé, intervient quelques semaines après la finalisation du rachat de Tensilica, dans une transaction de 326 millions de dollars, et celle de Cosmic Circuits, qui développe des blocs d’IP pour la connectivité faible consommation et les signaux analogiques et mixtes …
Le Polonais compte toutefois pas moins de 600 clients et près de 200 clients ont notamment une licence de ses contrôleurs USB, dont quelques grands fabricants de semiconducteurs. Cadence compte sur le savoir-faire du Polonais pour développer une offre de blocs d’IP pour les marchés du mobile, de la connectivité et du « cloud ».
Pour son exercice 2012, Cadence a publié un chiffre d’affaires de 1326 millions de dollars en hausse de 15% par rapport à son CA annuel de 1150 millions de dollars en 2011. Son bénéfice net annuel a atteint 440 M$ l’an passé, contre 72 M$ en 2011.
Pour 2013, Cadence prévoit une nouvelle hausse de son chiffre d’affaires, qui devrait être compris entre 1440 M$ et 1470 M$.
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