L'essentiel Mercredi 22 Mai @ VIPress.net

Qualcomm et Samsung délogent AMD du podium des fabricants de microprocesseurs

Semiconducteurs>Monde>Conjoncture>Etude de marché
22/05/2013 12:20:41 :


En 2012, le marché mondial des microprocesseurs a progressé de 2% pour représenter 56,5 milliards de dollars, soit 22% des ventes totale de circuits intégrés, selon IC Insights qui intègre pour la première fois les ventes de processeurs pour smartphones et tablettes avec les ventes de microprocesseurs pour PC et serveurs. Mais les ventes de de microprocesseurs pour PC, serveurs et applications embarqués ont reculé de 6% l’an dernier, reléguant AMD à la quatrième place de l’ensemble du marché des microprocesseurs, derrière Intel, Qualcomm et Samsung …

Dans ce classement des dix premiers fournisseurs, seuls Intel et AMD proposent des microprocesseurs à architecture x86 pour des PC portables et du bureau fonctionnant sous Windows. Les huit autres fabricants développent des processeurs à architecture ARM pour smartphones et tablettes. Les ventes de processeurs pour smartphones ont ainsi représenté 22% des ventes totales de processeurs en 2012, contre 14% en 2010, tandis que celles de processeurs pour tablettes ont représenté 4% du total en 2012, contre moins de 1% en 2010.

Les ventes de processeurs Snapdragon de Qualcomm ont ainsi progressé de 28% en 2012, à 5,3 milliards de dollars, permettant à l’Américain d’accéder au deuxième rang mondial avec 9,4% du marché. Il devance Samsung dont les ventes de processeurs ont bondi de 78% l’an dernier (à 4664 M$). IC Insights souligne toutefois que 83% des ventes de processeurs de Samsung proviennent de circuits réalisés en fonderie pour Apple, ce qui ne devrait pas durer étant donné l’antagonisme entre leurs deux fabricants.

Intel, pour sa part, voit sa part de marché s’étioler d’année en année : 68,6% en 2010, 67,3% en 2011 et 65,3% en 2012.

Cette année, IC Insights prévoit que le marché total des microprocesseurs devrait croître de 10%, à 62 milliards de dollars, et porgresser de 12% par an en moyenne d’ici à 2017 pour atteindre alors 97,7 milliards de dollars.




L’IRT Sytems X lance un projet en fiabilité et sûreté de fonctionnement appliqué au ferroviaire

Filière électronique>France>R&D>Grands Programmes
22/05/2013 12:14:56 :


L’IRT SystemX, Institut de Recherche Technologique dédié à l’ingénierie numérique des systèmes du futur, annonce le lancement d’un premier projet portant sur la fiabilité et la sûreté de fonctionnement, avec un cas d’usage appliqué au transport ferroviaire. « Il s’agira de développer un système embarqué plus performant et plus rapide, moins gourmand en énergie et moins onéreux en vue d’une commercialisation pour le secteur du transport ferroviaire. Dans un second temps, on pourra déployer des briques logicielles adaptables pour les besoins d’autres industries concernées par la problématique de fiabilité et sûreté de fonctionnement, comme dans le secteur de l’automobile ou de l’avionique», explique Paul Labrogère, directeur programme technologies et outils, IRT SystemX …

Ce projet de 36 mois implique Alstom, Apsys, Esterel Technologies, KronoSafe, Scaleo chip et Trusted Labs aux côtés du CEA, de l’INRIA, de l’Institut Mines Télécom et du LRI (Laboratoire de Recherche Informatique) de l’Université Paris Sud.

L’objectif du projet FSF est de concevoir des systèmes embarqués du futur capables d’exécuter les applications de signalisation ferroviaire (gestion des mouvements de train) et répondant aux défis industriels actuels de sûreté de fonctionnement, de cybersécurité et de tolérance aux pannes en matière de densité de calcul et de rationalisation des systèmes. Pour augmenter la puissance de calcul des systèmes embarqués, il s’agira d’intégrer des processeurs multicœurs, plus performants que des monocœurs utilisés en majeure partie aujourd’hui pour ces applications. Réduire sensiblement le nombre de systèmes embarqués permettra de diminuer la consommation énergétique (dissipation de chaleur) et l’espace occupé.

Face à une concurrence croissante provenant du marché asiatique, le coût global du système embarqué représente également un des enjeux cruciaux du projet FSF: certes le coût des matières premières (cartes électroniques, composants logiciels) est important, mais le coût lié à la complexité de développement est également très élevé. Le rapport Dominique Potier sur les «[L]http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/104000528/index.shtml|Briques génériques du logiciel embarqué[/L]», remis en octobre 2010, rappelle en effet la complexité et l’automatisation limitée– et donc les coûts élevés–des tâches de vérification et de validation (de 40% à 50% du coût total de développement), d’intégration matériel/logiciel et de certification dans le cas de produits soumis à des réglementations en matière de sûreté. L’idée est d’améliorer la chaîne de conception des systèmes embarqués en développant des mécanismes qui vont exploiter des COTS (Component Off-The-Shelf), c’est-à-dire des composants standards du commerce, moins chers et en grande série.

Les systèmes embarqués développés au sein du projet FSF seront installés dans les systèmes à bord des véhicules pour la gestion de la signalisation et également au sol pour le tracé des voies autorisées pour les trains.

L’IRT SystemX, porté par le Campus Paris Saclay et labellisé par le pôle de compétitivité Systematic Paris-Region, est dédié à l’ingénierie numérique des systèmes du futur avec deux programmes de recherche : « Systèmes de systèmes » et « Technologies & outils d’ingénierie numérique » et un programme de formation.

Cette Fondation de Coopération Scientifique (FCS) va développer des briques technologiques permettant de piloter les systèmes complexes dans de nombreux secteurs interactifs en termes d’innovation et en pleine révolution technologique : réseaux multimodaux de transport, réseaux intelligents d’énergie, systèmes de traitement de données pour la sécurité.

Rassemblant 44 partenaires dont 35 industriels, l’IRT SystemX a comme rôle de faciliter le transfert de technologies et de compétences vers l’industrie.

L’IRT SystemX prévoit un budget de 90 millions d’euros sur la période 2013-2015 financés à 50% par l’Etat, première tranche issue d’une dotation de 336 millions d’euros dans le cadre des « Investissements d’Avenir » gérée par l’ANR.



Ericsson arrête sa production de câbles télécoms

Télécoms>Composants passifs>Europe>Restructurations>Stratégie
22/05/2013 12:17:08 :


L’équipementier télécoms suédois Ericsson vient d’annoncer sa décision d’arrêter la fabrication de câbles télécoms, conduisant à la suppression de 354 emplois en Suède. Ericsson estime que le marché des câbles en cuivre a décliné suite à l’essor de la fibre optique au cours des dernières années et que les productions de câbles ont été majoritairement délocalisées en Asie. L’Europe s’est retrouvée ainsi en surcapacité de production tant pour les câbles en cuivre que pour les câbles en fibre optique, se justifie Ericsson …

Ericsson considère être un trop petit acteur sur le marché des câbles télécoms pour persévérer. En 2012, les ventes de câbles d’Ericsson ont représenté environ 1 milliard de couronnes, soit 117 millions d’euros. L’arrêt du développement et la production de câbles chez Ericsson conduira à la suppression de 318 emplois à Hudiksvall et de 36 emplois à Stockholm.


Intel change d’organisation pour s’adapter à l’essor des mobiles

Semiconducteurs>Etats Unis>Stratégie
22/05/2013 12:17:51 :


Une semaine après avoir pris les commandes d’Intel, Brian Krzanich, le nouveau p-dg, imprime sa marque en changeant l’organisation du numéro un mondial des semiconducteurs. La nouvelle organisation a été dévoilée en interne lundi et il faut pour l’instant s’en remettre aux indiscrétions confiées à l’agence Reuters pour en mesurer l’ampleur, dans l’attente de son officialisation. Dans les grandes lignes, Brian Krzanich aura sous sa responsabilité directe les principaux groupes de produits de l’entreprise et crée une division « nouveaux terminaux » pour être en phase avec l’ultra-mobilité notamment …

Dans son mémo aux salariés, Brian Krzanich aurait ainsi reconnu la nécessité pour Intel d’être plus réactif et plus rapide dans ses décisions face aux évolutions du marché. En clair, ne plus rater le coche des smartphones et des tablettes comme cela a été le cas dans le passé. Mike Bell, un ancien d’Apple et de Palm, qui co-dirigeait l’activité processeurs mobiles, sera chargé de diriger cette division « nouveaux terminaux », alors que les divisions PC, communications mobiles et centres de données jusqu’ici chapeautées par Dadi Perlmutter, le responsable de l’Intel Architecture group, seront placées sous la responsabilité directe de Brian Krzanich.

Promue présidente d’Intel, Renee James se voit, quant à elle, confier les opérations de production et les technologies associées, ainsi que la planification et la stratégie de l’entreprise. Il faudra toutefois plus qu’un changement de structure pour qu’Intel revienne dans la course des smartphones et des tablettes.

Brian Krzanich et Renee James



Gemalto et Encore Networks s'associent pour offrir des solutions sans fil M2M pour communications critiques

Télécoms>Sous systèmes>France>Etats Unis>Accords
22/05/2013 12:21:42 :


Le Français Gemalto, leader mondial de la sécurité numérique, annonce que sa technologie M2M Cinterion assurera la connectivité sans fil des routeurs d'Encore Networks déployés dans les applications critiques sur différents segments de marché (gouvernement, électricité, pétrole et gaz, traitement des déchets et de l'eau, transports et entreprises) …

Mis au point par Encore Networks, un spécialiste des solutions M2M industrielles, ces routeurs utilisent la solution M2M multimode Cinterion de Gemalto, qui permet aux entreprises la collecte sans fil des données critiques à partir des équipements existants de leurs clients et leur transmission aux centres répartis dans tout le pays.

« Avec l'abandon par les opérateurs de réseaux américains de la prise en charge de l'infrastructure filaire au cours des quatre prochaines années, Gemalto et Encore sont bien positionnés pour résoudre les défis de connectivité majeurs qui toucheront des millions d'applications, allant de l'automatisation industrielle pour les systèmes M2M et SCADA (acquisition et contrôle des données) aux feux de signalisation, etc. », commente Peter Madsen, p-dg d'Encore Networks.

Les routeurs durcis d'Encore Networks assurent ainsi une connectivité IP cellulaire grâce au module de communication M2M Cinterion de Gemalto, conçu pour supporter des niveaux élevés de température, d'humidité, de vibration et de choc et faisant preuve d'une grande fiabilité dans les environnements et les conditions climatiques les plus difficiles. La solution assure une connectivité 3G sécurisée sur les réseaux mobiles CDMA et GSM, permettant aux intégrateurs de mettre au point des produits qui fonctionnent sur n'importe quel réseau mobile.


AT&S ferme une usine de circuits imprimés en Autriche

Composants passifs>Europe>Restructurations
22/05/2013 12:18:37 :


Premier fournisseur européen de circuits imprimés, l’Autrichien AT&S va fermer à la fin de l’année son unité de production de circuits imprimés simple face de Klagenfurt, en Autriche. Cette usine déficitaire, qui emploie une centaine de personnes, est la seule du groupe à produire des circuits simple face, un produit en déclin et dont l’Europe ne représente plus que 5% du marché mondial …

Pour son exercice clos fin mars, AT&S a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 542 millions d’euros, en hausse de 5% par rapport à l’exercice précédent. AT&S a enregistré un bénéfice annuel (EBITDA) de 102 M€ contre 103 M€ lors de l’exercice précédent, lui permettant de dégager un bénéfice net de 14 M€, contre 27 M€ pour l’exercice précédent.

AT&S, qui emploie 7300 personnes à travers le monde, exploite actuellement six unités de production : trois en Autriche (dont Klagenfurt), ainsi que une dans chacun des pays suivants (Inde, Chine et Corée du Sud).




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