L'essentiel Mardi 18 Octobre @ VIPress.net

Les usines de semiconducteurs ont tourné à 92,2% de leur capacité de production au deuxième trimestre

Semiconducteurs>Production>Monde>Conjoncture>Etude de marché
18/10/2011 08:46:01 :


Avec beaucoup de retard, l’industrie des semiconducteurs délivre enfin ses statistiques de production pour le deuxième trimestre 2011 ; selon le Sicas, Semiconductor International Capacity Statistics, le taux d’utilisation des capacités de production des usines de circuits intégrés dans le monde a atteint 92,2% au deuxième trimestre, contre 94,2% au premier trimestre 2011, 93,1% au quatrième trimestre 2010 et 95,2% au troisième trimestre 2010.

Difficile pour autant de mesurer l’impact de la catastrophe au Japon (survenue le 11 mars) sur la production mondiale de semiconducteurs et l’impact du fléchissement de la demande à la fin du deuxième trimestre sur la production afin de maîtriser les stocks. D’autant qu’entre le premier et le deuxième trimestre, le panel des fabricants de semiconducteurs qui participent aux statistiques a changé. Désormais, les statistiques du Sicas s’appuient sur les données d’Austriamicrosystems, Infineon Technologies, Micronas, NXP Semiconductors, Robert Bosch et STMicroelectronics pour l’Europe, Fairchild Semiconductor, Freescale, GlobalFoundries, IBM Microelectronics, Intel, Micron Technology, Texas Instruments et ON Semiconductor pour les Etats-Unis, Hynix et Samsung pour la Corée et Panasonic, Renesas Electronics et Toshiba pour le Japon.

Il faudra donc attendre la publication de statistiques du troisième trimestre pour mesurer la baisse du taux d’utilisation des capacités de production et donc l’ampleur des stocks qu’il y avait à écouler pour faire face à la chute de la demande.

Globalement, au deuxième trimestre 2011, la production réelle de semiconducteurs (circuits intégrés + discrets) a représenté 1,782 million de tranches par semaine (en équivalent 200 mm de diamètre), pour une capacité installée de 1,933 million de tranches par semaine.

Pour les seuls circuits intégrés, la production réelle a représenté 1,592 million de tranches par semaine (en équivalent 200 mm de diamètre), pour une capacité installée de 1,727 million de tranches par semaine.

Pour circuits les plus avancés (motifs inférieurs à 60 nm), le taux d’utilisation des capacités de production est redescendu à 96,7% (contre 98,9%, il y a trois mois) et la production réelle a représenté 952 800 tranches par semaine (en équivalent 200 mm de diamètre), pour une capacité installée de 985 000 tranches par semaine.

Notons également que les usines de 300 mm de diamètre ont tourné à 95,6% de leur capacité contre 97% au premier trimestre ; la capacité installée en fabs 300 mm a représenté 492 500 tranches par semaine, alors que la production réelle sur tranches de 300 mm a atteint 471 000 tranches par semaine.

Pour les discrets, le taux d’utilisation des capacités de production est passé de 89,4% au trimestre précédent à 92% au deuxième trimestre, la production réelle ayant représenté 336 500 tranches par semaine (en équivalent 150 mm de diamètre).

Soulignons enfin que le Sicas ne fournit plus de statistiques détaillées concernant les fondeurs, faute de combattants. Si Globalfoundries, seul « pur fondeur » du panel fournit encore des données, ce n’est plus le cas de TSMC et d’UMC.

[L]http://www.eeca.eu/data/File/Copy%20of%20StatsReport-11Q2%20FINAL.pdf|Statistiques complètes[/L]



Deutsche Telekom et France Télécom-Orange démarrent leurs achats en commun

Télécoms>Achats>France>Europe>Stratégie
18/10/2011 08:46:58 :


« Buyin », la co-entreprise dans le domaine des achats, créée par Deutsche Telekom et France Télécom-Orange et basée à Bruxelles, vient de démarrer ses activités ; les sociétés mères ont mis en commun leurs activités achats dans les domaines des terminaux, des réseaux de communication mobile, et pour une part importante des équipements de réseau fixe et des plateformes de services dans le cadre d'une co-entreprise à 50/50.

Ils lanceront également des projets pilotes portant sur l'infrastructure informatique, qui après une phase d'évaluation pourraient entrer dans le périmètre de la co-entreprise. La co-entreprise vise un montant annuel d'économies sur les achats de 1,3 milliard d'euros après trois ans d'activité.

Avec des unités opérationnelles à Paris et à Bonn également, l'entreprise est dirigée par Volker Pyrtek (52 ans), anciennement directeur des achats chez Deutsche Telekom.

Après trois années d'existence de la société commune, les économies attendues sont de plus de 400 millions d'euros par an pour Deutsche Telekom et de moins de 900 millions d'euros par an pour France Télécom-Orange.

Quand tous les postes auront été pourvus, près de 250 personnes seront employées sur les sites principaux de Paris et Bonn. La plupart d'entre eux viendra des départements achats des deux entreprises.

Mi-avril 2011, à Londres, les partenaires avaient annoncé la création d'une co-entreprise dans le domaine des achats, suite à des discussions préparatoires sur des partenariats dans le domaine technologique. Antérieurement, les deux entreprises avaient annoncé fin février leur intention d'explorer les possibilités de coopération dans divers domaines technologiques. En plus de l'utilisation commune des réseaux d'accès radio en Europe, des services d'itinérance Wi-Fi et des services de machine à machine (M2M), pour lesquels une coopération entre Deutsche Telekom, France Télécom-Orange et TeliaSonera a déjà été annoncée, des possibilités de coopération supplémentaires dans d'autres secteurs en croissance seront également examinées.


Philips pourrait ne pas céder ses téléviseurs à TPV

Grand public>Europe>Conjoncture>Accords>Restructurations>Résultats financiers
18/10/2011 08:47:44 :


Annonçant 4500 suppressions d’emplois dans le cadre de son plan de réorganisation des coûts de 800 millions d’euros annoncé précedemment, le Néerlandais Philips a par ailleurs reconnu que les négociations avec son partenaire de Hong Kong TPV pour lui céder le contrôle de son activité téléviseurs ont pris du retard ; un échec de la transaction n’est pas à exclure.

En avril dernier, Philips avait annoncé la signature d’un accord pour transférer son activité téléviseurs lourdement déficitaire dans une société commune qui sera détenue à 70% par son partenaire de Hong Kong TPV, le groupe néerlandais conservant une participation résiduelle de 30%. Philips a vendu pour 3 milliards d’euros de téléviseurs en 2010.

Or lundi matin, lors de la publication des résultats du troisième trimestre, Frans van Houten, CEO de Philips, même s’il qualifie les négociations avec TPV d’intenses et constructives, reconnaît qu’elles prennent plus de temps que prévu et que si elles échouent, Philips devra considérer d’autres options alternatives…

Concernant son plan de réduction des coûts de 800 M€, Philips estime que 60% des économies seront réalisées par la suppression de 4500 emplois sur 120 000, dont 1400 suppressions d’emplois aux Pays-Bas. Les autres 40% seront obtenus par des réduction de coûts de structure.

Pour son troisième trimestre fiscal, Philips publie parallèlement un bénéfice net de 76 millions d’euros sur un chiffre d’affaires de 5,394 milliards d’euros, contre un bénéfice de 524 M€ sur un CA de 5460 M€ au troisième trimestre 2010.


ON Semiconductor ferme une usine au Japon

Semiconducteurs>Etats Unis>Japon>Restructurations
18/10/2011 08:48:28 :


ON Semiconductor, spécialiste américain des circuits de gestion de puissance et du signal, va fermer une unité de production japonaise sur tranches de 150 mm de diamètre d’ici fin juin 2012 ; la production des circuits haute tension et de gestion de puissance de l’usine d’Aizu sera transférée sur d’autres sites, notamment pour une fabrication sur tranches de 200 mm.

Cette usine n’appartenait pas à Sanyo Semiconductor rachetée par ON Semiconductor fin 2010, mais est une ancienne usine de Motorola Semiconductors tombée dans l’escarcelle d’ON Semiconductor lors de sa création par externalisation en 1999.

La fermeture du site va conduire à la suppression de 197 emplois directs et de 94 emplois indirects. La fermeture va coûter 20 M$ à 25 M$ à l’entreprise qui en espère une économie de coûts de 8 M$ par trimestre.

D’ici 2013, ON Semiconductor estime que la réorganisation de son outil de production liée à la fermeture d’Aizu et la rationalisation du réseau d’usines de Sanyo Semiconductor va conduire à réduire le nombre de ses usines de 9 à 6. Pour autant, l’Américain considère que sa capacité de production installée en 2013 sera supérieure à celle d’aujourd’hui.




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