L'essentiel Mercredi 26 Mars @ VIPress.net

Marché des circuits GaN : 2,2 milliards de dollars en 2019 ?

Semiconducteurs>Monde>Conjoncture>Etude de marché
26/03/2014 09:35:59 :


Le marché mondial des circuits intégrés en nitrure de gallium (composants optoélectroniques, circuits de puissance) devrait passer de 379,8 millions de dollars en 2012, à 2,2 milliards de dollars en 2019, soit une croissance annuelle moyenne de 24,6%, selon Transparency Market Research. Un marché dont les principaux fournisseurs sont Fujitsu, le Canadien GaN Systems, Freescale Semiconductors, International Rectifier, Cree, Nichia et RF Micro Devices …

En 2012, l’optoélectronique a représenté 96,6% du marché des circuits GaN, en raison de l’adoption des circuits opto GAN dans le militaire, l’aéronautique, la défense et l’électronique grand public. Cependant, c’est le secteur des semiconducteurs de puissance, notamment les circuits de forte puissance pour applications industrielles, qui devrait enregistrer la plus forte croissance d’ici à 2019.

Par marché applicatif, c’est le secteur de la défense et de l’aéronautique qui a représenté le principal débouché en 2012, avec des ventes de 81,68 M$. Il devance l’électronique grand public, l’informatique et les télécoms (ICT), ainsi que l’automobile. En raison du déploiement des réseaux 4G, la demande de transistors de forte puissance pour stations de base devrait toutefois permettre au secteur ICT (informatique et télécoms) d’enregistrer la plus forte croissance pour le marché des circuits GaN d’ici à 2019.

En 2012, l’Amérique du Nord a représenté 32,1% des ventes de semiconducteurs GaN, devant l’Europe et l’Asie-Pacifique. C’est toutefois cette dernière région qui devrait enregistrer la plus forte croissance annuelle moyenne (+27,7%) sur la période, selon Transparency Market Research.




Intel dévoile son jeu dans l’électronique sur soi

Filière électronique>Grand public>Semiconducteurs>Etats Unis>Fusions Acquisitions>Stratégie
26/03/2014 09:36:49 :


Intel vient de finaliser l'acquisition de son compatriote Basis Science, une société privée et un chef de file spécialisée dans les technologies de périphériques portables sur soi pour les applications de santé et de bien-être. Cette acquisition montre qu’Intel est bien disposé à accélérer le pas pour tenter d’imposer ses technologies sur le marché du wearable. Les termes financiers de l'accord n'ont pas été divulgués …

Basis Science est le créateur de Basis band, un dispositif de suivi de la santé réputé aux Etats-Unis. Ce dispositif porté au poignet capte des paramètres physiologiques tels que la fréquence cardiaque pour aider les usagers à garder la forme, optimiser leur sommeil et minimiser leur stress.

Globalement, l’ambition d’Intel est de créer des plateformes de références, des systèmes-sur-une-puce (SoC) et d’autres technologies pour accélérer l’innovation et favoriser le développement de produits pour l’électronique sur soi.


Lacroix Electronics industrialise les gélules communicantes du Caennais BodyCap

Médical>Sous traitance>France>Contrats
26/03/2014 09:37:35 :


Le sous-traitant Lacroix Electronics diversifie ses compétences dans le secteur médical en produisant des gélules électroniques miniaturisées pour la start-up BodyCap. Cette société de 15 salariés, basée près de Caen, commercialise des dispositifs médicaux pour la mesure de paramètres physiologiques chez l’homme et chez l’animal sous forme de gélules à ingérer (pour l’homme), à ingérer ou placées sous la peau (pour l’animal) …

Lancé officiellement le 13 février à destination de la recherche, le produit Anipill de [L]http://www.bodycap-medical.com/index.php?lang=fr|BodyCap[/L]permet des mesures fiables et régulières de la température centrale chez l’animal à des fins de recherches ou de suivi de santé. Les données relatives à un ou plusieurs animaux sont transmises en continu, par télémétrie, à un moniteur dédié.

Par la suite, dès cette année, la gélule sera certifiée sous le nom e-Celsius pour un usage humain. Ingérée, ce petit dispositif, de la taille d’un comprimé médicamenteux, suivra l’évolution de la température du patient, sans intervention du personnel soignant qui sera alerté uniquement en cas de dépassement de seuil. Le système peut être utilisé en milieu hospitalier pour des applications per-opératoire, ou dans des plateformes de télémédecine, amenées à se développer dans les prochaines années. Cette gélule bio-compatible de 1,7 mm x 8 mm intègre une pile à l’oxyde d’argent, une antenne enroulée pour un fonctionnement à 434 MHz et une mémoire pour le stockage des données. Sa durée de vie est de 8 mois. Elle permet de suivre en continu la température du corps avec une portée de 1,5 à 2 m.

Concernant le procédé de fabrication du produit de BodyCap, Lacroix Electronics a apporté plusieurs expertises. Premièrement, du fait de la conception sur la base d’un circuit imprimé extrêmement fin et totalement flexible, il a été mis au point une méthode de fabrication adaptée et sécurisée incluant un procédé spécifique de pose des composants. La seconde particularité concerne la sécurité liée au caractère médical du produit. Avant l’assemblage final de la gélule, les composants sont protégés par un vernis biocompatible afin de ne pas interférer ou dégrader les tissus biologiques du patient ou de l’animal. Enfin, une fois le produit terminé, s’en suit une phase finale de tests qui simule le fonctionnement du produit dans des conditions identiques à sa future utilisation.

Quand nous avions rencontré BodyCap à Caen en décembre dernier, son co-fondateur Fabrice Verjus nous avait indiqué qu’il espérait commercialiser entre 15 000 et 20 000 gélules en 2014 (dans un premier temps pour des applications chez l’animal), et atteindre à terme une vitesse de croisière de plus de 50 000 capteurs par an.

Historiquement basée en France, Lacroix Electronics a construit une usine de production à Kwidzyn (Pologne, 1998) puis à Zriba (Tunisie, 2005), et a ensuite fait l’acquisition en 2008 du site de Willich (Allemagne, Production et R&D). En plus de son centre R&D basé en Allemagne, Lacroix Electronics dispose de 4 bureaux d’études en France ; à Vern-sur-Seiche (Rennes), Ramonville (Toulouse), Fontaine (Grenoble) et Quimper. Avec ses 4 usines et 5 bureaux d’études, Lacroix Electronics, qui emploie 2000 personnes, a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires d’environ 180 millions d’euros.


Eric Michel est nommé directeur général d’Egide

Composants passifs>France>Stratégie>Nominations
26/03/2014 09:38:32 :


Sur décision du conseil d'administration présidé par Philippe Brégi, le groupe Egide, spécialisé dans la fabrication de boîtiers hermétiques pour composants électroniques sensibles, fait évoluer sa gouvernance et son équipe de direction, procédant à la dissociation des fonctions de présidence et de direction générale jusqu'à présent cumulées par Philippe Brégi, qui se consacre désormais à la présidence du groupe. Eric Michel, membre du conseil d'administration depuis le 30 janvier 2013, est nommé directeur général …

Cette nouvelle gouvernance sera effective à compter du 2 avril prochain. Philippe Brégi, actif dans l'entreprise depuis 10 ans, poursuivra la politique de développement qu'il a mise en place. La réorganisation (cessions d'Egima et d'Egide UK), initiée en 2013, a permis de recentrer l'activité du groupe Egide sur son cœur de métier : les boîtiers hermétiques pour application « high-end » en verre-métal, en céramique-métal ou tout céramique en s'appuyant sur sa double présence industrielle en France et aux Etats-Unis.

«Cette évolution de la gouvernance du groupe vise à franchir une nouvelle étape. Il est temps pour Egide d'aborder une nouvelle phase de sa croissance et nos nouveaux principes de gouvernance vont faciliter ce virage. Eric Michel, qui nous a rejoint depuis plus d'un an, a désormais les connaissances nécessaires pour accomplir à mes côtés sa nouvelle tâche», commente Philippe Brégi.


Test de logiciels: Synopsys finalise l’acquisition de Coverity pour 334 M$

Logiciels>CAO>Mesure/Test>Etats Unis>Fusions Acquisitions
26/03/2014 09:39:44 :


L’Américain Synopsys, leader mondial des logiciels et IP utilisés dans la conception, la vérification et la fabrication des composants et systèmes électroniques, vient de finaliser le rachat de son compatriote Coverity, dans une transaction de 334 M$, nette de la trésorerie reprise. Coverity est spécialisé dans le développement d’outils pour la qualité, le test et la sécurité des logiciels …

La complexité des logiciels est croissante. Actuellement, plus de 6 millions de développeurs professionnels écrivent chaque jour plus de 60 millions de lignes de code pour répondre aux besoins critiques des systèmes en matière de sureté de fonctionnement et de sécurité. En réduisant les risques liés aux défauts de qualité et de sécurité des logiciels, Coverity évite ainsi les dysfonctionnements catastrophiques des systèmes logiciels complexes.

Les outils logiciels de Covetity sont utilisés par six des dix plus grands fabricants de semiconducteurs, neuf des dix plus grandes sociétés de logiciel, sept des dix plus grandes firmes d’aéronautique et de défenses et huit des dix plus grandes marques mondiales. Coverity est classé comme le numéro un mondial du segment de marché des outils d’analyse de qualité et de mesure des logiciels.

Synopsys estime que Coverity contribuera pour entre 20 et 25 M$ à son chiffre d’affaires annuel de l’exercice 2014, qui devrait être compris entre 2,03 et 2,065 milliards de dollars.


Bpifrance lance un dispositif de soutien à l’innovation non technologique

Filière électronique>France>Financement>Politique
26/03/2014 09:40:45 :


Bpifrance lance la bourse French Tech, un dispositif qui permettra aux entrepreneurs porteurs de projets d’innovation non-technologique de couvrir des dépenses jusqu’à 30 000 euros. Cette bourse vise les entrepreneurs porteurs d’un projet fondé essentiellement sur une innovation non technologique, à savoir d’usages, de procédés ou de services, pour la création de valeur et d’emplois …

La bourse [L]http://www.bpifrance.fr/votre_projet/innover/aides_et_financements/aides/bourse_french_tech|French Tech[/L], une des mesures du plan "Une nouvelle donne pour l’innovation", a été lancée lundi 24 mars. Objectif : encourager toutes les formes d’innovation et tous les parcours d’entrepreneurs. Cette bourse pourra couvrir la totalité des dépenses présentées, jusqu’à 30 000 euros.

Financé dans le cadre d’un partenariat entre Bpifrance et l’INPI, le dispositif représentera un montant annuel de 10 millions d’euros, et sera opéré par Bpifrance sur l’ensemble du territoire.




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