L'essentiel Mardi 01 Mars @ VIPress.netBel Fuse propose d’acquérir Pulse Electronics pour 246 M$
L’Américain Bel Fuse, spécialisé dans les composants passifs, les composants magnétiques de protection, d'interconnexion et de conversion d'énergie, propose d’acquérir son compatriote Pulse Electronics pour 6 dollars par action, valorisant à 246 millions de dollars le fabricant de composants passifs (composants magnétiques, antennes, connecteurs), de modules pour les télécoms filaires et sans fil, ainsi que de composants de gestion de puissance pour le militaire, l’aéronautique et l’automobile.
Bel laisse le choix aux actionnaires de Pulse Electronics de réaliser l’opération en numéraire ou par échange d’actions. Pour l’Américain, le nouvel ensemble permettrait de réduire ses coûts d’exploitation tout en élargissant son porte-feuille de produits.
Bel Fuse avait fait part de ses intentions à la direction de Pulse Electronics fin décembre, mais depuis cette dernière a laissé traîner les choses différant le démarrage des négociations. Selon Bel Fuse, le prix proposé de 6 dollars par action est supérieur de 37,6% au cours de l’action du 28 décembre 2010, date à laquelle Bel a dévoilé publiquement ses intentions d’un rapprochement.
Il est piquant de rappeler qu’en 2007, c’est Pulse Electronics, qui s’appelait encore Technitrol, qui avait alors tenté en vain de racheter son compatriote Bel Fuse, avant d’y renoncer faute d’un accord avec les dirigeants de Bel Fuse, hostiles à la fusion.
En 2010, Bel Fuse a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 302,5 millions de dollars, en hausse de 66% par rapport à 2009, pour un bénéfice net de 13,6 M$, contre une perte de 8,3 M$ en 2009. En février 2010, Bel Fuse avait également finalisé la reprise de Cinch Connectors, filiale de Safran, pour 39 millions de dollars.
De son côté, Pulse Electronics a réalisé un CA annuel de 432,5 M$ en 2010, contre 398,8 M$ lors de l’exercice précédent. L’Américain avait réduit ses pertes 38,4 M$, contre un déficit de 193,2 M$ en 2009.
Le marché européen des connecteurs a progressé de 20,8% en 2010
Après avoir plongé de 21,8% en 2009, le marché mondial des connecteurs a fait un bond de 28,4% en 2010, à 44,15 milliards de dollars, dépassant ainsi de 0,4% le précédent record de 2008, selon Bishop & Associates.
Exprimé en dollars, le marché européen a progressé de 20,8%, à 10,25 milliards de dollars, soit une hausse comparable au marché nord-américain (+23,8%), mais très inférieure à celle des marchés asiatiques (+34,1% au Japon, +34,5% en Chine, +40,3% dans le reste de la zone Asie-Pacifique), souligne le cabinet d’études spécialisé dans la connectique.
Par applications, les plus fortes hausses au niveau mondial l’ont été dans l’industriel (+41,3%) et dans l’automobile (+40,4%) ; la progression la plus faible a été enregistrée dans le militaire (+17,1%).
Pour 2011, Bishop & Associates prévoit une hausse du marché mondial des connecteurs de 6,1%, à 46,87 milliards de dollars. En Europe, la croissance devrait être encore plus faible : +2,1%, à 10,47 milliards de dollars.
[L]http://www.connectorsupplier.com/Facts_Figures/ind_fact_figures_Comeback_3_1-11.htm|[/L]
Pôles de compétitivité : 83 nouveaux projets pour 76 millions d’euros
Dévoilant les résultats du onzième appel à projets, le gouvernement annonce le financement de 83 projets collaboratifs de recherche et développement (R&D) émanant de 52 pôles de compétitivité, pour un financement par l’État de 76 M€.
Ces projets ont été retenus parmi les 185 dossiers. La mobilisation des collectivités territoriales et des fonds communautaires (FEDER) sur la plupart de ces projets complète ces financements à hauteur de 56 M€.
En cumulé, l’ensemble des appels à projets des pôles a permis de soutenir 972 projets depuis 2005. Ces projets représentent un montant de dépenses de R&D de près de 4,7 milliards d’euros, 15 000 chercheurs et un financement public de 1,9 milliard d'euros, dont 1,2 milliard d’euros par l’État.
Un douzième appel à projets va être lancé dans quelques jours et les projets seront sélectionnés fin juillet 2011.
Par ailleurs, a été également lancé en octobre 2010 l’appel à projets de R&D structurants des pôles de compétitivité financés à hauteur de 300 M€ dans le cadre du programme d’investissements d’avenir.
Parmi les projets retenus, citons le projet Delight des pôles Minalogic et Tenerrdis qui a pour objectif de développer une solution complète d’éclairage basée sur l’utilisation combinée de nouvelles technologies (diodes électroluminescentes (LED), diodes électroluminescentes organiques (OLED), éclairages intégrés aux infrastructures, etc.) et d’éclairages traditionnels.
Pour sa part, le projet Epit 2.0 des pôles Systematic, Advancity et Tenerrdis a pour objectif la création d’un système d’information ouvert pilotant les services de gestion de l’énergie et d’empreinte carbone dans des éco-quartiers. Ce système permet un pilotage sécurisé, en temps réel, des ressources propres en énergie (mini-éolien, solaire, biomasse, géothermie, incinérateurs) et des infrastructures de stockage et de distribution (batteries, air comprimé, transports électriques, etc.) de l’énergie dans l’éco-quartier. Des modèles de simulation (production, consommation, stockage et comportements) seront développés.
[L]http://www.economie.gouv.fr/discours-presse/discours-communiques_finances.php?type=communique&id=5132&rub=1#1|Les 83 projets retenus[/L]
Sony rachète pour 650 M$ d’équipement pour SC à Toshiba
Comme annoncé en décembre, le Japonais Sony vient de finaliser le rachat à Toshiba pour 53 milliards de yens (près de 650 M$) d’équipements pour la fabrication de semiconducteurs, afin d’augmenter ses capacités de production en imageurs CMOS ; ces équipements étaient installés dans une usine appartenant à Nagasaki Semiconductor Manufacturing (NSM), une entreprise détenue à 60% par Toshiba à 20% par Sony et à 20% également par Sony Computer Entertainment qui emploie 453 personnes.
Cet investissement de 53 milliards de yens entre dans le cadre plus large d’un investissement de 100 milliards de yens que veut consentir Sony d’ici fin mars 2012 sur le site baptisé Nagasaki Technology Center pour accroître sa capacité de production d’imageurs CMOS.
Sony, qui en septembre dernier avait déjà annoncé un investissement de 40 milliards de yens (492 M$) sur un autre site, disposera ainsi d’une capacité de production mensuelle de 50 000 tranches pour la fabrication d’imageurs CMOS et de capteurs d’images CCD à l’horizon de mars 2012, contre une capacité actuelle de 25 000 tranches.
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