L'essentiel Mercredi 04 Juin @ VIPress.net2,8 milliards d’euros pour un programme européen de robotique civile
La Commission européenne et 180 entreprises et organisations de recherche rassemblées sous la bannière euRobotics viennent de lancer le plus grand programme civil de recherche et d’innovation dans la robotique. Baptisée SPARC, cette initiative européenne de politique industrielle doit renforcer les positions de l’Europe sur le marché de la robotique qui devrait atteindre 60 milliards d’euros à l’horizon 2020, contre 22 milliards en 2014 …
Ce programme devrait contribuer à créer 240 000 emplois dans la robotique en Europe et accroître la part de marché de l’Europe à 42% du marché mondial de la robotique contre 35% en 2014, soit un gain de 4 milliards d’euros par an.
Les robots développés dans le cadre de SPARC couvriront de vastes champs d’application depuis la production industrielle, l’agriculture, la santé, les transports, la sécurité civile, l’équipement des ménages, etc.
La commission va investir 700 millions d’euros dans le programme [L]http://ec.europa.eu/research/press/2013/pdf/ppp/robotics_factsheet.pdf|SPARC[/L], tandis qu’euRobotics apportera 2,1 milliards d’euros. Le programme SPARC est ouvert à toutes les entreprises et institutions de recherche européennes.
Cee programme fait partie des huit partenariats public-privé contractuels (cPPP dans son jargon) sélectionnés par la Commission européenne. Ces partenariats disposent d'une enveloppe de plus de 6 milliards d’euros d’investissements à répartir par des appels à propositions au titre du programme-cadre Horizon 2020. Parmi ces huit priorités, on trouve aux côté du développement de la robotique, la 5G, la photonique, le calcul haute performance, les véhicules verts, les usines du futur (voir notre [L]http://europelectronics.vipress.net/?id=adaftuhxtfffvpswzg|article[/L]).
Coup de frein à l’essor du marché de l’électronique sur soi en 2015 ?
Le marché du wearable ou prêt-à-porter électronique, -ces gadgets de type montre, bracelet, lunettes et autres que l’on porte sur soi pour des applications numériques variées-, ne sera pas sans à-coups. Sans remettre en cause l’essor de ce marché qui devrait passer de 48 millions d’unités cette année à 91 millions de pièces en 2015, le cabinet d’études NPD DisplaySearch prévoit un possible décrochage des ventes après 2015, faisant suite à un engouement initial de la part du grand public …
En clair, passé l’effet le mode, le soufflet pourrait retomber. Toutefois le cabinet d’études ne remet pas en cause la solidité de ce marché à moyen terme. Simplement, il envisage trois scénarii pour l’adoption des wearables qui allongent ou réduisent cette période de doute avant le rebond des ventes.
Dans le premier scénario, les produits du prêt-à-porter électronique sont avant tout considérés comme des gadgets plus ou moins utiles. Dans cette optique, seule la baisse des prix permettra l’essor des volumes. Dans ce cas, ce marché devrait retrouver de la croissance en valeur à partir de 2018 et sera dominé par les productions chinoises.
Un scénario intermédiaire renforce le caractère indispensable de ces terminaux pour assurer de nouvelles fonctions. Dans cette optique, les grandes marques type Apple inventent de nouveaux services et « forcent » le consommateur à acquérir ces objets pour bénéficier de ces services. La baisse du marché ne dépassera pas alors une année, mais in fine, ce sont encore les productions chinoises qui rafleront la mise.
Le troisième scénario est basé sur un une utilisation incontestable des produits du prêt-à-porter électronique. Les bénéfices des wearables pour le suivi médical prennent alors le pas sur le côté gadget et les organismes de santé recommandent les technologies du prêt-à-porter électronique à leurs patients (suivi médical, assistance à domicile, sécurité, etc.). Dans ce scénario, 2015 marque seulement un palier avant le rebond dès 2016. Pour l’étude, l’Amérique du Nord devrait être le continent à adopter le plus rapidement les produits du prêt-à-porter électronique, en partie grâce à la pénétration des réseaux sociaux. Toutefois, à plus long terme, c’est encore la Chine qui dominera la demande.
Suivant le scénario qui se réalisera, le marché du wearable pourrait pratiquement varier du simple au double à l’horizon 2020.
Intel et Samsung donnent le coup d’envoi à la fonderie en technologie 14 nm
Simultanément, Intel et Samsung Electronics viennent d’annoncer que leur plate-forme technologique pour la réalisation de prestations de fonderie en technologie 14 nm était disponible auprès des clients. Ces écosystèmes autour de la production en fonderie des circuits les plus avancés s’appuient sur des accords avec les trois leaders des outils de conception de circuits intégrés : Cadence, Mentor et Synopsys …
Après leur collaboration pour la plate-forme de conception en technologie 22 nm 3-D Tri-Gate d’Intel, les trois ténors de la CAO viennent ainsi de renouveler leur collaboration avec Intel pour la technologie 14 nm 3-D Tri-Gate. Intel indique que les circuits intégrés fabriqués en fonderie à partir de cette technologie viseront les applications mobiles et les infrastructures cloud.
De son côté, Samsung a signé les mêmes types d’accord de coopération avec Cadence, Mentor et Synopsys, pour proposer à ses clients de fonderie sa technologie de systèmes sur une puce (SoC) 14 nm FinFET. Pour cette technologie, Samsung vise également les applications mobiles et les infrastructures IT. Au passage, cette annonce confirme que Samsung a bien décidé de mener de front les deux technologies FinFET et FD-SOI (suite à son accord avec STMicroelectronics] pour les circuits les plus avancés.
Réseau très haut débit : le plan du gouvernement passe par le rachat de Bouygues Telecom par Orange
Le quotidien Les Echos affirme dans son édition de ce matin que les pouvoirs publics ont un plan pour accélérer l’investissement dans un réseau très haut débit en France avec l’intention de couvrir toute la population d'ici à 2022, dont 80% en fibre optique jusqu'à l'abonné (FTTH). Ce plan passe par le rachat de Bouygues Telecom par Orange …
Le quotidien avance que l’opérateur historique rachèterait Bouygues Telecom dans un premier temps avant de revendre le réseau mobile de Bouygues Telecom et une partie de ses fréquences à Free. Selon le quotidien, Orange essaierait de négocier cette revente pour 2,2 à 2,3 milliards d’euros, dont environ 1,5 milliard pour le réseau et 800 millions pour les fréquences.
Enfin, Free s'engagerait à co-investir en fibre optique jusqu’à l’abonné aux côtés d'Orange. Les Echos croit savoir que Free serait prêt à s'engager par contrat à dépenser 300 millions d'euros sur cinq ans. Soit 1,5 milliard au total. A suivre …
Plus de 15 500 sites autorisés pour la 4G en France
Au niveau national 15 659 sites étaient autorisés au 1er juin 2014 pour la téléphonie mobile très haut débit (4G) tous opérateurs confondus, selon l’Agence nationale des fréquences (ANFR). Ce chiffre est en hausse de 4,5% depuis le 1er mai 2014. Orange a dépassé Bouygues Telecom le mois dernier, avec 6393 sites 4G en service contre 6083 pour Bouygues. SFR (1675 sites) et Free Mobile (1360 sites) sont loin derrière …
En France, trois bandes de fréquences permettent de fournir un service 4G : la bande 800 MHz, la bande 1 800 MHz et la bande 2,6 GHz. La croissance a été surtout alimentée par le déploiement des sites 4G dans la bande 800 MHz.
7210 sites sont en effet autorisés pour la 4G dans la bande 800 MHz (+11,1% sur un mois). 6530 sites sont autorisés pour la 4G dans la bande 1 800 MHz (+0,5% sur un mois). 9556 sites sont autorisés pour la 4G dans la bande 2,6 GHz (+4,7% sur un mois).
Par comparaison avec la 4G, le nombre total d’autorisations pour des sites 3G s’établit à 38 580 au 1erjuin 2014, et reste ainsi stable. Il Le nombre total d’autorisations pour des sites 2G s’établit à 38 884 au 1er juin 2014 contre 38 849 un mois plus tôt.
L’ANFR publie désormais les courbes des mises en service des sites 4G déclarées par les opérateurs. On notera qu’Orange a dépassé Bouygues Telecom le mois dernier, avec 6393 sites 4G en service contre 6083 pour Bouygues. SFR (1675 sites) et Free Mobile (1360 sites) sont loin derrière.
NXP Semiconductors intègre le conseil d'administration de ZigBee Alliance
ZigBee Alliance, l’écosystème mondial de sociétés créant des solutions sans fil au standard Zigbee notamment utilisées dans la gestion de l'énergie, les domaines résidentiel, commercial et grand public, annonce que NXP Semiconductors vient de rejoindre le conseil d'administration de ZigBee Alliance, se hissant ainsi au rang de « Promoteur ». NXP rejoint ainsi Comcast Cable, Freescale Semiconductor, Itron, Kroger, Landis+Gyr, Legrand Group, Philips Electronics, Schneider Electric, Silicon Labs et Texas Instruments au conseil d'administration de ZigBee Alliance …
NXP fournit notamment des microcontrôleurs et des émetteurs-récepteurs destinés aux maisons intelligentes, aux éclairages raccordés et aux applications basse consommation basés sur les normes ZigBee. NXP a également mis au point toute une palette de plateformes et de modèles de référence certifiés ZigBee pour des marchés clés tels que l'efficacité énergétique, les dispositifs connectés, la sécurité et la santé.
« NXP est un membre à part entière de l'Alliance qui a joué un rôle actif dans l'élaboration de normes. Cette intégration constitue une évolution logique de nos relations », a déclaré Pieter Hooijmans, responsable du pôle connectivité et sécurité de l'unité commerciale R&D de NXP.
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