L'essentiel Jeudi 31 Octobre @ VIPress.net123 millions d’euros pour l'accélération du transfert de technologies
Le gouvernement vient d’annoncer la création de deux nouvelles Sociétés d'Accélération du Transfert de Technologies (SATT). Dotées de 123 millions d'euros, ces deux nouvelles SATT de Grenoble et Paris-Saclay doivent permettre une simplification et une amplification de l'accompagnement du transfert de la recherche vers l'industrie avec une attention particulière au transfert par la création d'entreprise …
La SATT Gift de Grenoble (Grenoble I.N.P., Grenoble Ecole de Management, Université Joseph Fourier, Université Pierre Mendès France, Université de Savoie, Université Stendhal, C.E.A., C.H.U., C.N.R.S., E.S.R.F., ILL, INRIA et IRSTEA) recevra un financement de 57 millions d'euros.
La SATT Paris-Saclay (Fondation de coopération scientifique Campus Paris-Saclay) recevra un financement à hauteur de 66 millions d'euros.
En mettant en commun les moyens de valorisation de plusieurs entités de recherche, la création de ces deux SATT vise une simplification et une amplification de l'accompagnement du transfert de la recherche vers l'industrie par rapport à la situation antérieure. Ces deux SATT apportent par ailleurs une attention particulière au transfert par la création d'entreprise, en s'articulant étroitement avec des structures d'incubation.
Dotée de 855 millions d'euros, cette action du Programme d'investissements d'avenir permet de fédérer l'ensemble des équipes de valorisation des établissements d'enseignement et de recherche publique sur un territoire donné et d'améliorer le transfert de technologies issues de laboratoires publics vers des applications industrielles ou sociales.
Le travail réalisé par des experts indépendants sous la présidence d’Adrienne Corboud Fumagalli (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne), ainsi que par l'A.N.R. et la Caisse des Dépôts, co-gestionnaires de l'action, a déjà permis le financement de douze SATT : Conectus Alsace, Lutech, Toulouse Tech Transfer, IDF-Innov, Sud-Est, AxLR, Nord, Ouest Valorisation, Aquitaine Science Transfert, Grand Centre, Grand Est, Lyon-Saint Etienne.
Avec la création de ces deux nouvelles SATT, l'ensemble du territoire sera doté de 14 SATT à proximité des équipes de recherche, afin de renforcer l'efficacité du transfert de technologies pour conforter et créer des emplois et services dans l'industrie.
Alcatel-Lucent réduit sa perte trimestrielle à 200 M€
Au troisième trimestre, Alcatel-Lucent a réalisé un chiffre d’affaires de 3,668 milliards d'euros, en hausse de 7% par rapport au troisième trimestre 2012 et en progression de 3,1% par rapport au trimestre précédent, à taux de change constants. Alcatel-Lucent a généré un résultat d'exploitation ajusté de 116 millions d'euros soit 3,2% des revenus, par rapport à une perte de 126 millions d'euros sur la période correspondante de 2012. La perte nette, part du groupe, a été réduite à 200 M€, contre 316 M€ il y a un an et 885 M€ lors du trimestre précédent …
Ce résultat inclut des charges de restructuration pour 117 millions d'euros, et une charge financière nette de 218 millions d'euros.
Alcatel-Lucent a réalisé 84 millions d'euros d'économies sur ses coûts fixes au cours du trimestre, soit un total de 259 millions d'euros depuis le début de l'année, avec notamment une baisse des dépenses administratives et commerciales.
Alcatel-Lucent s'attend à ce que son activité au quatrième trimestre soit marquée par une forte activité saisonnière, et à dépasser le haut de la fourchette des 250 à 300 millions d'euros d'économies sur les coûts fixes telle qu'annoncée dans le Plan Shift pour l'ensemble de l'année 2013.
Commentant les résultats de ce troisième trimestre, Michel Combes, directeur général d'Alcatel-Lucent, a déclaré : "Nous voyons les premiers signes positifs de notre nouveau modèle opérationnel dans notre activité quotidienne, et nous sommes encouragés par les progrès substantiels des indicateurs clés du Plan Shift. Nous restons pleinement concentrés sur l'exécution de ce plan, de façon à tirer parti de la forte dynamique que nous sommes en train de construire."
Rappelons que l’équipementier a présenté début octobre un plan de restructuration drastique qui doit lui permettre de réduire ses coûts fixes d’un milliard d'euros d’ici à 2015. Ce plan vise à remettre l’équipementier télécoms sur le chemin de la rentabilité et à le recentrer en spécialiste des technologies du futur : réseaux internet (IP), cloud et accès très haut-débit. Ce plan comprend une réduction nette de 10 000 postes dans le monde d’ici fin 2015 (15 000 suppressions de postes et 5000 créations d’emplois). Toutes les zones géographiques dans lesquelles le groupe Alcatel-Lucent est implanté contribueront à cet effort, soit 4100 en Europe, Moyen-Orient, Afrique, 3800 en Asie-Pacifique et 2100 sur le continent américain. En France, les sites de Toulouse et de Rennes devraient être fermés tandis que les implantations du groupe à Eu (Seine-Maritime), Ormes (Loiret) et Orvault (Loire-Atlantique) devraient être cédées.
LFoundry : mobilisation des salariés pour sauver leur emploi
A l’appel des syndicats, plusieurs centaines de salariés de LFoundry se sont mobilisés hier devant le site de l’entreprise à Rousset (Bouches-du-Rhône) pour faire entendre leur colère face à la menace de la disparition de leur emploi et au silence des pouvoirs publics. Le site cédé par Atmel à l’Allemand LFoundry en 2010 a été placé en redressement judiciaire en juillet avec une période d’observation de six mois …
Des élus de la région, des partenaires sociaux et des responsables syndicaux sont venus soutenir les manifestants. Le maire de Rousset a menacé d’entamer une grève de la faim si le gouvernement n’intervient pas dans le dossier. Il faut dire que la situation est complexe : d’une part, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris pour abus de biens sociaux, suite à une plainte des syndicats qui soupçonnent LFoundry d’avoir détourné 20 millions d'euros des comptes de l'usine lors du rachat en 2010. D’autre part, ces mêmes syndicats estiment qu’Atmel doit être considéré comme « gérant de fait » de l’usine, pour avoir rompu son contrat d’approvisionnement auprès du site.
« Comment Atmel a-t-il pu renégocier le contrat de production, le réduisant d'une année sans même se soucier de savoir si nous avions les commandes nécessaires pour perdurer quand il déciderait de ne plus s'approvisionner chez nous », s’interrogeait récemment Jean-Yves Guerrini, délégué syndical CFDT chez LFoundry, dans les colonnes de l’Usine Nouvelle ? La société américaine devait être assignée à comparaître aujourd’hui devant le Tribunal de commerce de Paris dans le cadre de cette affaire. Sans ces clarifications, il sera difficile pour l’usine de Rousset et ses 630 salariés de pérenniser leur avenir.
Parallèlement Atmel, spécialisé dans les microcontrôleurs, les solutions tactiles, les circuits intégrés logiques et mixtes, les mémoires non-volatiles et les composants RF, vient de publier ses résultats trimestriels. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 356,3 M$ au troisième trimestre, en hausse de 2% par rapport au trimestre précédent (347,8 M$) et en recul de 1% par rapport au troisième trimestre 2012 (+2% à périmètre comparable). Atmel affiche un bénéfice net de 5,4 M$, contre 13 M$ lors du deuxième trimestre 2013 et 21,6 M$ un an plus tôt.
Les ventes européennes d’Arrow en composants ont progressé de 4% sur un an
Le distributeur américain Arrow Electronics publie un chiffre d’affaires trimestriel de 3,47 milliards de dollars pour sa branche composants électroniques, en hausse de 3% par rapport au troisième trimestre 2012 et de 0,8% d’un point de vue pro forma. En Europe, les ventes trimestrielles de composants d’Arrow ont représenté 915 M$, en hausse de 8,8% par rapport au troisième trimestre 2012 et de 3,9% sur une base comparable en excluant l’impact des variations monétaires …
Globalement, le bénéfice d’exploitation de la branche composants électroniques d’Arrow a progressé de 6% sur un, en données ajustées, à 169,1 M$.
Pour sa part, la division informatique (ECS) d’Arrow affiche un CA de 1,58 milliard de dollars, en baisse de 1% sur un an, pour un bénéfice d’exploitation en progression de 7%, à 63,7 M$.
Globalement, Arrow Electronics affiche ainsi un CA consolidé de 5,05 milliards de dollars et un bénéfice net de 96,8 M$ pour le troisième trimestre 2013, à comparer à un CA de 4,96 milliards et un bénéfice net de 103,6 M$ pour le troisième trimestre 2012.
Pour le trimestre en cours, Arrow Electronics vise un CA compris entre 3,2 et 3,4 milliards de dollars en composants et entre 2,4 et 2,6 milliards dans l’informatique. Soit des ventes totales comprises entre 5,6 et 6 milliards de dollars pour le quatrième trimestre 2013.
Le fondeur UMC s’attend à une baisse de ses livraisons de 8% à 10% au quatrième trimestre
Le fondeur taïwanais UMC, qui au troisième trimestre a traité un niveau record de 1,329 million de tranches (en équivalent 200 mm), s’attend à ce que le soufflé retombe au quatrième trimestre, avec une baisse d’activité de 8% à 10% et un recul des prix moyens par tranche de 2%. Dans ce contexte, le taux d’utilisation de ses capacités de production devrait reculer aux alentours de 75%, contre 87% au troisième trimestre et 85% au deuxième trimestre 2013 …
Le fondeur taïwanais maintient pour autant son budget d’investissement de 1,5 milliard de dollars pour l’ensemble de l’année 2013, dont 818 M$ avaient été consommés à la fin du troisième trimestre.
Pour le troisième trimestre, UMC a publié un chiffre d’affaires de 33,41 milliards de dollars taïwanais (1,13 milliard de dollars), en hausse de 4,7% en trois mois et de 10,7% sur un an, pour un bénéfice net de 3,48 milliards de dollars taïwanais (117 M$).
Chiffre d’affaires annuel stable pour TE Connectivity
Premier fabricant mondial de composants passifs et notamment de connecteurs, TE Connectivity, vient de clore son exercice fiscal sur un chiffre d’affaires annuel de 13,28 milliards de dollars, stable par rapport à l’exercice précédent. Son bénéfice net atteint 1276 M$, contre 1112 M$ lors de l’exercice clos fin septembre 2012. Pour l’ensemble de l’exercice qui démarre, TE Connectivity vise un CA annuel de 13,65 à 14,15 milliards de dollars …
Pour son dernier trimestre fiscal, le fabricant de composants passifs publie un chiffre d’affaires trimestriel de 3,43 milliards de dollars, en hausse de 2% par rapport au même trimestre de l’exercice précédent (+3% en croissance organique), pour un bénéfice net de 387 M$, contre 396 M$, un an plus tôt. Lors du trimestre, les prises de commande du groupe ont représenté 3,25 milliards de dollars, en hausse de 6%, pour un book-to-bill (rapport commandes sur facturations) de 0,98 (hors activité câbles sous-marins).
Pour le premier trimestre fiscal du nouvel exercice, le fabricant de composants passifs s’attend à un chiffre d’affaires compris entre 3,225 et 3,325 milliards de dollars.
Hausse de 18% du CA sur 9 mois d’Ingenico
Au cours des neuf premiers mois de l'année 2013, le groupe Ingenico a réalisé un chiffre d'affaires de 1004 millions d'euros, en hausse de 18% à données publiées (+17% sur une base comparable). Le groupe français a réalisé un chiffre d'affaires de 782 millions d'euros pour les terminaux de paiement et de 222 millions d'euros pour l'activité Transactions. Plus largement, la part de chiffre d'affaires issue des activités de services a représenté 33% du chiffre d'affaires total …
« A l'avenir, nous pensons que notre stratégie multi-canal - permettant aux marchands de gérer leur infrastructure de paiement grâce à un fournisseur unique, traitant à la fois le commerce en magasin et l'e-commerce - répondra parfaitement à leurs besoins et soutiendra notre croissance », a commenté Philippe Lazare, p-dg d'Ingenico.
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