L'essentiel Jeudi 30 Janvier @ VIPress.net

Google cède Motorola Mobility à Lenovo

Télécoms>Logiciels>Etats Unis>Chine>Fusions Acquisitions
30/01/2014 15:36:43 :


Motorola vaut moins qu’une start-up dans les thermostats connectés. A moins que Google ne soit un piètre négociateur. Deux semaines après avoir déboursé 3,2 milliards de dollars pour le rachat de la start-up américaine Nest Labs, spécialisée dans les thermostats et les détecteurs de fumée connectés, Google va céder les activités smartphones de Motorola Mobility au Chinois Lenovo pour 2,91 milliards de dollars …

Deux ans et demi après avoir racheté Motorola Mobility pour 12,5 milliards de dollars, Google tire ainsi un trait sur son aventure industrielle. Le groupe n’a jamais réussi à relancer véritablement Motorola, qui pointe loin derrière Samsung et Apple, sur le marché des smartphones. En adossant cette activité avec ses propres smartphones, le Chinois Lenovo devient sur le papier numéro trois mondial des smartphones avec 6% du marché (voir 7,3% selon TrendForce).

Google, qui a déjà dépecé son acquisition (suppression de 4000 emplois, vente d’usines à Flextronics, cession des décodeurs TV de Motorola à l’Américain Arris pour plus de 2,2 milliards de dollars), garde toutefois l’essentiel des brevets de Motorola. Soit la seule chose qui l’intéressait vraiment. De plus, il ne concurrencera plus les fabricants de smartphones Android avec ses propres produits.

De son côté, le Chinois Lenovo (34 milliards de dollars de CA) hérite de la marque Motorola et fait ce qu’il s’est faire de mieux : produire et commercialiser de produits de masse. Lenovo, qui avait repris les PC d’IBM en 2005, est parvenu à hisser l’activité au premier rang mondial devant HP. Il vient en outre récemment de s’entendre avec IBM pour lui racheter ses serveurs informatiques x86 pour 2,3 milliards de dollars.




ARM prend une licence de la technologie de Crocus pour augmenter la performance des systèmes embarqués

Semiconducteurs>France>Europe>Accords
30/01/2014 15:37:44 :


Le Grenoblois Crocus Technology, fournisseur de la technologie de semiconducteurs magnétiques destinée à la sécurité, aux microcontrôleurs embarqués, aux capteurs magnétiques et aux applications prévues pour des conditions extrêmes d’opération, annonce avoir cédé une licence de sa technologie Magnetic Logic Unit (MLU) au Britannique ARM

Basée sur le CMOS, la technologie MLU de Crocus offre de nombreux avantages pour les microcontrôleurs embarqués, notamment en termes de performance, de taille et de sécurité. Les solutions MLU sont utilisées pour remplacer les technologies Flash et RAM dans des applications mobiles et de sécurité, comme les cartes à puce et les serveurs de données sécurisés. Ces solutions MLU sont aussi adaptées pour un usage dans des conditions extrêmes d’opération, en particulier dans le cas des fortes températures que l’on rencontre dans l’équipement automobile ou industriel.

Pour Crocus, cet accord vient confirmer l’importance stratégique de cette technologie très prometteuse qui suscite un grand intérêt parmi les industriels du secteur, qui cherchent à améliorer la sécurité embarquée de leurs dispositifs connectés.

« Les technologies de mémoire non-volatile vont sans doute avoir un impact important sur notre secteur et une grande influence sur la prochaine génération de dispositifs sécurisés et de microcontrôleurs. ARM souhaite les étudier et comprendre comment elles peuvent in fine se répercuter sur son écosystème de partenaires, de fabricants et d’autres parties prenantes », indique Vincent Korstanje, vice-président, Marketing, Systems & Software, ARM.

Par le biais de cet accord, ARM aura accès à la technologie MLU de Crocus. Cela inclut les blocs MRAM de moins de 90nm, qui peuvent remplacer la mémoire non-volatile traditionnelle basée sur Flash. ARM aura également accès à la technologie MIP (Match In Place) qui améliore la sécurité des clés et autres données secrètes.

« Crocus est heureux d’avoir atteint cette nouvelle étape clé du processus de développement de sa technologie MLU .Cet accord de licence avec ARM représente un atout pour le développement potentiel de nouvelles capacités industrielles nous permettant de cibler la prochaine génération de microcontrôleurs embarqués», commte Bertrand Cambou, p-dg de Crocus Technology.

Crocus a déjà licencié son architecture MLU à TowerJazz et à d’autres fondeurs pour qu’ils l’intègrent dans leurs processus de production. Crocus prévoit de mettre sur le marché des microcontrôleurs basés sur le MLU, résistants à la fraude, en partenariat avec IBM. Les capteurs magnétiques de Crocus, qui offrent une haute sensibilité, un bruit faible, et opèrent à des températures élevées (250°C), le tout pour un coût réduit, seront mis sur le marché dans quelques mois, pour des applications grand public et industrielles.

Créée en 2004, Crocus est dirigée par une équipe de managers dotée d’une grande expérience industrielle, ayant notamment travaillé chez Motorola, AMD, Intel, Texas Instruments et Gemalto. La société a des bureaux à Santa Clara, en Californie (Etats-Unis). Elle dispose également de bureaux en France, à Grenoble et Gardanne. Elle partage avec Rusnano la propriété de Crocus Nano Electronics, une usine de production de semi-conducteurs magnétiques installée en Russie.


Samsung a un potentiel de 5400 M$ en services de fonderie

Semiconducteurs>Monde>Conjoncture>Etude de marché
29/01/2014 18:43:24 :


En 2013, les 13 premiers fondeurs mondiaux (purs fondeurs et fabricants de semiconducteurs de type IDM) ont réalisé près de 39 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans les prestations de fonderie (+15% par rapport à 2012), selon IC Insights. Ils ont ainsi représenté 91% du marché de la fonderie de semiconducteurs, qui a progressé de 14% l’an passé, à 42,84 milliards de dollars …

TSMC règne en maître sur ce marché : avec un chiffre d’affaires de près de 20 milliards de dollars, il est plus de quatre fois plus gros que son dauphin Globalfoundries (4261 M$) et fait plus de dix fois la taille du Chinois SMIC, cinquième mondial du secteur.

Mais on retiendra surtout la progression 15% de des ventes de services de fonderie de Samsung Electronics (3950 M$), numéro quatre mondial qui rate la dernière marche du podium au profit d’UMC pour moins de 10 M$. Selon IC Insights, au quatrième trimestre 2013, Samsung mettait à la disposition des prestations de fonderie une capacité de production mensuelle de 150 000 tranches de 300 mm de diamètre. En se basant sur un revenu par tranche de 3000 dollars, IC Insights estime à 5,4 milliards de dollars le potentiel de chiffre d’affaires annuel de Samsung dans les services de fonderie.

Notons que le classement des 13 premiers fondeurs mondiaux ne fait pas apparaître Intel. La conversion à ce type de prestations est récente pour le numéro mondial. Même s’il nourrit de grandes ambitions dans ce domaine, Intel ne veut toutefois en aucun cas brader les prix, ce qui limite son potentiel au « haut de gamme difficile à produire ». « Nous n’allons pas entrer dans une guerre des prix avec TSMC », a déclaré dernièrement Brian Krzanich, le nouveau p-dg d’Intel à l’origine de ce changement de stratégie.




ARM s’attaque au marché des serveurs

Informatique>Semiconducteurs>Europe>Stratégie
30/01/2014 15:38:29 :


Le Britannique ARM vient d’annoncer la disponibilité immédiate de sa plate-forme standard de développement collaborative pour serveurs basés sur le cœur 64 bits ARMv8-A, connu sous le nom d’ARM-SBSA (pour Server Base System Architecture). Cette plate-forme devrait accélérer le développement de logiciels pour centre de données pour serveurs à base de processeurs ARM …

Cette spécification fournit un ensemble de solutions pour le déploiement d’applications innovantes à base d’architecture ARM dans les centres de données. Cet écosystème s’appuie sur un réseau de partenaires : AMD, AppliedMicro, Broadcom, Cavium, Texas Instruments dans les semiconducteurs, Canonical, Citrix, Microsoft, Linaro, Red Hat et Suse dans les logiciels, ainsi que Dell et HP dans les serveurs.


CA trimestriel en baisse de 7% en trois mois pour Infineon

Semiconducteurs>Europe>Conjoncture>Résultats financiers
30/01/2014 15:39:15 :


Le fabricant de semiconducteurs allemand Infineon publie un chiffre d’affaires trimestriel de 984 millions d’euros pour son premier trimestre fiscal clos fin décembre, en baisse de 7% par rapport au trimestre précédent et en hausse de 16% par rapport au premier trimestre de l’exercice précédent. Son bénéfice net atteint 87 M€, contre 142 M€ il y a trois mois et 19 M€, un an plus tôt …

Pour son deuxième trimestre fiscal, Infineon table sur un chiffre d’affaires en hausse séquentielle aux alentours de 5%, grâce aux performances de ses divisions automobile (ATV) et circuits pour cartes à puce et sécurité (CCS). Pour l’ensemble de son exercice, Infineon prévoit une hausse de son chiffre d’affaires annuel comprise entre 7% et 11%. Ses investissements devraient se situer aux alentours de 650 M€.


Chiffre d’affaires annuel en hausse de 12% pour Altran

Filière électronique>France>R&D>Résultats financiers
30/01/2014 15:39:51 :


Le groupe français Altran, spécialiste du conseil en innovation et ingénierie avancée, a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires annuel de 1,633 milliard d’euros, en hausse de 12,1% par rapport à 2012, soit une croissance à périmètre constant de 1,7% et une croissance économique (à taux de change et périmètre constants et à nombre de jours ouvrés équivalent) de 2,5%. Les mesures prises au cours du premier semestre 2013 se sont traduites par une accélération anticipée de l'activité au second semestre …

Au quatrième trimestre 2013, le chiffre d'affaires consolidé du groupe a poursuivi sa progression (+ 13,1%), soit une croissance organique de 1,9% et une croissance économique de 2,7%.

« Depuis 2011, le groupe tient ses engagements, 2013 a été une année de croissance, de développement et de recrutement. De nouvelles expertises et offres, notre nouvelle organisation et la dynamique soutenue de mise en application de notre plan stratégique, ont porté leurs premiers effets au cours du second semestre 2013 et donneront leur pleine mesure en 2014. Le groupe est désormais en ordre de marche pour capter la croissance à travers le monde et inventer les produits et services de demain », commente Philippe Salle, p-dg du groupe.

Au 31 décembre 2013, l'effectif total du groupe Altran, en hausse de 1% sur le trimestre, s'établissait à 20 427 personnes, contre 20 217 au 30 septembre 2013, après le recrutement net de 228 consultants.




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