L'essentiel Mercredi 05 Octobre @ VIPress.net

35 M€ pour faciliter la croissance des PME innovantes en électronique

Filière électronique>France>Stratégie>Politique
05/10/2011 13:32:46 :


En présence du ministre de l’industrie, la FIEEC et ses partenaires financiers et industriels ont lancé hier le FIMIEEC (Fonds d’Investissement pour la Modernisation de l’Industrie Electrique, Electronique et de Communication), un fonds à ancrage régional doté d’un budget d’investissement de 35 M€, qui devrait être rapidement porté à 70 M€ pour prendre entre 20 et 30 participations minoritaires dans des entreprises profitables, afin de financer leur développement sur les marchés du futur répondant à des besoins sociétaux.

La création de ce fonds en gestation depuis deux ans vise à solidifier le socle industriel de la France en renforçant le tissu de PME et surtout d’ETI (entreprises de taille intermédiaire) qui nous font tant défaut face à l’Allemagne. « La faiblesse du tissu des Entreprises de Taille Intermédiaire en France est un constat que nous partageons tous. A la FIEEC, nous aimons passer des constats aux propositions et des propositions à l’action. Le FIMIEEC est plus qu’un fonds d’investissement, c’est une nouvelle vision du financement de l’industrie centrée sur la convergence des horizons industriels et financiers que nous partageons avec l’ensemble des acteurs de ce fonds » indique Pierre Gattaz, Président de la FIEEC.

Ce fonds n’est pas destiné à se substituer aux capital-risqueurs pour le financement de la R&D, mais concernera à 90% des opérations de capital-développement pour aider les entreprises innovantes à grandir. Dans la sélection des projets, l’accent sera ainsi non seulement porté sur la qualité de la R&D, mais également sur les matériaux et les process, l’entreprise devant être capable de maîtriser la fabrication des petites séries de ces produits.

Ce fonds d’investissement vise ainsi à aider les PME du secteur à se développer via des investissements en fonds propres, allant de 300 000 euros à plusieurs millions d’euros. Les caractéristiques principales de ce nouvel outil sont d’être un fonds « patient », capable de prendre en compte l’horizon industriel des projets, et de poser comme critères la création de richesses et d’emplois sur le territoire national. La vocation des partenaires du FIMIEEC est de « réconcilier le temps industriel et le temps financier » en acceptant des retours sur investissement (TRI) supérieurs à 3 ans. Ce fonds multi-régional, qui va chercher à faire remonter les meilleurs dossiers sur l’ensemble du territoire et pas seulement en Ile-de-France, vise néanmoins une rentabilité de 6,25% à 6,5%. Il vise à répondre aux manquements du système bancaire classique, dont le soutien au financement des PMI n’a pas retrouvé le niveau d’avant la crise de 2008.

Initialement doté de 35 millions d’euros, le FIMIEEC est le fruit d’une collaboration inédite entre les organisations professionnelles (technologies de l’énergie et du numérique pour la FIEEC et ses syndicats et métallurgie pour l’UIMM et l’UDIMEC), de grandes banques mutualistes au travers de leurs caisses régionales (Crédit Agricole, Banques Populaires) et le groupe Caisse des Dépôts. Sur les 35 M€ de départ, 12 M€ ont été apporté par le Crédit Agricole, 12 M€ par les banques populaires, et 9 M€ par la Caisse des dépôts. La FIEEC et les syndicats de la fédération ont apporté pour le part 530 000 euros.

Le FIMIEEC sera géré par la société InnovaFonds, dont le président, Jean-Michel Gliner, apportera sa vision industrielle aux projets, issue de son expérience de la création en 1983 de Group Silicomp (revendu à France Télécom en 2006).

Le FIMIEEC a déjà reçu ses premiers dossiers de prise de participation. Ces dossiers seront expertisés par des personnalités qualifiées de la profession et soumis ensuite à un comité consultatif où les principaux investisseurs sont représentés, afin d’éclairer la décision de la société de gestion InnovaFonds.


Une quinzaine de projets de reprise pour Anovo

Télécoms>Grand public>Sous traitance>France>Fusions Acquisitions>Restructurations
05/10/2011 13:33:44 :


L’administrateur judiciaire d’Anovo, groupe français placé en redressement judiciaire le 28 juillet 2011, a été saisi d’une quinzaine de projets de reprise dont six préservent la majorité des activités françaises, trois d’entre eux visant également la reprise de la majorité des filiales ; plusieurs projets révèlent un niveau d’investissement dans cette opération de l’ordre de 20 millions d’euros.

L’administrateur judiciaire est confiant sur le bon aboutissement de plusieurs d’entre eux afin de permettre au Tribunal de commerce de Beauvais, lors de son audience du 28 octobre 2011, de retenir le projet assurant le maintien durable des activités et du maximum d’emplois, souligne le communiqué de l’entreprise.

Parmi les candidats à la reprise figurent les sociétés BBA Solutions, Butler Capital Partners, LDC, Phoenix, Regenersis, SBE et des investisseurs autour de Jacob Abbou.

D’autres projets portent uniquement sur des sites ou des filiales isolés. Enfin, l’administrateur judiciaire indique n’avoir reçu aucun projet de continuation.
Spécialiste européen de la gestion durable du cycle de vie des produits technologiques, Anovo propose des prestations de réparation, logistique, régénération et extension de garantie pour les téléphones, ordinateurs, box triple play, consoles de jeux, ebooks, GPS, tablettes tactiles, etc. Lors de l’exercice clos le 30 septembre 2010, Anovo a réalisé un chiffre d’affaires de 344 M€.


100 M€ pour l’Institut de Recherche Technologique Nanoelec

Filière électronique>Semiconducteurs>France>Recherche et développement>Politique>Grands Programmes
05/10/2011 13:34:52 :


Le gouvernement vient d’annoncer les dotations des six premiers Instituts de Recherche Technologique (IRT) du programme d’investissements d’avenir ; parmi eux, Nanoelec, centré sur la nanoélectronique, reçoit 100 M€, ainsi qu’une dotation non consomptible de 200 M€ dont il pourra toucher les intérêts au fil du temps.

Dotée de 2 milliards d’euros au global, cette action en faveur des IRT vise à faire émerger des partenariats stratégiques publics-privés en matière de recherche, de formation et d'innovation. Les IRT doivent permettre à la France de renforcer les écosystèmes constitués par les pôles de compétitivité et d'atteindre l'excellence dans des secteurs d'avenir.

Les IRT ont vocation à augmenter le transfert des connaissances vers les entreprises grâce aux partenariats mis en place en amont. Les étudiants pourront se former sur des plates-formes de haut niveau au plus près des besoins identifiés par les entreprises. Par leurs actions, les IRT doivent contribuer au développement de nouveaux produits innovants et à l'insertion professionnelle des étudiants, tisser des partenariats et augmenter l'attractivité de la France auprès des entreprises et des meilleurs chercheurs internationaux.

Suite à l’appel à projets lancé en juillet 2010, 6 premiers projets ont été sélectionnés en mai dernier par le jury international présidé par Christian Streiff, ancien président de PSA. Un examen poussé des plans d’affaires des six projets a permis de déterminer les montants dont bénéficiera chaque projet.

Ces fonds sont constitués pour partie d’une subvention et pour partie d’une dotation non consommable dont les IRT toucheront les intérêts au fil du temps.




Distribution : Acal acquiert l’Allemand Micro Tech Components

Distribution >Europe>Fusions Acquisitions
05/10/2011 13:35:46 :


Le groupe de distribution britannique Acal renforce sa division électronique en rachetant le distributeur allemand Micro Tech Components et sa filiale EMC Innovation pour 2,4 millions d’euros en numéraire ; MTC est spécialisé dans les produits de revêtement de protection contre les interférences électromagnétiques.

L’entreprise allemande, qui emploie 20 personnes, possède également une implantation en Corée. En 2010, MTC a réalisé un CA annuel de 2,9 M€ pour un bénéfice imposable de 0,5 M€. Si certains objectifs sont atteints en 2012, les actionnaires de MTC pourraient recevoir 1,1 M€ de plus.

Pour son exercice clos fin mars, Acal a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 265 M£, en hausse de 46% par rapport aux 182 M£ de l’exercice précédent, et en hausse de 21% sur une base comparables (dont +27% pour la branche électronique). Acal affiche un bénéfice imposable de 1,9 M£ contre une perte de 6,3 M£ lors de l’exercice précédent. La division électronique du groupe représente désormais près de 80% des ventes et des bénéfices du groupe de distribution.




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