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br> En mars, les ventes de circuits imprimés en Allemagne ont progressé de 12% par rapport à février et de 17% par rapport à mars 2005, selon les statistiques du VdL et du ZVEI. Les prises de commandes ont fait mieux : +18% par rapport à février 2006 ; +40% par rapport à mars 2005. Partant, le rapport commandes sur facturations (book-to-bill) est passé de 1,02 en février à 1,08 en mars.

Tektronix vient de publier un chiffre d’affaires annuel de 1,04 milliard de dollars, stable par rapport à l’exercice précédent (1035 M$). Le bénéfice net du spécialiste de la mesure atteint 92,35 M$, contre 81,6 M$ lors de l’année précédente.

Le fabricant de Drams américain Micron Technology vient d’annoncer la finalisation du rachat du fabricant de cartes flash Lexar Media, dans une transaction évaluée à 850 M$. Lexar Media commercialise différents produits à base de mémoires flash (cartes de stockage, clés USB, lecteurs de cartes, etc.). Olympus, Samsung, SanDisk et Sony font partie des entreprises qui utilisent ses technologies sous licence. Lexar a également un accord avec Kodak pour vendre des cartes mémoires sous le nom du géant de la photographie. Rappelons que Micron est également engagé avec Intel dans la création d’une société commune de production de flash NAND.

Le fabricant américain de circuits de protection Littelfuse (467,1 M$ de CA en 2005) vient d’annoncer le rachat du Taïwanais Song Long Electronics pour 5,5 millions de dollars en numéraire. Song Long fabrique des varistances en Chine et réalise un CA annuel de 5,5 M$. Cette acquisition permet également à l’Américain de disposer d’une plate-forme de production en Chine, lui offrant l’opportunité de fermer son usine irlandaise, dont les coûts sont plus élevés. Cette fermeture progressive va lui coûter 14,3 millions d’euros et devrait conduire à des économies annuelles de 10 M$ à partir de fin 2008.

En février dernier, Littelfuse avait racheté le Taïwanais Concord Semiconductor. Spécialisé dans les diodes TVS (suppression de tension transitoire) et autres circuits de protection contre les surtensions, Concord possède des usines à Taïwan et en Chine et réalise un chiffre d’affaires d’environ 16 M$.

Selon DisplaySearch, 274,6 millions d’écrans principaux pour téléphones mobiles et 58,6 millions secondaires ont été vendus au 1er trimestre, représentant un marché de 3,3 milliards de dollars. Le nombre d’écrans principaux a ainsi progressé de 43% en un an. Samsung SDI s’est adjugé 16,7% de ce marché, devançant Sanyo Epson (13,4%), Philips (12,6%), Sharp (9,8%) et Wintek (8,1% du marché). A noter que les écrans à matrice active ont représenté 73% de ce total, et que cette technologie devrait représenter 78% des ventes au 3e trimestre.

Les sociétés Temex et TimeTech annoncent la création d’une nouvelle société, T4Science, basée en Suisse, spécialisée dans les masers à hydrogène. La société a acquis la technologie et le portefeuille de produits « maser actif » de l’Observatoire de Neuchâtel et a transféré les principales équipes impliquées ; son activité visera à améliorer les produits et services déjà existants, tout en développant de nouvelles horloges à maser actif ou passif, ainsi que des solutions entièrement intégrées.

T4Science est le fruit d’un partenariat entre diverses sociétés d’origine russe, allemande, française et suisse. T4Science se situe dans le même immeuble que Temex Neuchâtel Time, une filiale de Temex spécialisée dans la conception et la fabrication d'horloges atomiques et solutions associées. Pascal Rochat, directeur général et fondateur de Temex Neuchâtel Time, a été nommé Président de T4Science. Sylvère Froidevaux, anciennement responsable des activités maser terrestre à l’Observatoire de Neuchâtel, occupe les fonctions de directeur opérationnel de T4Science.

« Le marché des masers à hydrogène représente aujourd’hui quelques millions de dollars par an. Cependant nous prévoyons, dans un avenir très proche, une croissance significative due à la demande progressive d’horloges extrêmement stables indispensables à certaines applications scientifiques telles que la géodésie et la radioastronomie, ou pour les stations de commande et de surveillance au sol des programmes de navigation par satellites » explique Pascal Rochat. Ce dernier segment de marché est celui qui se développe le plus rapidement aujourd’hui, par l’émergence de programmes de navigation satellitaires en Europe (Galileo), en Russie (Glonass), en Chine, en Inde, ou au Japon.